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Londres, XIXe siècle. Comme si perdre son père n'était pas suffisant, il aura aussi fallu que le tuteur qu'il lui désigne - Jonathan Deverill, au charme tout britannique - la prenne pour une enfant à cadrer. Marjorie, héritière new-yorkaise au sang chaud, tout droit sortie d'une prestigieuse académie, n'entend pas abandonner sa liberté nouvelle. Mais plutôt la savourer pleinement et corrompre le si conventionnel Jonathan.....
Mr Deverill n’était pas du tout tel qu’elle l’avait imaginé. Avec le peu d’informations qu’elle avait pu glaner au fil des ans, Marjorie s’était inventé deux images du partenaire anglais de son père – l’une en gentleman aux cheveux gris, vêtu de tweed, avec un menton un peu fuyant et un visage chevalin ; l’autre en montagnard robuste à la barbe grisonnante, habillé en chemise de flanelle et jean et jurant constamment comme le mineur qu’il était.
Or, l’homme qui se tenait devant elle n’avait rien de commun avec l’un ou l’autre de ces portraits…
Nous voilà donc au quatrième tome de la série « Dear lady Truelove ». Un tome que j’ai, une fois de plus, beaucoup apprécié. Mais le numéro trois reste mon préféré pour l’instant. On suit cette fois l’histoire de Jonathan Deverill, frère d’Irène et Clara Deverill (héroïnes des deux premiers tomes), et de Marjorie McGann.
On change un peu de contexte cette fois, par rapport aux autres livres de la série, on est beaucoup moins sur la défense des droits des femmes. Même si l’auteure nous rappelle que Marjorie n’a aucun droit sur sa fortune tant qu’elle n’a pas trente ans ou n’est pas mariée. On est sur une histoire plus légère que la dernière : les héros ont leurs passés et leurs blessures, leurs doutes et leurs rêves mais le ton reste très humoristique et il n’y a pas de drame « terrible » comme on a pu voir dans le tome précédent, par exemple.
L’intrigue est encore moins originale que dans les autres opus je crois bien, cela n’empêche de passer un excellent moment de lecture. J’ai beaucoup ri, le style est fluide, l’histoire reste passionnante (j’ai eu du mal à la lâcher). On veut savoir comment ces deux-là vont finir ensemble malgré leurs divergences d’opinions et leurs caractères bien trempés.
Jonathan est à une sorte de croisée des chemins dans sa vie : il est riche, a du succès professionnellement, sait ce qu’il a à faire (d’une certaine façon) mais n’a plus de rêve, ne sait plus ce qui le passionne, ni où est sa maison. Le voilà affublé d’une pupille bien trop difficile à maîtriser et en plus ses propres sœurs se mettent à contrecarrer ses plans. Sa vie est soudainement bouleversée et il ne sait pas trop comment en reprendre les rênes. Mais il sait qu’il n’a aucune envie de devenir un casanier.
Marjorie, quant à elle, vit enfin ! Un de ses rêves est en train de se réaliser : elle est à Londres pour rencontrer des hommes beaux, riches et titrés. Elle n’a qu’une idée en tête : tomber amoureuse, se marier, avoir des enfants et fonder une famille stable avec un homme qui la soutienne. Pas un homme comme son père, toujours par monts et par vaux qui ne s’est jamais vraiment occupé de sa famille (si ce n’est matériellement), et donc pas un homme comme Jonathan qui n’était pas ami avec son père pour rien.
Sauf que bien sûr, c’est là que le désir et les sentiments s’en mêlent.
Les deux personnages sont bien campés et leur évolution est logique. Jonathan est un homme qui a vécu et qui sait ce qu’il ne veut pas mais ne sait plus ce qu’il veut. Marjorie est une jeune femme qui est plutôt naïve car elle n’a connu que le pensionnat de jeunes filles où elle a été élevée, elle rêve de bals et de l’aristocratie anglaise. Elle éveille donc très rapidement un sentiment protecteur (un peu trop développé pour un simple tuteur) chez Jonathan. Le fait qu’elle soit d’une beauté à couper le souffle ne lui facilite pas la tâche et le voilà lui-même en train d’essayer de la protéger de ses propres intentions. Elle ne fait rien pour l’aider, bien évidemment.
Il y a relativement peu de personnages secondaires : surtout les sœurs de Jonathan et leurs maris ainsi que la famille du duc de Torquil (un peu déçue qu’on ne revoit pas Jamie et Amanda avec les jumeaux par contre). Tous ces personnages n’ont pas grande importance si ce n’est d’aider les héros à progressivement se rendre compte de leurs sentiments ou de ce qu’ils veulent réellement dans la vie.
La tension sexuelle entre les deux héros arrive très rapidement (proximité d’un bateau oblige) et on passe le reste du livre à voir Jonathan essayer de se battre contre ses désirs pendant que Marjorie essaye de comprendre pourquoi son tuteur la regarde intensément avant de l’éviter pendant des jours.
Pour conclure, voilà un nouveau tome de la série « Dear lady Truelove » qui m’aura beaucoup plu (même si « lady Truelove » n’est pas assez présente à mon goût quoiqu’on y fasse quelques allusions), sans qu’il détrône le tome 3 (que j’ai soudainement envie de relire). Je me demande de qui pourrait parler le(s) prochain(s) tome(s). Peut-être les sœurs du duc de Torquil.
Jonathan Deverill est un aventurier dans l’âme. Mis dehors par son père jaloux, il part seul direction l’Amérique. De boulots en boulots, il parcourt cette terre qui promet tant. C’est au cours d’un de ses voyages qu’il rencontre son meilleur ami, cette figure paternelle qu’il n’a jamais eue. Ils deviennent riches et rapidement leur mine d’argent est convoitée.
Son meilleur ami est un homme mystérieux sur sa vie d’avant et plein d’entrain. Alors que la maladie l’emporte, Jonathan exauce les dernières volontés du défunt. Il devient le tuteur de la fille de ce dernier. Direction New-York est un établissement réputé et exigeant quant à l’éducation des jeunes filles. Sa première rencontre le déstabilise grandement. S’attendant à être présenter devant une jeune fille, c’est une jeune femme qui lui apparaît. Marjorie a tout d’une entêtée doublée d’une arrogance sans borne. Confronté à cette situation inédite, Jonathan ne démord pas de son programme. Retourner en Angleterre pour prendre conseil auprès de ses sœurs et se rendre en Afrique du Sud pour mettre en lieu sûr les intérêts de la charmante Marjorie. Se quittant sur une note discordante, l’affaire semble conclue. Jonathan ne s’attendait certainement pas à ce déferlement de mauvais rebondissements. Marjorie n’a pas fini de le surprendre et de mettre à mal ses préceptes et ses plans. Peut-être qu’en Angleterre l’homme se révèlera enfin ?
J’ai beaucoup apprécié ce dernier tome de la saga « Les presses du cœur ». Contrairement aux précédents tomes, le personnage masculin est davantage mis en avant. Je l’ai trouvé attachant surtout lorsqu’il se trouve chambouler par de nombreuses vérités servies par la tonitruante Marjorie. Un homme charmant et troublant porté par ses propres convictions malmenées par des révélations qui ne le laisseront pas insensible. Au contraire Marjorie est portée par une volonté farouche à se défaire des carcans de son enfance. La liberté, elle aime de toutes ses forces et veut la croquer avec conviction. Elle rêve d’une vie comblée par un homme d’un certain rang et des enfants, mais avant tout cela, participer à la Saison est son principal objectif. Marjorie n’a jamais connu d’hommes et cherche en eux une stabilité rassurante et protectrice. Le côté historique est moins mis en avant. Seuls les codes sociétaux, notamment autour du deuil, se font la part belle avec les nombreux rebondissements qu’offre cette lecture. Une romance rythmée au fil des indécisions de Jonathan et de Marjorie, la découverte d’un monde attrayant mais qui au final ne convient pas forcément à la belle héritière, la découverte des sentiments, la découverte de la confiance et de l’abandon et la découverte de soi.
Une très belle finalité pour cette superbe saga. J’ai été sensible à l’aspect historique notamment la position des femmes dans la société anglaise à la fin du XIXe siècle. Des personnages haut en couleurs et une histoire saupoudrée de romance comme je les aime.
C'est avec plaisir que j'ai poursuivi ma lecture de cette série de Laura Lee Guhrke, dont j'apprécie la modernité des personnages féminins.
Ce tome 4 est centré sur Jonathan, le frère d'Irène et Clara, les héroïnes des deux premiers tomes, de retour après dix années d'absence. Alors qu'il vient de perdre son meilleur ami et partenaire en affaires, il découvre que ce dernier avait une fille et qu'il l'a nommé tuteur. Mais à la place de la fillette à laquelle il s'attendait, il se découvre une pupille de vingt ans, belle, intelligente et déterminée à sortir de son pensionnat pour jeunes filles afin de vivre enfin une vie moins terne.
Je dirais que le titre est mal choisi : Marjorie n'est pas arrogante. C'est une jeune femme entêtée, certes, mais qui est loin de mépriser les autres. Elle s'oppose à Jonathan, qui veut la laisser végéter huit mois de plus au pensionnat, alors qu'elle a une idée très précise de son rêve d'avenir : partir en Angleterre, faire son entrée dans le monde, se marier, et fonder la famille dont elle a été privée par son père aventurier toujours absent et qui ne tenait jamais ses promesses. Donc, elle force la main à son tuteur en embarquant à son insu sur le navire.
Le résumé donne aussi l'image d'une femme fatale et sûre d'elle, ce qui n'est pas le cas. Marjorie a du tempérament, des projets, elle n'hésite pas à prendre son destin en main à plusieurs reprises, mais n'en demeure pas moins une jeune fille ignorante des réalités du monde. Elle ne joue pas avec Jonathan, pas plus qu'il ne joue avec elle. Lui-même est loin d'être conventionnel, au contraire, mais il s'efforce de faire au mieux pour protéger la fille de son meilleur ami et lui assurer un avenir serein, d'où une tendance à se montrer un peu rigide sur les convenances.
Sur le fond, c'est une histoire assez classique dans sa trame : dès le début, Jonathan et Marjorie sont attirés l'un par l'autre. Lui voudrait ne voir en elle qu'une pupille dont il doit protéger les intérêts financiers, elle le trouve autoritaire et pense qu'il est en tout point sembable à son père. Bien sûr, les sentiments vont s'en mêler.
Je dois dire que j'ai apprécié de voir les deux personnages remettre en question ce qu'ils pensaient être leurs rêves, chacun, pour y intégrer l'autre, et surtout, lutter contre leurs peurs respectives. Pour Marjorie, c'est la peur de l'abandon. Pour Jonathan, c'est celle de rester oisif et de devenir conformiste.
Le titre de la série est Les Presses du Coeur, le fait est que le roman évoque peu les journaux possédés par la famille Deverill, même s'ils ont joué un rôle dans le destin que s'est forgé Jonathan après avoir été évincé par son père. J'ai apprécié retrouver Henry et Irène, Rex et Clara, les voir évoluer plusieurs années après avoir eu leur propre histoire. Je regrette que le couple du tome 3 ne soit pas présent dans ce tome-ci, en revanche.
Le roman, comme le reste de la série, nous donne à voir une société en pleine évolution, avec les tenants de la tradition, qui étouffent toute envie de modernité et tout esprit d'initiative, et ceux qui ont compris que le monde change et qui sont prêts à s'engager dans cette évolution, voire à y prendre part. Pour les femmes, entrer dans cette nouvelle ère est loin d'être évident, et c'est bien là tout le dilemme pour notre héroïne.
En résumé, c'est une lecture agréable, même si je regrette que le titre et le résumé donnent une fausse impression du contenu.
Résumé
Londres, XIXe siècle. Comme si perdre son père n'était pas suffisant, il aura aussi fallu que le tuteur qu'il lui désigne - Jonathan Deverill, au charme tout britannique - la prenne pour une enfant à cadrer. Marjorie, héritière new-yorkaise au sang chaud, tout droit sortie d'une prestigieuse académie, n'entend pas abandonner sa liberté nouvelle. Mais plutôt la savourer pleinement et corrompre le si conventionnel Jonathan.....
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