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Liste des extraits

Extrait ajouté par plumanna 2019-09-09T14:37:54+02:00

— Alors c'est quoi, le tango?

— Dans ce monde, nous les misérables, on est comme des morpions, on ne vaut que dalle, commença doucement Tano avec une espèce de mélodie dans la voix, comme s'il chantait au nom de tous les malheureux. Le tango, c'est une manière de se planter là et de dire aux autres : "Regardez-moi ! Je suis là et je ne suis pas un morpion. Si je veux, je peux vous baiser. Et je peux même vous planter un couteau dans le ventre."

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Extrait ajouté par Alyer 2022-10-03T11:43:36+02:00

Note de l'auteur

La Sociedad Israelita de Socorros Mutuos Varsovia a réellement existé de 1860 à 1939. En 1929, l'Ambassade de Pologne a entamé une action officielle pour faire retirer le nom de Varsovie de sa raison sociale, ce qui atteste que le monde entier connaissait l'existence de cette organisation criminelle. Rebaptisée alors Zwi Migdal, en hommage à son fondateur, l'association a continué dix ans encore à exploiter ses deux mille bordels et à renouveler en permanence le cheptel de ces trente mille jeunes filles que décimaient la mort, la maladie, les fausses couches et les suicides. Zwi Migdal garantissait des revenus de 50 millions de dollars par an et personne n'a décidé d'y mettre un terme jusqu'à ce que Raquel Liberman, une ancienne prostituée, révèle publiquement les exactions de l'organisation. Il n'était plus possible de détourner les yeux. Les dirigeants de Zwi Migdal ont été arrêtés, jugés et ont disparu. Personne ne sait s'ils ont réussi à s'échapper ou s'ils ont été graciés mais leur commerce s'est poursuivi ensuite au Brésil et aux Etats-Unis.

Aujourd'hui, il reste cette tâche indélébile pour tous ceux qui savaient, mais rien n'a changé. Nous ne pouvons pas à notre tour détourner les yeux de ces esclaves venues d'Europe de l'Est ou d'Afrique, exposées comme des marchandises sur le trottoir.

En tant qu'homme, j'ai honte. J'essaie d'imaginer l'agonie de ces jeunes filles de Buenos Aires qui devaient se donner à 350 étrangers par semaine. Mais je crois que seule une femme peut l'imaginer.

L'histoire largement fictive de ce livre porte l'espoir que, d'une même voix, hommes et femmes dénoncent ensemble l'injustice.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-08-21T11:58:59+02:00

<< Les plus vulnérables, ce sont les jeunes garçons. On peut leur faire faire n'importe quoi. Ils ne marchandent pas. On dirait que leur vie ne tient qu'à un fil et qu'ils ne peuvent rien discuter. Des vautours circulent dans le barrio, et surtout dans la zone du port. On les reconnaît à leurs vêtements élégants mais froissés comme de vieux pyjamas. Ce sont les mafieux, les voyous, les parasites. Ils recrutent des gosses pour vendre de la cocaïne. Ces gamins se mêlent de trafic de drogue et en un rien de temps, avant qu'ils ne s'en aperçoivent, la drogue mène leur vie. >> Là, Raquel fit une pause et coula un regard rapide vers Louis, espérant que la suite n'allait pas trop le blesser. << Leurs mères se prostituent pour pouvoir les nourrir. Et eux, pour pouvoir manger ce pain, font comme s'il n'y avait là rien d'anormal : c'est la vie, un point c'est tout. Jour après jour, leur misère, la douleur qu'ils doivent faire semblant de ne pas sentir, l'humiliation qu'ils doivent faire semblant de ne pas éprouver, les vident de tout, au point que chacun d'entre eux... enfin, au point que chacun d'entre nous... renonce à lutter pour quelque chose de mieux, renonce à la dignité. >> Du coin de l'œil, elle remarqua que Louis semblait changé en statue de sel. << Même s'ils jouent aux durs, leur cœur saigne et suinte la rage, la douleur et l'impuissance. >> Elle regarda Rocco. Elle s'apprêtait à lire quelque chose qu'il lui avait dit, quelque chose de simple et d'absolu : << Et ce n'est pas juste.

- Bravo ! approuva Rocco, ému. Continue. >>

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Extrait ajouté par Alyer 2023-08-21T11:44:53+02:00

<< Buenos Aires est une ville splendide, opulente et spectaculaire, qui étale des richesses inouïes. Mais les immigrés ne peuvent pas profiter de cette richesse. Ils vivent donc dans des barrios qui ne sont qu'amoncellements de taudis, et ils sont comme des vers qui se disputeraient un os rongé par les riches. Enfermés dans leur enclos de misère, ils vivent au jour le jour, aucun n'a de certitude pour l'avenir. >>

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Extrait ajouté par Alyer 2023-05-05T19:53:12+02:00

Rocco Bonfiglio, jeune homme de vingt ans aux cheveux blonds hérités de Dieu sait quel ancêtre normand débarqué un jour en Sicile, se tenait debout devant don Mimi et il soutenait son regard. Les deux hommes qui l’avaient amené là étaient postés quelques pas en arrière, leur fusil à canon scié en bandoulière.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-05-05T19:46:49+02:00

L’homme à qui Amos avait ordonné d’héberger le baron s'appelait Esteban. C’était un type brutal depuis son enfance. Il adorait cogner, peu importe sur qui, hommes ou femmes. C’était ainsi qu’il s’était retrouvé à faire le gorille pour Amos. Dans une maison close, il était parfait et battait sans distinction prostituées et clients. La veille, Esteban avait aussi tabassé son épouse parce qu’elle ne voulait pas partir de chez eux. Au lieu de lui expliquer qu’habiter avec ce gros vicelard complètement fêlé était dangereux, et au lieu de lui dire que c’était pour elle qu’il le faisait, il l’avait rouée de coups. Quand Esteban avait le moindre doute, il frappait. Alors, tous ses doutes se dissipaient, et il se disait que la vie était simple.

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Extrait ajouté par Alyer 2023-05-05T19:38:25+02:00

Vous serez libres de décider de votre destin. Mais nous ne pourrons pas avoir tout ça sans combattre. Il faut d’abord gagner la guerre.

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Extrait ajouté par catf 2023-01-04T08:25:08+01:00

- Les femmes, c'est le sel de la vie.

- Ah bon ?

- Un homme qui ne sait pas apprécier les femmes passe à côté de la vie.

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Extrait ajouté par catf 2023-01-01T13:37:43+01:00

Les soldats le savent bien : parfois on tue, parfois on est tué. La vie, c'est la guerre.

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Extrait ajouté par Alyer 2021-10-31T11:05:53+01:00

Ils se regardèrent en silence, perdus dans les yeux l'un de l'autre, tellement longtemps qu'ils en oublièrent l'heure. Puis leurs mains se cherchèrent et leurs doigts se mêlèrent. Enfin, le désir les emporta là-haut, dans la petite chambre en tôle ondulée. Rocco défit un à un les boutons de la robe aux fleurs de jacaranda, Rosetta un à un les boutons de la chemise blanche. Ils se retrouvèrent nus l'un devant l'autre. Leurs respirations se firent plus rapides, leurs bouches s'entrouvrirent et leurs regards se perdirent. Et alors, lorsqu'ils ne furent plus capables de résister à la magie de ce moment, ils s'étreignirent et tombèrent sur le petit lit, serrés bien fort l'un contre l'autre. Et leurs deux corps ne firent plus qu'un.

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