Les puits de l'enfer
Auteur
- Graham Masterton (Écrivain)
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Classement en biblio - 55 lecteurs
extrait
La créature était là, à quatre ou cinq mètres de moi. C'était la première fois que j'en voyais une à la lumière du jour. Je fus horrifié. Son corps était recouvert d'une carapace épaisse, hideuse et grotesquement pommelée. De sous cette carapace saillait une tête, comme celle d'un insecte, avec des cirres qui ondoyaient, des yeux noirs et luisants au bout de pédoncules sans cesse en mouvement. La plus grosse pince s'était considérablement développée. En dessous du corps proprement dit, il y avait des grappes de pattes couvertes de piquants, hérissées de poils noirs et durs, et des excroissances durcies, comme les croûtes de blessures cicatrisées. Il y avait encore autre chose. Des dizaines de tentacules, comme ceux d'un calmar, mous et de couleur pâle, saillaient de l'abdomen. Ils se tordaient et s'agitaient. Ces tentacules maintenaient le cadavre déchiqueté et mutilé du shérif-adjoint Huntley, tandis que la créature-crabe en faisait son repas.
Afficher en entierCommentaires récents
C'est encore dans un hommage à Lovecraft que Graham Masterton nous entraîne avec ce récit. Il faudrait peut-être que j'en lise un peu plus de cet auteur, dont je n'ai fait qu'effleurer l'oeuvre avec deux ou trois titres.
L'humour décapant de l'auteur fait mouche, une nouvelle fois, comme pour adoucir les passages les plus horribles qu'il nous concocte.
En Enfer, il y a le feu, certes, mais en l'occurrence, on va le trouver bien humide, ce feu, puisque l'ennemi, c'est l'eau. En effet, des parasites empoisonnent l'eau d'un puits et les victimes vont connaître toutes les abominations possibles et imaginables avant de mourir dans d'atroces souffrances.
Au menu donc, un feel good à la sauce Masterton (non, je blague, je ne lis pas de feel good mais ça ne doit pas être trop ressemblant).
Bonne lecture, et restez bien au sec.
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Le problème avec Masterton (du peu que j'en ai lu), c'est que le côté horrifique est totalement foutu en l'air par des dialogues totalement hors de propos et des situations parfois très ridicules. J'ai abordé la lecture en m'attendant à un côté épouvante bien exploité, mais c'est plus comique qu'autre chose finalement. Surtout la deuxième moitié.
Et puis dans l'ensemble (sans parler de l'aspect surnaturel de l'histoire), c'est totalement WTF, genre le plombier se tape tout le boulot avec des policiers à la ramasse.
Aucune crédibilité.
Si vous voulez lire cet auteur, je vous conseille plutôt "la nuit des salamandres" qui est excellent.
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C'est mon second essai avec cet auteur, et je ne suis pas parvenu à finir ce livre, il y a trop de description, de lieu, d'actions qui alourdissent l'intrigue, mais cela n'engage que moi. j'ai refermé le livre au milieu, ce qui ne m'arrive que très rarement, mais je n'éprouvais aucun plaisir à ouvrir le livre, j'y reviendrais peut-être plus tard.
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Etrange roman que voilà car une fois n'est pas coutume la finale est bonne et le reste quelque peu boueux ... on sent que l'envire de faire référence au Maître de Providence est là ... mais ça frise souvent l'incongruité ... les créatures crabe sont risibles, seul Cthulhu s'en sort même si sa physique en subira quelques dommages ... la finale extrême (les dernières lignes) sont idiotes et peu propices à une seconde lecture ... un faible roman de la part de Masterton ... un peu dans l'axe de la maison de chair ou du trîone de Satan ...
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Hello, bien écrit, histoire très originale un pur moment de peur !!!
je les lue seul la nuit j'ai vraiment angoissé mais c'etait carrément flippant mais géniale je le recommande vivement !!
marquise66
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Date de sortie
Les puits de l'enfer
- France : 1991-12-01 - Poche (Français)
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Résumé
L'eau du robinet était colorée, jaune, légèrement verdâtre.
Elle n'avait pas de goût. Juste une très faible odeur de poisson. Peut-être n'aurait-il pas dû en boire. La nuit, il fit un rêve stupide : il nageait dans une eau très sombre et il voulait remonter à la surface, mais cela lui était impossible. Parce qu'il n'y avait pas de surface... parce que cette eau se trouvait sous terre, sous des tonnes et des tonnes de roches... Le matin, la transformation avait déjà commencé...
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