Les quartiers de New York, Tome 1 : Boulevard Sutphin

Une très bonne lecture ! Les deux sont super ensemble, la «décente » de Michael était poignant et bien écrit mais sa a pris le pas sur la relation dans le sens où une fois sortie il se voix puis l’histoire et fini alors que ben il sort tout juste vraiment tout juste ensemble… donc un peu beaucoup sur ma fin que je trouve bâcle, j’espère les voir dans le tome 2 et espère aussi la traduction des suivants.

A 32 ans, Michaël Rodriguez et Nunzio Medici partagent depuis 20 ans une amitié fusionnelle. Issus tous les deux d'un quartier malfamé du Queens, ils sont maintenant professeurs et exercent au sein de la même école. Ils partagent même leur orientation sexuelle, mais là ou Nunzio a fait un coming-out tonitruant à une famille violente, Michaël est encore dans le placard : il vient de perdre sa mère d'un cancer et est retourné vivre dans la maison familiale pour garder Raymond, son jeune frère de 25 ans à l'oeil, celui-ci trop couvé par leur mère est trop immature pour s'occuper des factures et du quotidien. Il n'est même pas capable de chercher du boulot et passe sa journée à jouer aux jeux vidéos.

Un soir de juillet, alors que Michaël et Nunzio sont, comme souvent, en boîte et plus que fortement alcoolisés, les choses dérapent : une partie à trois chaud bouillante avec un blondinet sexy va redistribuer les cartes de leur amitié. Bien sûr, les deux hommes sont depuis des années très tactiles l'un avec l'autre, mais ils s'étaient contentés jusque là de parfois s'occuper de leur partenaire respectif du moment dans la même pièce, côte à côte, sans se toucher... Au début, rien ne semble avoir changé, d'autant que Michaël a d'autres chats à fouetter : son père a décidé de revenir s'installer dans la maison familiale, en phase terminale d'une cirrhose, et la situation est explosive avec Raymond, qui refuse le retour d'un père qui n'a fait que des apparitions sporadiques dans leurs vies, se contentant de passer pour taper sur ses fils ou sa femme et de repartir avec le salaire que la malheureuse s'acharnait à gagner en cumulant deux emplois. Et suite à ce retour, Michaël est obligé d'annuler ses vacances d'été en Italie avec Nunzio, qui part tout seul après avoir essayé de le faire changer d'avis.

La rentrée scolaire est difficile : Michaël a passé son été à tenter d'oublier dans l'alcool sa vie quotidienne à la maison et à s'efforcer de ne pas penser à ce qui s'est passé en juillet. Mais la vie lui joue un drôle de tour : le nouveau professeur, qui se trouve être en plus son supérieur hiérarchique et qui prend le poste de Nunzio, qui passe dans un autre groupe que lui, n'est autre que le blondinet sexy de juillet, David. Et l'attitude de Nunzio le perd encore plus : l'attraction est trop forte, le souvenir de ce qui s'est passé est trop présent et les câlins amicaux dérapent en quelque chose de beaucoup plus sexuel. Michaël est perdu, il se noie, il perd pied et tente de surnager en avalant des anxiolytiques qu'il fait passer à grand coup de vodka, il refuse de perdre la relation qu'il a avec Nunzio à cause de leur entente sexuelle, sans réaliser qu'il pourrait tout avoir... Et le dernier coup du destin risque de le faire basculer définitivement...

Dès le premier chapitre, l'auteur donne le ton : la scène du trio entre Nunzio, Michaël et David est chaude comme une baraque à frites et on sent bien que ça va être torride tout du long. La fragilité de Michaël apparait dès le départ et avec l'enchainement des coups que la vie lui envoie, on sent bien que ça va partir en vrille très fort. La relation entre les deux hommes est forte et intense, mais ils sont aussi tellement tendres et touchants, tellement liés et complémentaires. C'est tellement évident que Nunzio veut plus, est prêt à plus, même si on a pas de chapitre selon son point de vue, l'auteur arrive à vraiment bien le retranscrire.

J'ai adoré ce duo, moi qui apprécie la souffritude, j'ai été bien servie sur ce coup-là. L'auteur nous envoie du lourd, que ce soit dans les scènes intimes torrides, dans la relation entre les deux protagonistes, dans les personnages secondaires (David, Raymond, le père des Dominguez, les collègues profs, ...), dans la lente et inexorable descente aux enfers de Michaël... j'ai été embarquée et seules les coquilles présentes tout au long de ma lecture m'ont un peu gênée.

Mais ça ne m'empêche pas de me jeter sur le tome suivant, qui met Raymond à l'honneur, ce petit frère qui a appris à murir avec les épreuves tout au long de ce premier tome.

Dès que j'ai lu le résumé, j'ai su que ce livre serait un coup de cœur ! Je ne me suis pas trompée. Je vais suivre cette série et cet auteur !

Un peu déstabilisée au départ par le récit à la première personne, je me suis très vite immergée dans l'histoire. De prime abord, cela pourrait être une histoire banale de "friends tout lovers" mais les choses ne sont pas simples avec Michael et Nunzio, meilleurs amis depuis deux décennies. Une seule nuit débridée où ils participent à un threesome torride suffira pour tout changer dans leur amitié. Et les conséquences ne seront pas faciles à gérer pour Michael qui doit en plus faire face à des problèmes familiaux. S'en suit une lente et insidieuse descente aux enfers. Tout se passe sur plusieurs mois et le récit est assez lent. Il n'y a pas d'actions à proprement parler. On a surtout accès aux pensées de Michael, ses états d'âme, ses doutes... Car contrairement aux autres récits qui alternent les points de vue, nous n'avons ici que celui de Michael. Ça serait selon moi le seul petit défaut que ne pas avoir le point de vue de Nunzio. Encore que cela permet une meilleure immersion dans la tête de Michael. Et sincèrement, il est touchant ce personnage. On a envie de l'aider, le secouer (parfois !) et lui souhaiter tout le bonheur possible avec Nunzio. Mais bien évidemment le chemin est long avant de pouvoir y parvenir.

Et Nunzio est tout aussi émouvant. Sous ses airs de tombeur, ce bel italien est en fait pétri de doutes, de fragilités. Il a l'air fort mais est en fait extrêmement vulnérable quand il s'agit de Michael. Leur amitié est forte, intense et très fusionnelle au final. Elle dure depuis vingt ans. Mais pour autant, est ce que cela n'a jamais été que de l'amitié ? L'un le sait, l'autre mettra plus longtemps à prendre conscience. Même si au fond, peut-être l'a t-il toujours su.

Il faut aussi noter combien les quelques scènes intimes entre les deux hommes sont belles, très bien écrites et sensuelles et torrides à souhait. La première entre les Michael, Nunzio (et David) est superbe. J'ai adoré ! On voit tout de suite l'alchimie entre les deux. L'attirance est indéniable et les deux ensemble, c'est explosif.

Petit bonus sympa, le fait d'en apprendre un peu plus sur le système scolaire américain. J'ai beaucoup aimé les scènes se déroulant dans l'école. Avec David et Michael notamment et leurs visions différentes des choses sur le système. Très intéressant !

En bref un excellent moment de lecture. Je n'ai pas lâché ma liseuse avant la fin. Tout me paraissait secondaire face à l'histoire de ces deux amis... Cela donne envie de lire la suite de la série. En espérant que le reste des tomes sera un jour traduit ! Bon, je me console en me disant qu'il y a au moins le second tome.

J'ai adoré ce livre qui traine depuis des mois dans ma PAL.

La relation des deux amis est incroyablement forte. Mikey m'a touché par sa douleur. Les émotions des personnages sont puissants. On ressens leurs détresse.

Ce n'est pas un coup de cœur mais j'ai tout bonnement adoré cette histoire.

Boulevard Sutphin est vraiment sympa.

J'ai bien aimé le mélange de romance et d'humour avec les thèmes de l'addiction (de manière generale) ainsi que de l'homophobie. J'ai adoré découvrir Micheal et voir comment il essaye de combattre ses démons. En faite, j'ai bien aimé la façon dont l'auteur a évoqué l'alcoolisme, qui est assez proche de la réalité.

C'est un très beau livre et je le conseil vivement.

J'ai adoré ! J'ai aimé la relation des deux amis, cette amitié intense qui ne les a jamais quitté. La descente aux enfers de Mickaël, le soutien de Nunzio, ce saint !!! J'ai apprécié que l'auteur reste réaliste et qu'il ne cède pas aux clichés des amis qui se tombent dans les bras au moindre effleurement. Les scènes de sexe sont à la hauteur de leurs émotions, écrites par un homme pour des hommes. C'est incroyable comme on se projette, tant les sujets abordés sont éprouvants, jusqu'à la fin on retient son souffle sur leur devenir ! Il ne manquait plus que le point de vue de Nunzio et c'était parfait.

Franchement j'ai adoré ce tome. Le seul avis que j'en avais entendu était négatif donc j'avais peur de le commencer, et enfaite j'attendais toujours la déception ... qui n'est jamais arrivé.

On est dans un univers sombre. L'auteur nous parle très bien de la facilité à descendre en enfer même pour des gens "bien", à quel point on peux ne pas se rendre compte de ce qui se passe. On se prend aussi quelques vérités bien placées! Et c'est ce qui m'a fait mettre ce livre en coup de cœur. Ca et Nunzio bien sur. Cet être à vif qui cache son débordement d'amour.

Rajouter à ça des scènes de sexes digne de la réputation de Santino Hassell, et il y a le combo gagnant pour moi.

Je plonge direct dans la suite

Disons le de suite, j’ai craqué pour Nunzio. Je me suis rapidement attaché à ce personnage dont j’aurais bien aimé avoir le point de vue sur certaines situations. Quant au personnage de Michael, pas facile pour lui de se sortir du modèle familiale. J’ai aimé cette histoire sans faux-semblants, d’un homme qui voit sa vie tomber en morceau et qui finalement va devoir tomber au fond du trou pour réagir, se poser les vraies questions sur lui-même.

Ce qui me plait dans ce livre aussi, comme dans le premier tome de ‘’Rencontres Virtuelles’’ du même auteur, ce sont les scènes de sexe qui changent du schéma habituel des livres M/M, elles font plus authentiques.

Je lirai rapidement le second tome.

( peut y avoir des légers spoiler /!\ )

Alors, que puis-je dire de ce petit livre ? Mickey  alias  Michael et Nunzio sont meilleurs amis depuis plus de 20 ans. Premier point : nous avons donc deux personnages gay qui gèrent leur homosexualité complètement différemment, car l’un assume tandis que l’autre a plus de mal, surtout quand cela concerne Nunzio.

Ils sont tous les deux professeurs, ce qui ne les empêchent pas de se transformer, le soir, en véritables ados lorsqu’ils font la fête, ce qui correspond souvent à de la boisson et des coups d’un soir. Ils sont très proches et partagent presque tout. 

Mais la vie de Mickey est plus difficile qu’on ne le pense. Une mère décédée, un père absent et alcoolique et un frère, Ray, trop immature qui ne peut rien gérer tout seul. D’ailleurs un beau jour il débarque chez Mickey dans l’urgence pour lui annoncer que leur père est de retour. Les choses se compliquent à cet instant, il va évidemment y avoir des haut et des bas entre les deux frères et le reste de la famille qui est un peu « homophobe ». 

Une chose importante à savoir sur Mickaël, c’est qu’il cache son homosexualité aux siens, d’où les moments blessants qu’il lui arrive de vivre à chaque repas de famille quand ceux-ci se montrent très irrespectueux en sa présence.

Michael va devoir se battre contre ses démons, et supporter son frère immature qui râle sans arrêt de la présence de leur père qui se plonge dans l’alcool chaque soir, jusqu’à se noyer dedans. 

Après une soirée trop arrosée avec Nunzio, les choses dégénèrent quand ils rencontrent David en boite de nuit. Leur nuit va être chaude, douteuse, mais très importante sentimentalement pour Nunzio, son meilleur ami. Mickey va finir par remettre ses propres sentiments en question concernant Nunzio. Après tout, ils ont fini par dépasser le stade « best friend » pour en arriver à ce que j’appellerais du « sexe friend ».

Par moment j’ai trouvé quelques longueurs, même si cela ne m’a pas gêné, j’avoue que je « passe » certains passages quand ça devient trop long. Les personnages sont attachants, parfois énervants comme Ray, ou Mickey qui se laisse engloutir par les ténèbres sans réellement se battre.

Nunzio assume, c’est le personnage qui m’a le plus plu dans l’histoire. David va parfois être agaçant mais aussi adorable quand il fait un effort face à Mickey pour l’aider, malgré leur nuit très chaude à trois.

Ray au début m’a un peu agacé avec ses "oui, mais", à répétition ! Il m’a vraiment fait l’effet d’un gamin qui ne veut pas grandir, et pourtant dès que les choses vont mal pour son frère il devient enfin un adulte, assume et l’aide en retour. J’ai bien aimé ce Ray là :).

Ensuite, la famille de Michael, son père, son oncle, sa tante, tout l’orchestre !, ils m’ont tous agacé à un point !!! Je voulais leur fermer le clapet et tous les mettre dehors avec un bout coup de pied ! Brrrrr le genre de famille qui ne plaît à personne, donc personnellement je n'ai pas envie de m’étaler sur eux.

Pour finir, je dirais que j’ai passé un bon moment malgré quelques longueurs. Santino Hassell a une très belle plume qui me plaît beaucoup, du coup j’ai envie de savoir ce qu’il va se passer dans le tome 2 : va-t-on revoir Mickey et Nunzio ? J’ai hâte de le découvrir. Du coup, à mon avis vous pouvez vous laisser tenter par ce livre.

Lu sur les conseils de ma sœur, il m’aura fallu une demi-journée pour le terminer.

Loin d’être aussi excellent qu’elle me l’a vendu, ce livre n’en est pas moins intéressant et sympa à lire.

Dès le début de l’histoire on comprend rapidement que les relations entre Michael et sa famille sont plus que tendues. Entre son petit frère qui reste à la maison sans chercher de travail, le décès récent de sa mère et son père alcoolique qui décide de revenir vivre avec eux, on comprend qu’il ait de quoi péter un plomb.

Cependant, tout au long du livre, on est témoin du changement et de l’évolution de Raymond, le petit frère. S’il n’est qu’un personnage secondaire, il n’en reste pas moins un de celui que je préfère. Bien que ce soit de force, il a su prendre sa vie en main.

Quant à Michael, j’avoue avoir eu beaucoup de mal avec son côté geignard. Et ça s’est renforcé à la moitié du livre. A vrai dire, j’ai toujours eu du mal à comprendre les gens qui pensent qu’ils ne peuvent pas passer une soirée sans se mettre une murge.

Et c’est ce qui m’a le plus dérangé dans ce livre : que les personnages se mettent minables tous les soirs et carburent à l’alcool. Quel intérêt franchement ?

Après d’accord, pour Michael l’auteur a voulu lui faire prendre conscience de sa dépendance (y voir là un message subliminal pour tous les alcooliques notoires ?).

Par contre, j’ai beaucoup aimé le personnage de Nunzio. C’est le genre d’ami sur lequel on peut compter dans n’importe quelle situation.

Sinon, j’ai beaucoup apprécié l’histoire autant que l’écriture de l’auteur. C’est fluide, bien raconté et les sentiments des personnages sont bien écrit. J’ai beaucoup aimé suivre la descente aux enfers de Michael. L’auteur a vraiment sur décrire son mal être et ça rend le texte d’autant plus crédible.

En bref, je dirais que c’est une histoire très sympa bien que loin d’être carrément transcendante. Elle fait passer un bon moment (les scènes de cul sont particulièrement bien écrites et carrément bouillantes ^^) Avis aux amatrices/teurs !!