Extraits

-Eh la grosse§ rugit elle. je peux savoir pourquoi tu regardes mon mec de cette façon.

Mina rougit violement, mais je vois flamber une lueur de colère dans ses prunelles et je jubile que deux filles se crêpent le chignon pour moi.

-Oh pardon ! sussure Mina, je suis désolée. C'et parce que ton compagnon ressemble étrangement à quelqu'un que j'ai rencontré dernièrement et il m'a .....fasciné.

Cissie se détend tandis que je souris. Brave Mina , elle joue le jeu en faisant mine de ne pas me reconnaître.

-Ouais, c'est normal§ répond cissie en triturant ces cheveux . Il fait cet effet sur toutes les femmes. Tu l'a rencontré où ce fameux gars?

-Au zoo, poursuit Mina en me lançant un coup d’œil glacial. Il se trouvais dans la cage des babouins et se pavanait devant ses femelles . Il en a pointé une du doigt , a bombé le torse, s'est caressé les couilles avant de frapper ses pectoraux du poing dans la plus parfaite représentation du mâle.

Cissie se met à rire. la connaissant, elle n'a pas compris l'allusion de mina, mais elle ne m'a pas échappé. Ainsi, elle me considère comme un primate

- Je suis à deux doigts de te sauter dessus, me signale-t-il d'une voix grondeuse en tournant autour de moi tel un rapace prêt à fondre sur sa proie. Alors, sois claire et précise, Bébé, qu'attends-tu de moi ?

Ma poitrine se soulève et s'abaisse rapidement... J'ai pensé à cet instant encore et encore pendant que je patientais dans la voiture, tremblante à l'idée que je le perde sans avoir éprouvé de plaisir dans ses bras, uniquement de la douleur, et je m'étais jurée que s'il revenait, je m'offrirais à lui.

- Je veux que tu effaces toute trace de ton viol, murmuré-je. Je veux que tu me fasses découvrir ce que peut être le plaisir dans tes bras.

Point de vue de Falcon

Sans même en prendre conscience, je viens de la gifler. Elle pose sa main sur sa joue et n’ose plus bouger. Elle tremble, ses yeux sont remplis de larmes, mais je m’en moque. Je veux qu’elle comprenne qu’elle est à moi.

– Dès le moment où j’ai posé la main sur toi, ta vie m’appartenait, susurré-je en la coinçant entre mon corps et le mur.

Je lui caresse les seins, le ventre, son entrejambe.

– Tout ça est à moi. Personne n’a le droit de mater ni même de toucher. À compter de cet instant, tu fais partie des Rapaces.

Chapitre 3 :

Falcon

«…

— Je te le déconseille ! grondé-je.

— Et pourquoi ?

— Parce que je n’ai aucun problème à faire preuve de violence envers une femme, surtout si elle me défie. Et que si tu joins le geste à la parole, tu lécheras ta salive jusqu’à ce que je sois nettoyé, est-ce clair ?

— Alors, fiche-moi la paix, me supplie-t-elle. Je ne t’ai rien demandé, je me contente de faire mon job. Jusqu’à présent, nous avions une relation saine de serveuse à client. Tu venais, tu commandais, je te servais et tu m’ignorais…

Elle a raison, mais tout a changé au moment où ce type est entré. Elle m’a fait basculer dans la folie en m’ignorant à mon arrivée alors que je n’avais d’yeux que pour elle. Je ressens une telle… jalousie, que je la lâche uniquement pour écarter les pans de son chemisier d’un geste brusque.

— Je te veux, grondé-je en la fixant tandis qu’elle tente de protéger sa poitrine de mon regard.

— Et moi, mon souhait est d’être riche et belle, mais on n’a pas tout ce qu’on désire dans la vie, me rétorque-t-elle en criant.

...»

Prologue :

«…

Les rapaces:

Une bande de potes depuis des années, plus souvent devant le bureau du dirlo qu’en cours...

Notre credo :

Les petites frappes… on les bute.

Les salopes… on les nique.

Les timides… on leur flanque la frousse,

On tire les cheveux des gonzesses,

On se moque des filles un peu rondes — même si on n’avouera jamais qu’on bande pour elles.

On bousculera les pédés — y compris si certains d’entre nous sont bi, mais ça, personne n’a besoin de le savoir.

Notre but dans la vie :

Faire chier un max de gens.

Notre devise :

Plutôt la mort que le déshonneur !

Quant à moi, où est-ce que je me situe  ?»