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Première rencontre avec Ian:

Au téléphone, je n’avais pas demandé à Ian comment j’allais le reconnaître, mais j’étais prête à parier qu’il serait le seul vampire des lieux. Dans le cas contraire, autant dire que j’allais au-devant de problèmes bien plus graves que son anonymat. Finalement, non, il était là. Je le vis à travers la vitre et le reconnus avant même de l’entendre ou de sentir son odeur. Ça devait tenir à son maintien parfait (chose rare chez les hommes de nos jours) ou peut-être à la manière dont ses longs cheveux gris étaient savamment disposés sur ses épaules. Ses fins doigts pâles enserraient le pied d’un verre à vin avec une délicatesse dont nous, vampires, savons faire preuve lorsque nous tenons un objet fragile. Parfois, nous ne connaissons pas notre propre force.

Je m’engouffrai à l’intérieur et passai devant une serveuse à qui j’adressai un hochement de tête indiquant que j’allais me débrouiller seule. À moins que mon geste ne lui ait signifié que je n’étais qu’une sale conne agressive et impatiente. Peu importe, je n’avais pas besoin d’aide pour trouver ma table. Mon rendez-vous professionnel portait des lunettes. Pas vraiment des lunettes de soleil, mais elles étaient teintées en bleu. Les verres ne masquaient pas ses yeux et je me demandai donc pourquoi il prenait la peine d’en porter.

— Madame Pendle ? (Il ajouta un point d’interrogation superflu après mon nom alors qu’il se levait de sa chaise pour me saluer. Il me tendit sa main, que je serrai.) Monsieur Stott. Ou Ian, comme vous préférez.

Il me fit signe de m’asseoir face à lui. Alors que je m’installais, il poursuivit :

— Vous êtes pile à l’heure. Je vous remercie de me rencontrer si rapidement.

— Je suis toujours à l’heure, minimisaije, et généralement en avance. Et je vous remercie d’être resté hors de mon appartement.

Il fronça légèrement les sourcils derrière sa monture cerclée.

— Je vous demande pardon ?

— Vous savez manifestement où j’habite, mais vous vous êtes donné la peine de rester discret à ce sujet. Pour vous dire la vérité, je ne sais toujours pas trop comment le prendre. D’habitude, on me contacte par le biais d’une tierce personne.

Je suspendis négligemment ma veste au dossier de ma chaise et posai mon sac sur le sol, près de mes pieds.

— Oh.

Il prit une gorgée de vin et une serveuse remarqua que je n’avais pas été servie. Je commandai un verre de blanc non pétillant et lorsque la serveuse se fut éloignée, je répondis :

— Oh ? C’est tout ce que vous trouvez à dire ? Si j’étais une femme d’un autre genre, j’aurais sans doute perçu votre invitation comme une menace.

...

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Je fis tout ce que je pus pour ne pas me liquéfier de soulagement sur le sol. L'espace d'un instant, je l'envisageai. Après tout, le linoléum n'avait-il pas été inventé pour faciliter le nettoyage ? Mais je m'en abstins finalement.

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- Est-ce qu'il te faut toujours autant de temps pour te préparer ?

- Non, répondis-je en examinant le contenu de mon sac.

Des crochets à serrure, des coupe-verre, une petite arme à feu (un 22 mm, plus pour le spectacle que pour sa puissance de feu) avec des munitions de rechange, une enveloppe remplie de billets, mon téléphone portable jetable le plus récent, des clés de menottes et du film adhésif, parce qu'après tout, on ne sait jamais. J'ai déjà utilisé ce truc comme corde de rappel, comme moyen de contention, et bien plus encore. Une fois, je m'en suis servie pour fixer un collier en diamant sur ma cuisse à la manière d'un porte-jarretelles, parce que je n'avais pas d'autre moyen de le transporter. Comme le disait une des mes vieilles connaissances, « Le scotch, y'a que ça de vrai. » Je ne suis pas sûre qu'il parlait du même scotch, mais on lui pardonne.

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Je posai la main sur son bras dans une tentative risquée, mais il ne s'y opposa pas, ni ne se raidit, comme le font certains gars lorsque vous les touchez, de peur que vous pensiez qu'ils puissent relâcher leurs muscles de temps à autre.

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Bon, il savait où j’habitais, mais il respectait mon espace. En apparence du moins. Je sentis à nouveau une décharge électrique me parcourir et je me demandai s’il était juste là, dehors, ou de l’autre côté de la rue, ou en bas, ou caché dans une armoire. Obsédée par cette idée, je me ruai sur le placard de l’entrée et l’ouvris à la volée pour vérifier. Des silhouettes brunes, noires et grises comme d’habitude, mais pas la moindre trace d’un rôdeur bipède. Mon soulagement dura environ cinq secondes. Puis, je me remis à scruter la pièce d’un regard affolé et suspicieux. J’attrapai un grand couteau noir (mon préféré), un joujou en acier au carbone d’une trentaine de centimètres, et ouvris la porte de la salle de bains d’un coup de pied. Vide. Seule nouveauté, un carreau fissuré sur le mur au niveau de l’impact de la poignée. Génial. Trop nerveuse pour m’arrêter dans mon élan, je courus jusqu’à la chambre pour inspecter la penderie. De nouvelles formes brunes, noires et grises. Mais pas d’intrus. J’entrai en trombe dans la cuisine. Le garde-manger ne présentait aucun danger. La chambre d’amis, bien évidemment ! Mais elle était également vide de tout hôte indésirable, comme mon inspection fracassante me l’apprit rapidement. Une fois ma crise de névrose passée, je me sentis comme une idiote.

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« Je ne vis pas de lunettes de vision nocturne, et pourtant, jamais il ne trébucha alors que cette poutre ne devait pas faire plus de vingt centimètres de large. Génial. J’avais affaire à un ninja nyctalope. Était-il armé ? Impossible à dire. Il n’essayait pas encore de se défendre et semblait chercher à s’échapper, ce qui était une bonne idée de sa part sachant que dès que l’aurais attrapé, j’avais l’intention de lui faire du mal. Et pas qu’un peu. »

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Si je vous racontais les trucs de dingue que mes clients me demandent de voler, vous n’en croiriez pas vos oreilles.

Des vieux trucs, des neufs aussi. Des trucs chers, des trucs rares, des trucs bien dégueulasses même.

Ces derniers temps, c’était des trucs vraiment pas nets.On a tous entendu parler de personnes qui regrettent leurs tatouages. Eh bien moi, je préférerais vivre une éternité avec un Titi gravé sur le cul plutôt que de savoir qu’il existe un film de boules dans lequel mon nom est cité au générique, et mon compte en banque me dit que je ne suis pas la seule dans ce cas. J’ai dû récupérer trois sextapes au cours des huit derniers mois, et une affaire du même type m’attend encore sur le coin de mon bureau.

Malgré tout, je pense que je vais dire au quatrième d’aller se faire voir. Peut-être même que je vais tout laisser tomber. Ils me donnent l’impression d’être un chasseur de primes d’assurances, ou l’un de ces tocards de privés qui gagnent leur croûte en espionnant des épouses infidèles, et il n’y a rien de glorieux là-dedans. Pour être rentable, ça l’est, mais il n’y a aucune dignité à vivre de la sorte, et je n’ai pas besoin d’argent à ce point.

En fait, je n’ai pas besoin d’argent tout court. Ça fait près d’un siècle que j’évolue au milieu de ce cirque, et ça m’a laissé le temps de me constituer un bon petit matelas.

Je suppose que vous vous demandez pourquoi j’accepte des affaires aussi douteuses, si c’est pour m’en plaindre. Ça ne peut pas être simplement par ennui, n’est-ce pas ? L’ennui ne peut pas expliquer pourquoi je suis entrée par effraction (et de bonne grâce en plus) dans la chambre d’un quinquagénaire amateur de peluches en uniformes de Star Trek.

Peut-être que je devrais me pencher un peu plus sur la santé mentale de celui-ci, d’ailleurs.

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