Le Repaire des rats

J’ai été mâché, dévoré, même disséqué par ce roman. Je dirais même griffé…

En fin de compter, je me suis laissé emporter par le récit. Mais je n’ai pas été pétrifié ni angoissé… Je m’attendais à toutes les étapes et la fin est si évidente.

Je me suis aperçu que je n’avais pas lu « les rats » avant de me plonger dans celui-là. Et bien, je pense que j’en resterai là…. Pour les rongeurs.

J’ai lu de cet auteur « les autres », un livre qui m’a marqué, donc M. Herbert notre rencontre ne fait que commencer…

Bonne lecture !

Se déroulant quatre ans après la peste noire, le second tome de la trilogie nous arrive enfin dans les mains. Un peu plus long, certes, mais avec un arrière-goût de déjà-vu.

Nous sommes dans une forêt peu éloignée de Londres, et le héros a changé. Dommage, je l'aimais bien, le premier. Nous voilà donc dotés de Luke Pender. Du coup, longue introduction de mise en place et présentation des personnages dont on se serait un peu passés, des scènes de sexe, dont on se serait passés aussi. Ah, on est gâtés au niveau des descriptions.

Hormis ceci, bien entendu, les rats qui ont survécu à l'extermination précédente (des mutants, bah oui, il fallait s'y attendre.) Lesdits rats étaient bien planqués, attendant leur heure... et là voilà arrivée. Tremblez, carcasses, tout ce qui leur tombe entre les pattes est massacré illico presto. C'est violent, sanglant, et là encore très bien détaillé.

On ne peut pas dire que ce roman soit mauvais, mais si on le lit de suite après le premier, comme je l'ai dit en début de commentaire, la forte impression de resucée nous poursuit tout au long de notre lecture. Bonne trilogie donc, mais avec une nette préférence pour les premier et troisième tomes.

Le premier roman de cette trilogie est réussi, le second que voici l'est tout autant, l'auteur nous remettant ça avec encore plus de délectation.

Les scènes d'horreur sont formidablement bien décrites, et il est impossible de rester insensible au cauchemar des pauvres victimes.

A éviter pour les âmes sensibles. Pour les autres, appréciez le carnage !!

Les rats n’ont pas tous été exterminés, il en reste cachés dans une forêt. De là, ils se multiplient. Et ils ont faim. De chair humaine. Le cauchemar va recommencer et les autorités, aidées par l’armée, munie de mitrailleuses et de lance-flammes, vont devoir faire face au retour de ces super rongeurs mutants. Est-ce que ce sera suffisant ? Aussi bon que le premier tome, j'adore.

Cinq ans après que les énormes rats noirs aux dents d'hachoirs avaient confronté les londoniens, voici qu'ils réapparaissent dans une réserve naturelle fortement boisée, non loin de Londres, dans l'unique but de se repaitre succulemment de chair humaine...Autres lieux, autres personnages (en dehors d'un politicien toujours aussi patelin et un scientifique-commercial avide de gloire)... même histoire...Herbert nous a concocté une ragoûtante génoise sanglante garnie de deux scènes érotiques, surmontée d'une romance (qui se construit en trois semaines, peuh !). Sexe et sentiments mis à part (parce que ce n'est pas ce que je cherche dans un livre d'horreur), l'histoire se lit agréablement mais n'est certes pas aussi captivante que le tome précédent. On connaît désormais les bestioles monstrueuses que des valeureux essaient de trucider par tous les moyens et l'effet de surprise est passé. D'autant que, dans ce 2e tome de la trilogie, l'auteur a mijoté allègrement sur la même intrigue que dans "Les Rats" et ne nous sert au bout du compte rien de nouveau hormis quelques délicieux frissons bienvenus.Et donc, au final... même pas peur !

Quelques années plus tard dans la forêt d'Epping dans la banlieue de Londres, des signes avant-coureur ne sont pas de bons présages pour l'avenir. Des animaux se font trucider, quelques humains aussi. Mais la société de dératisation accompagnée des militaires enrayent la menace avec des gaz. Mais Quelques rats arrivent à s'en sortir car le repère ne se trouvaient pas dans les égoûts mais dans la cave d'une porcherie...

Cette deuxième partie n'est pas du même niveau que la première partie. On a l'impression que l'on a fait un copier-coller dans un autre environnement. Il manque un renouvellement. Les descriptions des scènes sont toujours assez bien faite. Et la première scène d'amour décrite sur plusieurs pages est vraiment bien écrite. Il est vrai que le niveau est en chute libre sur cette deuxième partie et c'est dommage.

Encore une fois, les humains arrivent à exterminer les petits rats sympathiques (snif).

Un Rat ça va, deux Rats, bonjour les dégâts...

L'auteur reprend le cocktail qui a fait le succès de premier tome et une fois de plus ça fonctionne! L'histoire est toujours autant angoissante et pleine de suspens.

Quatre ans après les évènements survenus dans Londres, et une extermination, quelques rats ont survécu et se sont cachés dans la forêt d’Epping. Ils ont appris à y vivre en retrait, tapis dans un repaire. Une nouvelle génération de rat se met en place avec une hiérarchie, ils sont plus prudents, plus malins. Jusqu’au jour où ils recommencent avec hardiesse à sortir de leur cachette, et ont à nouveau besoin de nourriture et donc de chair humaine !!!!

Contrairement au premier tome de cette trilogie, qui était vraiment axé sur l’horreur, « le repaire des rats » donne des scènes moins gores et sanglantes bien que toutefois angoissantes à souhait. L’histoire est plus centrée sur la montée en puissance du suspense. L’angoisse monte crescendo. On assiste concrètement à l’organisation des personnages pour interagir à de nouveaux évènements tragiques, mais aussi à celle des rats qui nous est davantage précisée.

Alors bien sûr, cette fois encore le combat va être très dur et acharné, et promet encore une fois une belle suite.

Cette série est vraiment immonde!!!

Beurk! Des rats partout, vous imaginez? J'ai failli courir aux toilettes pour vomir d'horreur!

Excellent ce deuxième opus, il faut absolument lire le premier. L'horreur est palpable à tout moment et les humains ne comprennent rien...