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— Quelle femme saine d’esprit accepterait d’épouser un homme avec votre physique ? murmura-t-elle.

— En quoi est-ce un problème ?

— Vous êtes par trop séduisant. Les autres femmes vont flirter avec vous et tenter d’attirer votre attention.

— Elles le font déjà, admit-il ingénument. Je n’y fais même plus attention.

— Moi, j’y ferai attention, et je détesterai cela. Et cela risque d’être terriblement ennuyeux d’avoir jour après jour une personne aussi parfaite sous les yeux. Je vais prier pour que vous preniez du ventre ou que vous perdiez quelques dents – cela dit, je suis sûre que vous seriez encore magnifique.

Il rit de bon coeur.

— Je vais peut-être perdre mes cheveux.

— Y a-t-il des chauves dans votre famille ?

— Pas que je sache.

— Alors ne me donnez pas de faux espoirs, s’il vous plaît.

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Milady,

Je détiens votre pantoufle en otage. Si vous voulez la revoir, venez seule dans le grand salon. Chaque heure de retard coûtera un ornement à votre chausson.

Saint-Vincent

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— Dites-moi la pire des choses vous concernant, lâcha-t-elle tout à trac.

Il parut soudain mal à l’aise et presque… honteux.

— Je vous le dirai, mais je préfère en discuter plus tard, en privé.

— Cela a-t-il un rapport avec… les femmes ? hasarda-t-elle, saisie d’une soudaine appréhension.

Ses pires craintes allaient-elles se vérifier ?

— Oui.

Oh, Seigneur, non, non !

Trop bouleversée pour tenir sa langue, elle s’exclama :

— Je le savais. Vous avez la vérole !

Gabriel lui jeta un regard surpris et renversa le carquois. Les flèches s’éparpillèrent sur le sol.

— Quoi ?

— Cela ne m’étonne pas. C’était couru d’avance. Il y en a tellement. La vérole anglaise, la vérole française, la vérole bavaroise, la vérole turque…

— Pandora, attendez.

Il l’attira derrière le remblai de terre pour qu’ils ne soient pas visibles de la maison.

— … la vérole espagnole, la vérole allemande, la vérole australienne…

— Je n’ai jamais eu la vérole, l’interrompit-il.

— Laquelle ?

— Toutes.

— Vous les avez toutes ? gémit-elle, les yeux écarquillés.

— Mais non, bon sang !

Il se détourna brusquement et fut secoué par ce qui ressemblait à une quinte de toux incoercible. Le voyant porter la main à ses yeux, Pandora, horrifiée, crut qu’il pleurait. Avant de se rendre compte qu’en fait il riait. Il s’étouffait de rire, et chaque fois qu’il se risquait à la regarder, il repartait de plus belle. Vexée, elle n’eut d’autre choix que d’attendre qu’il se calme. Finalement, il réussit à articuler :

— Je n’ai jamais eu la vérole.

— Aucune ?

— Il n’y en a qu’une.

— Pourquoi lui donne-t-on autant de noms, alors ?

En dépit de son irritation, Pandora se sentait soulagée. Il se permit un dernier gloussement, s’essuya le coin des yeux, puis expliqua :

— Les Anglais l’ont appelée la vérole française pendant la guerre et, bien entendu, les Français leur ont rendu la pareille. Je n’ai jamais entendu parler de la vérole allemande ou bavaroise, mais si cela existe, c’est sûrement un coup des Autrichiens. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais contracté cette maladie pour la simple et bonne raison que j’ai toujours utilisé une protection.

— Que voulez-vous dire ?

— Je parle de méthodes prophylactiques. De préservatifs. Capotes anglaises. Condoms. Baudruches. Au choix.

— Baudruches ? répéta Pandora, interloquée. Mais… ce ne sont pas des intestins de moutons ? On s’en sert pour fabriquer des ballons, n’est-ce pas ?

Je vois mal comment un ballon pourrait vous empêcher d’attraper la vérole !

— Ce n’est pas un ballon. Je vous expliquerai tout en détail si vous pensez pouvoir supporter ce niveau de précision anatomique.

— Hum… ce ne sera peut-être pas nécessaire.

Elle était assez embarrassée comme cela, inutile d’en rajouter.

— Pourquoi diable vous êtes-vous mis dans la tête que j’avais la vérole ?

— Parce que vous êtes un coureur de jupons.

— Pas du tout.

— C’est ce qu’a dit lord Chaworth.

Un brin agacé, il rétorqua :

— Mon père était un coureur de jupons, du moins avant d’épouser ma mère. Et comme je lui ressemble et que je vais hériter du titre, on m’attribue d’emblée les mêmes travers. Mais même si j’ambitionnais d’avoir un tableau de chasse exceptionnel – ce qui n’est pas le cas –, je n’en aurais tout simplement pas le temps.

— Vous avez néanmoins connu beaucoup de femmes. Au sens biblique du terme.

— Tout dépend de ce que vous entendez par « beaucoup ».

— Je n’ai pas de chiffre particulier en tête, s’impatienta Pandora. Je ne saurais même pas…

— Dites-en un.

Pandora leva les yeux au ciel et poussa un soupir bruyant avant de lâcher :

— Vingt-trois.

— J’ai connu moins de vingt-trois femmes au sens biblique du terme, répliqua-t-il sur un ton qui signifiait que la discussion était close. À présent rentrons à la maison, voulez-vous ?

Pandora ne bougea pas.

— Cela signifie-t-il que vous avez connu vingt-deux femmes ?

Les émotions se succédèrent sur les traits de Gabriel : irritation, amusement, désir…

— Non.

— Vingt et une ?

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- … Je n’ai accepté de faire mes débuts dans le monde que pour tenir compagnie à ma soeur Cassandra. De nous deux, c’est elle la plus jolie et la plus raisonnable. Et vous êtes exactement le genre de mari qu’elle espère. Laissez-moi aller la chercher, vous pourrez la compromettre et je serai tirée d’affaire.

Face à sa mine interdite, elle s’exclama :

- Les gens ne s’attendent quand même pas que vous nous épousiez toutes les deux !

- Excusez-moi, mais j’ai pour règle de ne jamais compromettre plus d’une femme par soirée. Tout homme a ses limites, ironisa-t-il.

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— J’ai accepté l’invitation parce que je pensais que je m’ennuierais moins qu’à la maison.

— Mais quelqu’un qui refuse de se marier n’a aucune raison de participer à la saison.

— Ce n’est pas parce qu’on assiste à un bal qu’on se prend pour Cendrillon.

— Pardon, mais quand la chasse est ouverte et qu’on se promène au milieu d’une volée de grouses sur la lande, c’est un peu perfide de reprocher au chasseur de vous prendre pour cible !

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Qui trouverait désopilant de voir une demoiselle jouer les contorsionnistes sur une banquette ?

— Je ne joue à rien du tout, répliqua-t-elle. J’ai le bras coincé et ma robe est accrochée. Et je vous serais très reconnaissante de bien vouloir m’aider à l’enlever.

— Le bras ou la robe ?

— Le bras, bien sûr ! Il est bloqué dans cette stupide dentelle de bois, ces espèces de… de fioribesques !

— On appelle ce motif « feuilles d’acanthe », l’informa-t-il, avant de demander : Quel mot avez-vous employé ?

— Peu importe. J’ai l’habitude de mélanger deux mots pour expliquer ce que je veux dire, mais je ne suis pas censée le faire en public.

— Pourquoi ?

— Parce que la plupart des gens trouvent cela excentrique.

Il eut un rire bas qui provoqua une drôle de sensation au creux de son ventre.

— Pour le moment, chérie, les bizarreries sémantiques sont le cadet de vos soucis.

Il l’avait appelée « chérie » ?

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Votre cervelle ressemble à ces feux d’artifice qui tournent à toute allure…

— Les girandoles ?

— Oui. Ils pétaradent et crépitent, exactement comme vous quand vous jugez sans vous soucier des détails et des circonstances. C’est très bien d’être intelligente, sachez toutefois que ceux qui sont trop futés obtiennent souvent les mêmes résultats que les ignorants.

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Il n’y avait pire solitude que d’être la seule personne à se morfondre au milieu d’une foule joyeuse, songea Pandora, morose.

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Note numéro 34 embrasser, c'est un peu comme ces expériences électriques, quand quelqu'un fait une découverte fascinante, il se fait frire la cervelle dans la foulée

Note numéro 99 les hommes sont comme les bonbons au chocolat. Les plus tentants en apparence on la pire garniture.

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- Le plus important, c’est que je ne promettrai pas de vous obéir. J’en suis littéralement incapable. Il faudra enlever ce mot de notre serment de mariage.

- D’accord, acquiesça-t-il sans sourciller.

- C’est vrai ? Vous voulez bien ?

- Nous le remplacerons par un autre. Bien mieux. Je vous fais confiance.

- Tripoter ? Suggéra-t-elle, un peu haletante.

- Si vous voulez, répondit-il, amusé.

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