Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d’un sang qui n’est pas le sien…
Première expérience avec cet auteur même si ce n'est pas son premier livre. Et je dois dire que ce n'est pas mal du tout.
Il a un style travaillé, particulier. J'aime l'effet un peu poupée russe ou tiroir sur tiroir pour démêler le vrai du faux. Les adeptes de rebondissements sont bien servis. On ne s'ennuie pas malgré un style de rédaction un peu lyrique. Il a réussi à rendre original un classique du genre, la disparition d'enfants.
Bonne découverte pour moi. Je continue avec l'auteur
Un début et un concept incroyables ! Les ingrédients pour rendre l’histoires addictive sont là et on se prête très vite au jeu. Mais la dernière partie m’a laissée de marbre notamment à cause des phrases qui se répètent (plusieurs tournures pour dire la même chose) et du concept poussé à l’extrême au point que je termine le livre sans avoir réponse à tout. C’est une bonne chose que le lecteur continue de se poser des questions, mais selon moi c’était nécessaire. Je m’attendais à ce que le roman parte un peu dans le surnaturel, toujours compliqué d’y rester quand la question de la psychologie / psychiatrie est là…
"Les refuges" est ma première lecture d'un roman de cet auteur et c'est un excellent thriller psychologique. L'histoire est prenante et invraisemblable, quelques peu complexes, il faut pas se perdre en chemin. Les rebondissements et les révélations donnent du rythme au récit. L'écriture est profonde et percutante. On se passionne très vite pour l'histoire de Sandrine même si au début le flux d'information m'a dispersé un peu dans ma lecture, mais une fois que j'avais relié les points avec chaque point, je n'ai pu poser le livre et voulu en connaître le dénouement, au point même d'en avoir oublié l'incipit du livre. On ne ressort pas indemne de cette histoire, le côté psychologique m'a donné à cogiter après la lecture. Complètement déconnecté de la réalité, il y a bien longtemps que je n'avais pas ressenti ce moment d'évasion encore moins dans cette atmosphère particulière.
Ce roman est prometteur et me donne davantage envie de connaître les autres romans de cet auteur.
"Les refuges" a été une très bonne lecture. Mais ce n'est pas le gros coup de cœur que j'espérais en voyant tous les avis que j'ai vus. Un excellent thriller psychologique. C'était entraînant, addictif, rythmé, percutant, immersif, travaillé, complexe et profond avec juste ce qu'il faut de mystère. Cependant, j'ai trouvé cela parfois un peu trop tiré par les cheveux.
Les + :
* L'histoire en elle-même, bien que parfois un peu invraisemblable, était passionnante. J'avais comme Sandrine besoin de savoir ce qui s'était réellement passé dans cet orphelinat en 1949. Mais aussi qui était vraiment sa grand-mère Suzanne. Ainsi que ce qui était ses fameux refuges.
* L'ambiance était sombre et angoissante. L'auteur a parfaitement réussi à me mener en bateau tout le long du roman.
* Les personnages sont très bien travaillés. Ils sont complexes, subtils et profonds. J'ai particulièrement aimé découvrir ces deux femmes liées par le sang qui ne se connaissent pas. Elles étaient toutes deux intéressantes ainsi que les personnages secondaires.
* Jérôme Loubry a indéniablement beaucoup de talent. Une écriture fluide, rythmée, travaillée, immersive et complexe.
Les – :
* Quelques petites longueurs.
* Un peu trop de surenchère par moment qui font que j'avais du mal à croire en ma lecture.
Comment vous dire? Je ne m'en suis pas encore remise. Ce livre était incroyable, si bien construit! Tout d'abord, on découvre une île après la seconde guerre mondiale, où règne une ambiance presque "horrifique", peut-être une créature hante-t-elle les lieux? Puis, changement de balise, partie 2. On découvre un aspect plus médical, psychologique à l'histoire, que j'ai a-do-ré.
Le développement de l'histoire avec ses différentes balises, qui nous guident à travers le roman et l'esprit de tout ses personnages est fabuleux. Tout prend sens au fur et à mesure de la lecture, les moindres éléments sont essentiels pour le déroulé du scénario. Je ne vous dis pas le nombre de fois où je me suis redressée sur mon lit en me disant "mais non?!"... Je me suis fait manipulée du début à la fin.
L'écriture est fluide, je ne me suis pas du tout ennuyée. On se trouve face à plein de détails comme dit précédemment, mais à aucun moment je ne me suis sentie étouffée par un quelconque trop plein.
Je retire une étoile car Spoiler(cliquez pour révéler)(SPOILER), on découvre plusieurs versions de la même histoire, et la dernière, (la vraie?) était peut-être celle de trop et m'a un peu déçue. (FIN SPOILER).
Je ne peux pas dire que j'ai adoré car le récit est très glauque et certaines scènes sont vraiment difficiles à lire. Néanmoins, j'ai trouvé l'intrigue très bien menée, le suspense est bien présent du début à la fin.
Les retournements de situations sont incroyables et inattendus.
J'ai aimé l'aspect psychologique, pour moi ce sont les meilleurs thrillers !
Une aura fantastique plane sur l'histoire.
Attention tout de même aux thèmes abordés car ils peuvent choquer. Il n'y a pas d'avertissement au début du roman. Parmi ceux-ci, sachez que vous retrouverez des scènes de viol et de pédophilie... Pas de descriptions détaillées, mais les faits sont mentionnés et peuvent heurter.
Il s'agit de mon premier roman de l'auteur et je compte bien découvrir le reste de ses écrits !
- 1949 - Valérie est meurtrie par la guerre, promenant son chien sur la plage, elle va faire une terrible découverte.
- 1949 - L'après-guerre, Suzanne s'apprête à partir, comme gouvernante, sur une île pour accompagner des enfants dans un camp de vacances.
Sandrine -1986 - Cette jeune femme va apprendre le décès de sa grand-mère, qu'elle n'a pas connu, sauf au travers des dires de sa mère. Contactée par un notaire, elle va devoir aller sur une île, où sa grand-mère vivait, pour faire un tri dans ses affaires.
Elle y va à reculons, mais va vite se décider pour savoir qui était véritablement sa grand-mère et surtout si elle était réellement aussi folle que sa mère le disait.
Une histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît, qui est scindée en trois parties, l’auteur nous balade entre différents personnages et lieux, mais aussi à des époques différentes.
Une histoire qui ne vous laissera pas indemne, on se demande à chaque page où l'auteur veut en venir, on se pose des questions entre réel et imaginaire, mais jusqu’à la toute fin le doute persiste et l’auteur gagne.
Résumé
Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d’un sang qui n’est pas le sien…
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