Les Reines pourpres, Tome 2 : Les Larmes de Brunehilde

Dans ce second tome, nous suivons la guerre à distance entre Frédégonde et Brunehilde après que la première ait ordonné l'assassinat de Galswinthe, sœur de la seconde, afin de régner aux côtés de Chilpéric.

Si la méconnaissance de cette période permet facilement le roman, l'auteur s'appuie sur une solide connaissance du contexte historique. Il nous raconte toute une époque, les débuts des Francs et de la dynastie mérovingienne. Une époque où la vie humaine a peu de valeur car souvent courte, marquée par les guerres et la maladie. Une époque où les Francs n'ont pas encore complètement adopté la foi chrétienne: s'ils ont parfois des terreurs de dieu, ils sont surtout guidés par le pouvoir et leurs serments ont souvent peu de valeur.

Si vous souhaitez mieux connaître cette époque, je vous conseille donc la lecture de ces deux tomes des reines pourpres.

Oh lala quelle déception ! L'histoire est très bien écrite mais d'après le titre je m'attendais à ce que Brunehilde soit le.personnage principal ! Et qu'on lise son 'expérience'. Son Point de vue ! Pas du tout, du Frédégonde encore ! Déjà qu'historiquement ce personnage est 'déplaisant' de base. On nous en refout une louchée ! Le titre n'est pas du tout raccord !

Ce second roman de la duologie retraçant la lutte sanglante entre les deux reines mérovingiennes s’appuie sur les souvenirs de Brunehilde, qui était apparue tardivement dans le premier opus. Au moment où elle écrit ses mémoires dont des feuillets sont intercalés entre les chapitres, elle attend son exécution : le ton du récit est ainsi donné. La faide (vengeance privée entre deux familles chez les Germaniques, comparable à la vendetta), qu’elle a soutenue pour venger le meurtre de sa sœur, mènera à sa propre destruction ainsi qu’à celle de toute sa descendance.

Cependant, le narrateur met en scène successivement Frénégonde, Brunehilde, mais aussi d’autres acteurs de l’époque comme les différents rois francs, les princes, les dux ou les évêques. L’effet est un foisonnement d’actions, de batailles et de complots, où la faide est oubliée, pour n’être plus qu’un long conflit entre deux rois qui se combattent puis se font la paix. L’influence de leurs épouses ranimera les tensions, dans un contexte d’épidémies qui fauchent de nombreuses vies.

J’avais lu que l’auteur avait initialement prévu d’écrire une saga en plusieurs tomes, mais face à l’échec relatif du premier livre il avait décidé de ne proposer qu’un second et dernier tome. L’accélération du récit se ressent sur la fin, notamment l’épilogue qui brosse brièvement les événements entre 584 et 613. Je suis un peu restée sur ma faim, car chacun des épisodes décrits en une phrase aurait été formidable s’il avait été développé.

De façon générale, ce roman retrace bien la société franque, comme le premier livre, et évoque les liens complexes entre les rois — de la même famille — et les relations fluctuantes entre ceux-ci et l’Église. Il dépeint aussi les évolutions qui conduiront à la chute des Mérovingiens et la lente ascension de l’aristocratie : les guerriers proches des rois prennent peu à peu leur autonomie. Les souverains sont contraints à composer avec leur dux et autres feudes pour mener leurs guerres.

Je regrette toutefois un petit manque de sens épique dans cette fresque historique.

Un second tome aussi captivant et prenant que le premier, malgré des passages très répétitifs engendrés par une soif de vengeance et une quête de pouvoir sans fin. On dit bien que l'histoire est un éternel recommencement et qu'il est difficile d'apprendre des erreurs du passées....

Cette fois c'est au tour de Brunehilde de nous faire part des événements qui ont marqué sa vie. A travers ses yeux on voit les mœurs crues de cette partie de l'Histoire mal connue, la violence qui prend de plus en plus d'ampleur, la cruauté de Frédégonde ainsi que les horreurs subites par ces familles. Par contre, j'ai été un peu déçue par certains passages que j'ai trouvé mous, répétitifs. J'aurai aimé plus d'actions, qu'ont soit plongé avec Brunehilde dans l'histoire. Dans ce roman on reste plus en retrait. Mais sinon, cela reste une bonne série pour qui souhaite connaitre un peu plus l'histoire mérovingienne.

Ce tome m'a beaucoup moins plus. Je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire. Peut-être était-ce parce que l'histoire est connue grâce à l'Histoire. En plus quasiment dés le début on comprend que c'est la fin des personnages. Dommage.

Tome 2 de la série "Les reines pourpres", ce tome m'a moins plu . En effet je n'y ai pas retrouvé la magie dans la vie de Brunehilde son héroïne que j'avais vu dans la vie de Frédégonde dans le tome 1.

Dans ce tome, on est très vite installé dans la réalité historique des guerres, complots, assassinats, pouvoirs entre les frères gaulois. On y trouve aussi l'intervention de l'église qui comme nous le savons a toujours jouer son œuvre dans les conflits.

Le hic de toute ce roman étant que dès la moitié du roman, on suit sans fin les mêmes mésaventures, et que l'on sait la chute et la mort de chacun des personnages.

En revanche félicitation à l'auteur pour les touches de narrations historiques qui nous apprennent beaucoup de choses sur cette période .

Un deuxième tome égal au premier, plutôt intéressant. par contre la fin va un peu vite, toute une partie de cette histoire qui aurait pu être racontée est engloutit dans l'épilogue, ce qui est un peu dommage.

Le dernier tome, aussi bon que le premier. Comme toujours Fetjaine joue de main de maître. Les sources historiques sont une composante essentielle du roman, le style fluide, les description précises, les jeux entre les deux reines en sont une autre, qui humanise l'histoire. Intrigue, complot, amour, maladie, malheur et vengeance Fetjaine ne laisse rien au hasard pour nous séduire et nous offre une vision du Moyen Âge enchanteresse, authentique, et passionnée.

Le deuxième et dernier tome des reines pourpres. Très bien écrit, il raconte la chute et la disparition de la dynastie Mérovingienne, en partie à cause de Brunehilde et de Frédégonde, deux reines semblables et pourtant que tout opposent. Les deux reines pourpres, qui se haïront jusqu'à la mort.

Une série très intéressante pour son caractère historique, d'abord, et ensuite parce que l'auteur nous présente les deux héroïnes de telle manière que même si elles se haïssent, le lecteur ne peut pas vraiment préférer une des deux : l'auteur prend tour à tour le parti de l'une et de l'autre, si bien que l'on ne sait plus réellement que penser.