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Les Rhéteurs, tome 2 : Grish-Mère



Description ajoutée par Shamandali3 2018-01-27T16:06:25+01:00

Résumé

C’est à Landor qu’on trouve la plus importante école de serviteurs de Civilisation. Ceux qui en sortent, les factotums, savent repasser le linge de leur maître, réciter sa généalogie et éviscérer ceux qui le regardent de travers. Leur fidélité, garantie par des années de lavage de cerveau à la lessive patriotique, n’est plus à démontrer. C’est pourquoi, lorsque Sylve trahit son seigneur et lui dérobe une précieuse relique, c’est l’incompréhension... puis la chasse à l’homme.

Sauf que Sylve n’a jamais rien volé. Et peut-on qualifier de traître celui qui a ajusté ses principes par amour ? Le guerrier naïf qui n’a jamais quitté Landor est en route pour la baronnie de Grish-Mère. Il espère y laver sa réputation, mais il se retrouve à la merci de la puissante Guilde des Épiciers. Son érudition et son excellence au combat ne lui sont alors que d’un faible secours...

Après Anasterry, Isabelle Bauthian confirme son talent pour les romans d’une formidable intelligence. Une fantasy politique, dotée d’une écriture musclée et d’une narration habile.

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Classement en biblio - 22 lecteurs

extrait

Il s'abreuva mentalement d'injures en repensant à Loquet, qui l'avait un jour qualifié de guerrier d'intérieur. Une âme grise rompue aux affaires internes des grandes maisons, d'une culture à faire pâlir d'aigreur un gratte-papier des Hautes Archives, mais con comme une huître dès qu'il s'agissait d'affronter ce qui se déroulait hors des murs des châteaux, parce qu'il n'était pas censé, de sa vie entière, en avoir besoin.

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Vidéo ajoutée par Amoureusedeslivres 2023-01-20T11:23:32+01:00

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Commentaires récents

Argent

Sylve, un factotum, serviteur-guerrier dressé (c'est le cas de le dire) dans une école doctrinaire, pourchasse l'homme qui l'a enjôlé et trahi jusque dans une cité dominée par les femmes. Pour ce guerrier viril et viriliste, la société de Grish-Mère, avec son matriarcat et sa tolérance sexuelle, est incompréhensible. Sauf que Sylve n'est pas lui-même avare de contradictions.

Un roman vraiment fin et malin. A première vue, on a l'impression d'entrer dans un gros bouquin bourrin avec un antihéros brut comme il y en a 40 000, avec cette intrigue où on larde autrui de coups d'épée à tour de bras, et ce héros qui conspue mentalement tout ce qui n'est pas mâle. En fait, sous le festival verbal d'argot, d'insultes créatives, de formules chantournées (le personnage pense vulgaire et parle soutenu), on suit le parcours intellectuel d'un homme qui se redécouvre, qui perce le voile des préjugés dont son pays, sa famille et ses maîtres l'ont pétri. Et qui, derrière, finit par s'accepter. C'est réussi et très malignement écrit - les décalages entre pensées et paroles du narrateur résument à eux seuls sa psychologie. Une réussite.

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Or

Grish-Mère, d'Isabelle Bauthian – qui s'est avéré être en fait un tome 2, mais complètement indépendant du tome 1, ouf ! – et que j'ai trouvé très sympa 🙂

On est dans un univers plus classique de fantasy, avec des duchés « médiévaux » etc ; et on suit un homme formé par une école de « serviteurs de luxe » (où ils apprennent à la fois à être les meilleurs combattants qui soient et à servir le thé à pile poil la bonne température), qui se retrouve dans un duché insulaire matriarcal, où il va devoir remettre en cause son éducation, ses valeurs, etc. (Le duché matriarcal étant évidemment l'occasion de parler de patriarcat et de sexisme, et il y a aussi des problématiques de racisme qui sont abordées.)

L'histoire est intéressante, l'univers aussi, le personnage principal un peu à baffer parfois mais c'est volontaire, bref c'était cool 🤷‍♂️ (j'ai l'impression que je sais mieux dire les trucs que j'aime pas que les trucs que j'aime ^^')

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Bronze

Je suis très mitigée sur ce livre.

Déjà j'ai eu beaucoup de mal avec la narration qui est très vulgaire (ce que je déteste). L'univers m'a parut intéressant, on découvre ici deux baronnies très différentes mais moi c'est surtout les factotum que j'ai apprécié découvrir, j'adore vraiment le concept et j'apprécierais dans doute en retrouver.

Les personnages sont intéressants, même si je n'ai jamais pas apprécier Céleste (et l'épilogue l'a fait encore plus baisser dans mon estime) et qu'à l'inverse j'ai beaucoup aimé Constance, Sylve est aussi un protagoniste intéressant, mais au final je ne pense pas que ce soit des personnages très marquant et j'ai trouvé que les relations entre chacun restait trop superficielle. L'intrigue de son côté paraissait intéressante mais au final on s'en écarte assez souvent pour développer l'univers, la perdant souvent de vue et la conclusion est trop rushé à mon avis.

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Bronze

Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/

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--- Retour dans l'imaginaire d'Isabelle Bauthian ---

C'est pleine d'entrain que je me suis plongée dans Grish-Mère, une histoire dans la continuité d'Anasterry, sans pour autant être une suite directe. Oui, c'est un peu compliqué, je vous l'accorde. Pour faire simple, il est possible de découvrir ces livres dans l'ordre que l'on désire, même s'il existe des liens évidents entre eux. Ce sera d'ailleurs valable pour l'ensemble des ouvrages de cette saga, initialement appelée Les rhéteurs.

Pour ma part, j'ai souhaité respecter la chronologie des événements et ai donc commencé par Anasterry, avant de lire Grish-Mère. Et, en dépit de ce qu'avait prédit la majorité des lecteurs avec qui j'ai eu l'occasion de discuter, j'ai une nette préférence pour Anasterry.

--- Un héros aux multiples contradictions… ---

Si j'étais très heureuse de retrouver Thélban et Constance, personnages phares d'Anasterry, j'étais également curieuse de faire connaissance avec celui qui allait prêter sa voix à Grish-Mère, j'ai nommé Sylve. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est peu commun. Offert par ses parents – contre rémunération, bien sûr ! – à la plus grande école des serviteurs de Civilisation, il a été élevé dans un seul but : devenir le meilleur factotum. Il excelle ainsi dans bien des domaines (le combat, la cuisine, l'histoire, la politique…).

Le hic, c'est que ce personnage est une contradiction à lui tout seul. Dans ses pensées, fidèlement retranscrites par Isabelle Bauthian, il se montre familier, voire même grossier. À l'inverse, dans son langage parlé, il se veut extrêmement pompeux. Et ce basculement incessant de l'un à l'autre a exigé beaucoup de concentration de ma part, au point de me décourager parfois. Soyons clairs : je ne remets pas en cause les efforts de l'auteure en ce sens, car le résultat est réussi. Néanmoins, cela a rendu ma lecture pénible par moments.

En outre, Sylve s'interdit de donner son avis sur tous sujets, estimant que là n'est pas sa place. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir des opinions bien tranchées et j'ai, encore une fois, trouvé cette ambivalence difficile à appréhender.

--- …et au bord de la rupture ---

Suite aux bémols cités précédemment, j'ai eu du mal à m'attacher à Sylve. Pourtant, j'ai ressenti de la compassion à son égard. Et pour cause ! Les autres protagonistes de l'histoire, conscients de son hypocrisie forcée, le poussent constamment dans ses retranchements, tentent de lui démontrer l'absurdité de son mode de vie en dehors de l'influence de l'école. Alors, oui, Sylve, on a parfois envie de le secouer pour l'obliger à dire ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Mais, dans certains cas, j'ai estimé que c'était trop : trop brutal, trop cruel, trop injuste.

Encore une fois, je ne peux que saluer le talent d'Isabelle Bauthian, car j'ai moi aussi ressenti la pression qui pesait sur les épaules de Sylve… jusqu'à me sentir mal à l'aise. Peut-être suis-je trop empathique. Quoi qu'il en soit, j'ai ressenti une gêne qui ne m'a pas quittée jusqu'à la fin.

--- Un message féministe, mais pas que ! ---

Vous l'aurez sûrement remarqué, j'ai débuté ma chronique par les points négatifs. Or, j'ai malgré tout apprécié cette lecture, en particulier pour les leçons que l'auteure ne manque pas de nous donner. Celle-ci n'hésite pas à renverser des stéréotypes, à mettre en lumière certaines incohérences de notre société, comme le sexisme. Ce dernier point est particulièrement développé, puisqu'à Grish-Mère, le féminin l'emporte. Sur tout ! Lors d'un procès, la parole d'une femme aura davantage de poids que celle d'un homme, influent ou non. Les postes importants, que ce soit en politique ou en religion, sont pareillement occupés par des figures féminines. Bref, le pouvoir est entre les mains de la gent féminine !

Pour autant, l'auteure ne se contente pas d'un message purement féministe, car elle démontre également les dérives de cette structure sociale inversée. du pur génie ! D'autres sujets, tout aussi sensibles, sont par ailleurs abordés avec finesse, comme l'homosexualité, le libre arbitre, le conditionnement, etc.

--- Par des chemins détournés ---

Prenons un peu de recul sur cette histoire : oui, je l'ai appréciée. Cependant, j'ai trouvé que l'intrigue empruntait plus de détours que nécessaire. Mais j'imagine que c'est propre à Isabelle Bauthian de perdre son lecteur dans les méandres de son imaginaire. J'en ai eu la preuve avec Anasterry !

J'ai d'ailleurs eu l'occasion de discuter avec elle lors des Imaginales 2019. Quand je lui ai révélé que j'étais sur le point de terminer Grish-Mère, elle m'a prévenue que la fin serait déroutante. Et, en effet, ce fut le cas. Mais j'ai adoré !

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Or

Contrairement au premier tome où j'avais frôlé le coup de cœur, j'avoue plus volontiers m'être par moments ennuyée dans la lecture de ce deuxième tome. Je crois qu'il m'a fallu facilement atteindre les 200 pages pour me sentir vraiment prise dans l'histoire (soit quand même un tiers du roman). Je n'ai jamais réellement réussi à m'attacher à Sylve alors que j'ai souvent un faible pour les personnages engoncés dans leurs principes et pétris de contradictions. Je pense que c'était l'effet recherché par l'autrice cependant et c'est très bien réussi, il est absolument froid et antipathique... Le tout a un petit côté Salauds Gentilshommes dans le ton que je n'avais déjà pas apprécié donc il parlera peut-être plus aux amateurs de cet univers.

J'ai trouvé la baronnie de Grish-Mère moins intéressante et moins poussée dans l'analyse que celle d'Anasterry mais peut-être que, partant du postulat d'un matriarcat, j'en attendais trop. Je me suis souvent demandée quel était le but de telle ou telle description de cette société, ce sur quoi on cherchait à nous faire réfléchir. Bref, j'ai trouvé Anasterry nettement plus explicite (et plaisante du coup).

Je reste assez indécise sur la possibilité de lire ce tome indépendamment du premier. On y apprend beaucoup de choses sur la fin qui auront nécessairement un impact sur la façon dont on lira Anasterry. Mais dans tous les cas, vivement Montés (même si je ne sais pas pourquoi, je sens que ce sera le dernier).

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Argent

Sylve, un serviteur de luxe, entraîné dés son plus jeune âge à répondre aux moindres exigences du seigneur qu'il sert va se lancer sur les traces d'un ménestrel avec lequel il avait sympathisé, ce dernier ayant volé un artefact à son seigneur. Mais il va devoir évoluer dans un monde qu'il ne connaît pas et va se retrouver mêlé à un complot politique qui va dépasser ce à quoi il avait été préparé. Il ne lui reste que quelques semaines pour réparer la traîtrise dont il a été victime mais il est traqué par l’École qui l'a formé.

Le postulat de départ est assez classique. En effet le personnage central se lance sur les traces d'une statuette volée à son employeur : le côté enquête aurait pu être intéressant et donner lieu a de multiples actions comme le laisse sous-entendre la quatrième de couverture, mais...

Ici comme dans le premier tome l'intrigue s'avère peu développée, noyée dans le flot des informations sur la nouvelle baronnie que l'on découvre, sur le ressenti du personnage principal, ses autocritiques et sa découverte d'un monde dans lequel il n'était pas au vu de sa formation prêt à appréhender.

L'auteure comme à son habitude alterne le présent et le passé du protagoniste principal. Elle nous fait donc découvrir deux baronnies assez différentes l'une deux l'autre : l'on a d'une part une baronnie îlienne et matriarcale et de l'autre une société médiéviste très à cheval sur les principes.

L'univers et les thématiques abordées sont une fois de plus les points forts du récit. On peut toutefois regretter, au contraire du tome un, qu'il n'y ait pas de développer d'interactions entre les deux pays et qu'on ait peu d'informations concernant les dirigeants.

Les moments d'actions sont certes intéressants à suivre mais ils s’avèrent peu nombreux. Lorsqu'il y a enfin un combat il s’avère malheureusement insuffisamment développé et peu visuel. Il est indéniable qu'à l'instar du tome un on est noyé dans des passages très longs et que l'on s'ennuie très souvent.

Les personnages dans leur ensemble sont bien dépeints mais l'on a du mal à s'attacher à eux. Sylve le personnage central, du fait de sa confrontation de ses acquis avec la société dans laquelle il se retrouve projeté malgré lui, apporte des réflexions intéressantes et d'actualités. En effet certains points abordés peuvent être amenés à nous interroger sur notre monde.

La plume de l'auteure se révèle très visuelle. Le récit fourmille de détails, mais cette qualité est aussi le principal défaut de l'histoire car elle se fait au détriment de l'action. L'auteure n'a malheureusement, une fois de plus, su doser les deux parties.

Au final une fantasy intéressante mais des intrigues trop simples, un gros déséquilibre entre les passages descriptifs et les phases d'action ! C'est dommage car l'univers était intéressant mais dans la découverte de la baronnie présentée dans cet opus l'auteure en fait un peu trop sur le côté matriarcal et l'on sombre par moments dans la caricature.

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Lu aussi

Une première partie bien rythmée, originale, mais une seconde en demi-teinte.

J'ai bien aimé en général ce roman Fantasy à l'intrigue très politique qui nous fait suivre les aventures de Sylve, un factotum, c'est-à-dire une sorte d'homme à tout faire qui maîtrise l'art du combat et de l'assassinat. Lorsque celui-ci est accusé par erreur du vol d'une relique sacrée, il part à la poursuite du vrai voleur au péril de sa vie, car tous sont à ses trousses pour le supprimer. C'est à Grish-Mère qu'il espère retrouver le coupable et laver son honneur, une cité isolée sur une île et dirigée en grande partie par des femmes...

J'ai vraiment bien accroché à la première partie, dynamique, bien rythmée. On y découvre l'enfance de notre héros, son évolution dans cette école particulière, sa maîtrise du combat, ainsi que les autres personnages qui forment l'intrigue.

C'est intéressant, mais également dérangeant, de voir l'inversion des rôle dans ce roman : les femmes qui se comportent comme des rustres grossiers et pervers... suite ici : http://cocomilady2.revolublog.com/grish-mere-un-bon-roman-fantasy-avec-une-bonne-premiere-partie-mais-un-a144559616

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Lu aussi

Isabelle Bauthian poursuit son périple en Civilisation, en confrontant les modèles sociaux des cinq baronnies qui la composent, et ceux qui les incarnent. Sylve, formé au conservatisme d'une société patriarcale où la virilité est essentielle, se retrouve à Grish-Mère, société féministe. Un voyage compliqué et dangereux, au cours duquel sa vision du monde ne sera pas la seule chose remise en cause.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2018/02/les-factotums-ne-comprenaient-rien-au.html

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Date de sortie

Les Rhéteurs, tome 2 : Grish-Mère

  • France : 2018-02-15 (Français)

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