Ajouter un extrait
Liste des extraits
Quand la neige fond sur les cimes et que les eux de cette fonte dévalent les pentes, quand les rivières enflent, écument et grossissent, qui peut arrêter leur montée?
Afficher en entierDu soleil surgira un dragon blanc et avec lui un écuyer rouge. Voleurs et menteurs trembleront et se lamenteront, car le nom de l'écuyer sera Justice et celui du dragon, Vengeance.
Afficher en entierKemir s'éloigna à reculons du soldat mort. C'était la première fois qu'il voyait cendre réagir à sa présence.
- Quand nous aurons obtenu ce que nous voulions de toi, je t'embrocherai toi aussi.
Le dragon agita une aile vers la piste.
- Il faut aller par là. J'ai vu un endroit dans son esprit.
Cendre ne prit pas la peine de les attendre mais ils le rattraperaient vite, car en vol, il était plus lent que Neige. Pendant que Nadira et Kemir se sanglaient dans le harnais récupéré sur Cendre, Neige s'adressa à Kemir.
- Quand tu as parlé à l'homme cassé, quand tu lui as dit qu'il ne fallait pas qu'il nous apprenne ce qu'il savait ou qu'il nous aide, je n'ai pas réussi à savoir si tu ne lui racontais ça que pour le piéger ou si tu pensais chacune de tes paroles. Alors, Kemir ?
Le mercenaire grommela.
- Je n'en sais rien, Neige. Je n'en suis pas sûr moi-même.
Afficher en entier- Et si je ne veux pas venir ? Tu vas me manger moi aussi ?
Cette pensée le taraudait. Pas le fait d'être mangé, mais de se retrouver seul ...
- Ça t'embêterait ?
- Et comment, putain !
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler) [Neige qui pense ] Un jour, Petit Être Kemir, tu mettras ma patience à l'épreuve au mauvais moment.
- Ah bon ? C'est impossible, dragon. Je ne peux pas mettre à l'épreuve quelque chose qui n'existe pas, pas vrai ?
Afficher en entier- Oh, merde ! Montez ! Montez ! Foutez le camp ! hurla Jehal à ses écuyers en leur faisant de grands gestes. [ Jehal qui pense ] Je me retrouve au pire endroit qui soit ! Enfin, non je pourrais être allongé dans un camp bras et jambes écartés, avec une grande pancarte qui dirait : « S'il vous plaît, brûlez-moi ! » Sinon, je ne vois pas...
Afficher en entier- Je... Je... Je suis subjugué. J'avais certes entendu parler de la beauté et de l'élégance des dames du Nord, mais vous êtes sûrement la plus délicieuse, la plus sublime, la plus radieuse de toutes... Je [ ne ] suis pas sûr de pouvoir vous épouser, car si je vous épouse, vous serez la plus belle des sujets de mon père, et toutes les dames de Furibouche vont enrager.
La princesse Lystra piqua un ravissant fard.
[ Jehal se met à penser donc normalement c'est en italique, désolé ]
Donc... Elle est sans doute assez intelligente [ Lystra ] pour reconnaître la flatterie quand elle la croise, mais elle aime quand même bien ça. Parfait...
- Mais quelle que soit la personne que messire épouserait, elles enragerais n'est-ce pas ? hasarda la jeune fille.
Jehal cilla. La reine Shezira n'approuvait manifestement pas la hardiesse de sa fille, mais le prince comprit qu'en ce qui le concernait, c'était plutôt le contraire.
[ encore... ] Moi aussi, j'apprécie les flatteries, on dirait. Eh bien, qui l'eût cru... ?
Afficher en entierElle rêva. Loin, très loin, des choses se produisaient. Des choses immenses. Elle en faisait partie, plus ou moins, mais comme elles étaient trop loin d'elle, elle ne les voyait pas, ne les entendait pas, ne s'en souvenait pas. Elle voulu voler vers elles, mais elles n'arrêtaient pas de bouger, de lui échapper, de se ruer hors de sa portée même quand elle se jetait sur elles. Toutes les nuits, toujours les mêmes choses, et toujours si lointaines, toujours hors de portée...
Afficher en entier