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Le propre des hommes forts n'est pas d'ignorer les hésitations ou les doutes qui sont le fonds commun de la nature humaine, mais seulement de les surmonter plus rapidement.

[Le Livre de Poche 2012 - p.246]

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Il y a dans l'Histoire une singulière lignée, toujours renouvelée, de fanatiques de l'ordre. Voués à une idole abstraite et absolue, pour eux les vies humaines ne sont d'aucune valeur si elles attente au dogme des institutions ; et l'on dirait qu'ils ont oublié que la collectivité qu'ils servent est composée d'hommes.

[Le Livre de Poche 2012 - p.194-195]

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Il ne lui fallut que quelques minutes pour fournir un tableau complet de la situation ; il venait d'ouïr plusieurs rapports dont celui de son frère l’archevêque de Sens.

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Au début du XIVe siècle, Philippe IV, roi d'une beauté légendaire, régnait sur la France en maître absolu. Il avait vaincu l'orgueil guerrier des grands barons, vaincu les Flamands révoltés, vaincu l'Anglais en Aquitaine, vaincu même la Papauté qu'il avait installée de force en Avignon. Les Parlements étaient à ses ordres et les conciles à sa solde.

Trois fils majeurs assuraient sa descendance. Sa fille était mariée au roi Edouard II d'Angleterre. Il comptait six autres rois parmi ses vassaux et le réseau de ses alliances s'étendait jusqu'à la Russie.

Aucune richesse n'échappait à sa main. Il avait tour à tour taxé les biens de l'Eglise, spolié les Juifs, frappé les compagnies des banquiers lombards. Pour faire face aux besoins du Trésor, il pratiquait l'altération des monnaies. Du jour au lendemain, l'or pesait moins lours et valait plus cher. Les impôts étaient écrasants; la police foisonnait. Les crises économiques engendraient des émeutes étouffées dans le sang. Les révoltes s'achevaient aux fourches des gibets. Tout devait s'incliner, plier ou rompre devant l'autorité royale...

Mais l'idée nationale logeait dans la tête de ce prince calme et cruel pour qui la raison d'Etat dominait toutes les autres. Sous son règne, la France était grande et les Français malheureux...

Un seul pouvoir avait osé lui tenir tête: l'Ordre souverain des chevaliers du Temple. Cette colossale organisation, à la fois militaire, religieuse et financière, devait aux croisades, dont elle était issue, da gloire et sa richesse.

L'indépendance des Templiers inquiétait Philippe le Bel, en même temps que leurs biens immenses excitaient sa convoitise. Il monta contre eux le plus vaste procès dont l'Histoire ait gardé le souvenir, puisque ce procès pesa sur près de quinze mille inculpés. Toutes les infamies y furent perpétrées, et il dura sept ans.

C'est au terme de cette septième année que commence notre récit.

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Un seul pouvoir avait osé lui tenir tête: l'Ordre souverain des chevaliers du Temple. Cette colossale organisation, à la fois militaire, religieuse et financière, devait aux croisades, dont elle était issue, sa gloire et sa richesse.

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Depuis six ans que je suis mariée, reprit-elle, je vis dans les truelles et le mortier. On ne cesse de défaire ce qu’on a fait le mois d’avant. Ce n’est pas la maçonnerie qu’il aime, ce sont les maçons ! Croyez-vous seulement qu’ils lui disent « Sire » ? Ils l’appellent Edouard, ils le moquent, et lui s’en trouve ravi. Tenez, regardez-le ! Dans la cour, Edouard II donnait des ordres tout en s’appuyant à un jeune ouvrier qu’il tenait par le cou. Il régnait autour de lui une familiarité suspecte

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Puis, quand la dame de parage fut sortie, elle ajouta : — Ainsi pourrez-vous, mon cousin, les rapporter en France. — Et nul ne saura qu’elles auront passé par mes mains. On entendit du bruit à l’extérieur, des cris et des rires. Robert d’Artois s’approcha d’une fenêtre. Dans la cour, une équipe de maçons était en train de hisser une lourde clef de voûte. Des hommes tiraient sur des cordes à poulies ; d’autres, juchés sur un échafaudage, s’apprêtaient à saisir le bloc de pierre, et tout ce travail semblait s’exécuter dans une extrême bonne humeur

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Ma mie, dit la reine, veuillez quérir cette aumônière que le marchand Albizzi m’a mandée ce matin. Pendant la brève attente, Robert d’Artois sortit enfin de ses machinations et de ses complots, et prit le temps de regarder la salle où il se trouvait, les fresques religieuses peintes sur les murs, l’immense plafond boisé en forme de carène. Tout était assez neuf, triste et froid. Le mobilier était beau, mais peu abondant. — Ce n’est guère riant, le lieu où vous vivez, ma cousine, dit-il. On se croirait plutôt dans une cathédrale que dans un château

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Deux actions, dit d’Artois. La première, c’est de nous faire nommer auprès de Madame Marguerite une nouvelle dame de parage qui soit tout à notre discrétion et qui nous puisse renseigner fidèlement. J’ai pensé à madame de Comminges qui vient d’être veuve et à qui l’on doit des égards. Pour cela, votre oncle Valois va pouvoir nous servir. Faites-lui tenir une lettre lui exprimant votre souhait. Il a grande influence sur votre frère Louis, et fera promptement entrer madame de Comminges à l’hôtel de Nesle. Nous aurons ainsi une créature à nous dans la place ; et, comme nous disons entre gens de guerre, un espion dans les murs vaut mieux qu’une armée dehors

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 Vous êtes une reine, Madame ; vous l’êtes dans l’âme et dans le sang ; vos belles-sœurs peuvent bien porter la couronne, elles ne le seront jamais. C’est pour cela qu’elles vous traiteront toujours en ennemie. Isabelle leva vers son cousin ses beaux yeux bleus, et d’Artois, cette fois, sentit qu’il avait touché juste. Isabelle était définitivement de son côté. — Avez-vous les noms de… des hommes auxquels mes belles-sœurs… Elle n’avait pas le langage cru de son cousin, et se refusait à prononcer certains mots

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