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Plus difficile à rallier fut le comte de Flandre, Louis de Crécy et de Nevers. Car lui n’était pas un beau-frère et demandait autre chose qu’une terre ou de l’argent. Il voulait la reconquête de son comté dont ses sujets l’avaient chassé. Pour le convaincre, il fallut lui promettre une guerre. — Louis, mon cousin, Flandre vous sera rendue, et par les armes, nous vous en faisons serment ! Là-dessus, Robert, qui pensait à tout, de courir de nouveau à Vincennes pour presser Charles IV de parfaire son testament. Charles n’était plus qu’une ombre de roi, crachant ce qui lui restait de poumons

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Guillaume de Hainaut mariait en ce moment sa fille au jeune roi d’Angleterre ; soit, on n’y voyait pas d’obstacle, et même on y trouverait peut-être un jour des avantages. Mais il avait été bien avisé de se faire représenter aux noces par son frère Jean plutôt que de s’y rendre lui-même, car c’était ici, à Paris, qu’allaient se produire les événements importants. Guillaume le Bon ne souhaitait-il pas depuis longtemps que la terre de Blaton, patrimoine de la couronne de France, enclavée dans ses États, lui fût cédée ? On lui donnerait Blaton, pour presque rien, un rachat symbolique, si Philippe occupait la régence. Quant à Guy de Blois, il était l’un des derniers barons à avoir conservé le droit de battre monnaie. Malheureusement, et malgré ce droit, il manquait d’argent, et les dettes l’étranglaient

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L’occasion était belle, pour Philippe d’Évreux, s’il avait ressemblé tant soit peu à son oncle Robert d’Artois, d’ouvrir là-dessus une énorme chicane, de contester la loi successorale et de réclamer au nom de sa femme les deux couronnes. Mais Robert, usant de son ascendant, eut vite fait de rouler comme poisson en pâte ce compétiteur possible

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Robert d’Artois, auquel aucune tâche ne répugnait, se chargea d’aller à Vincennes faire entendre à Charles le Bel que ses jours étaient comptés et qu’il avait quelques dispositions à prendre, comme de convoquer les pairs de toute urgence, et de leur recommander Philippe de Valois pour assurer la régence. Et même, afin de mieux éclairer leur choix, pourquoi ne pas confier à Philippe, dès à présent, le gouvernement du royaume, en lui déléguant les pouvoirs ? — Nous sommes tous mortels, tous, mon bon cousin, disait Robert, éclatant de santé, et qui faisait trembler par son pas puissant le lit de l’agonisant

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Ces deux-là se montraient en belle santé. Robert d’Artois, à quarante et un ans, était toujours le même colosse qui devait se baisser pour franchir les portes et pouvait terrasser un bœuf en le prenant par les cornes. Maître en procédure, en chicane, en intrigues, il avait assez prouvé depuis vingt ans son savoir-faire, et par les soulèvements d’Artois, et dans le déclenchement de la guerre de Guyenne, et en bien d’autres occasions. La découverte du scandale de la tour de Nesle était un peu le fruit de ses œuvres. Si la reine Isabelle et son amant Lord Mortimer avaient pu réunir une armée en Hainaut, soulever l’Angleterre et renverser Édouard II, c’était en partie grâce à lui. Et il ne se sentait pas gêné d’avoir sur les mains le sang de Marguerite de Bourgogne. Au Conseil du faible Charles IV, sa voix, dans les récentes années, s’élevait plus fermement que celle du souverain

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 Prosternez-vous, Madame, aux pieds de votre époux, pour recevoir les deniers, dit l’archevêque à la mariée. Tous les habitants d’York attendaient cet instant, curieux de savoir si leur rituel local serait respecté jusqu’au bout, si ce qui valait pour toute sujette valait aussi pour une reine. Or nul n’avait prévu que Madame Philippa, non seulement s’agenouillerait, mais encore, dans un élan d’amour et de gratitude, enserrerait à deux bras les jambes de son époux, et baiserait les genoux de celui qui la faisait reine. Elle était donc, cette ronde Flamande, capable d’inventer sous l’impulsion du cœur

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Ce « notre ami » désignait Mortimer envers qui les sentiments des Anglais étaient bien changés depuis qu’il avait débarqué, dix-huit mois plus tôt, commandant l’armée de la reine et accueilli en libérateur. « Après tout, la main qui obéit n’est pas plus laide que la tête qui commande, pensait Tors-Col. Et Mortimer est plus coupable assurément, et Isabelle avec lui, que Maltravers. Mais nous sommes tous un peu coupables ; nous avons tous pesé sur le fer lorsque nous avons destitué Édouard II. Cela ne pouvait finir autrement. 

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"La bêtise n’interdit pas l’entreprise, au contraire ; elle en masque les obstacles et fait apparaître facile ce qui, à toute tête un peu raisonnante, semblerait desespérée"

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