Les Rokesby, Tome 2 : Un petit mensonge

Premier élément frappant dans les aventures de ce deuxième opus : les faits se déroulent en même temps que ceux du premier, en 1779. Et sont liés. En effet dans À cause de Mlle Bridgerton, on apprenait que le petit frère du héros, Edward, soldat dans les Colonies, avait été porté disparu. Puis, à la dernière ligne, retrouvé. Tu l’auras compris, c’est de lui dont il est question ici. Et, comme l’indique le titre, d’un mensonge... Celui de Cecilia qui, à la recherche de son frère, va prétendre qu’elle est l’épouse d’Edward, alors inconscient. Du coup on nous fait le truc de l’amnésie, carrément… Certes, l’amnésie n’a rien de nouveau dans les romances mais ce genre de mésaventure en est une inédite - à ma connaissance - pour madame Quinn. Alors que cette dernière nous a habitué à des romances du quotidien, avec la famille comme univers, ici nous sommes devant un tout autre type de récit. La guerre, du mystère, un faux mariage, une amnésie,… Sincèrement ce n’est pas le point fort de Julia Quinn, ces péripéties manquent non seulement de réalité mais aussi de suspens... N’empêche que je me suis en partie laissée avoir. Déjà parce que j’ai apprécié l’héroïne, Cecilia, qui n’a justement rien d’une aventurière. Au prise avec son mensonge, on la voit se débattre entre son désir pour Edward, son besoin de retrouver son frère et sa mauvaise conscience. Cela n’aurait pourtant pas suffi à rester plonger dans cette romance et, comme toujours, c’est la plume de Julia Quinn qui permet à Un petit Mensonge de rester digeste. Parce qu’elle n’en fait pas une tragédie… Au contraire tout au long du récit on retrouve sa capacité à amuser et à nous offrir des dialogues enlevés.

Curieusement, si je ne connaissais pas aussi bien les Bridgerton, entre autres, ma note aurait été bien plus sévère. Ce qui m’a plu ici, c’est que l’auteure s’éloigne de son propre schéma narratif pour tenter de nouvelles choses. Et même si le coup de l’amnésie paraît un brin superficiel, ma note salue avant tout cette prise de risque. N’empêche que Un petit Mensonge reste de la même trempe que le premier opus des Rokesby, plaisant mais sans doute vite oublié…

J’avais peur qu’en changeant de continent et en ayant un personnage loin de sa famille on s’ennuie un peu et c’est ce qui m’est arrivé.

Certes il y avait des antécédents pour la romance mais je la trouve tout de même trop précipité. Peut être qu’entouré de la guerre et la mort attendre paraît futile je ne sais pas.

J’ai tout de même passé un bon moment même si j’avais parfois besoin d’une pause car c’est assez lent. Le dernier tier où on a un enchaînement d’événements permet de le finir rapidement.

L'histoire d'Edward Rokesby débute dans le tome 1 où sa disparition troublante et inexpliquée bouleverse sa famille. Autant dire que le tome 2 était attendu avec impatience. Nous sortons complètement du cadre londonien et de la haut-société. J'ai aimé que l'autrice nous amène dans un décor totalement différent et de nous montrer la facette interne de la guerre. De voir à quel point il était difficile d'avoir des réponses et que pour y arriver, certains doivent se plonger dans les mensonges. Cecilia n'a pas eu le choix que de suivre ce chemin. On peut croire que la relation entre Edward et Cecilia débute sur une supercherie, mais je suis loin d'être de cet avis. Leur relation débuta bien avant. Par des lettres. Les sentiments avaient déjà fait leur place dans leur cœur. Sans ça, je crois que leur relation n'aurait pas tenu le coup. Même après les mensonges et les trahisons, si Edward réussi lui pardonné et que Cecilia s'autorise ce bonheur, c'est à cause des lettres et de Thomas lui-même.

- Veille sur Cecilia, s'il te plaît… Et puis, peut-être que cela ne t'ennuiera pas tant que cela. Je sais que tu avais l'habitude de lire ses lettres lorsque j'étais absent. Franchement, tu croyais que je ne m'en apercevais pas? - Thomas

Je suis une grande fan de Julia Quinn ... j'ai adoré le premier tome je suis un peu déçue par le second

Le style est plaisant cependant j'ai moins adhéré aux mensonges de Cécilia... Je me suis pas attachée à son personnage car ça va de mensonges en mensonges...

Après ça reste une lecture agréable...

Cécilia est très attachante et l'intrigue assez originale menée outre-atlantique.

Sans surprise mais du Julia Quinn qui ne déçoit pas !

j'ai bien aimée ça se lit mais il y avait des longueurs

Un peu déçue. Je suis un peu triste que ce roman prenne place en dehors des limites de la noblesse. J'avoue qu'en lisant Bridgerton et Rokesby, je m'attends à un certain univers et je suis déçue de l'avoir quitté :p

Une romance sympathique, basée sur un bon petit quiproquo. J'ai beaucoup apprécié les personnages et le scénario (même si la romance était bien sûr courue d'avance).

« Un petit mensonge » peut mener parfois à une grande histoire.

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Pas de bals londoniens cette fois ci, l’action est localisée en Amérique pendant une guerre, où Cecilia va se rendre pour retrouver (initialement) son frère ... et finalement se retrouver empêtrée dans ses mensonges avec son « mari » le comte Edward.

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Ce schéma fake couple (mais dont un seul connaît le côté fake) m’a énormément plu dès le départ : faire croire qu’elle est sa femme pour passer les barrières puis ne pas réussir à se dépatouiller de son mensonge pour avouer la vérité car il a perdu la mémoire et que ses sentiments se font de plus en plus présents alors que leur relation évolue ... c’était fort niveau démarrage original!

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En parallèle de la romance, j’ai beaucoup aimé découvrir ce lien entre Cecilia et son frère, la force de l’amour fraternel qui les unissait, au travers de leurs lettres.

A chaque en-tête de chapitre nous avons un extrait de lettre entre Thomas Harcourt et sa sœur Cecilia, parlant entre autre du lieutenant Edward Rokesby : j’ai adoré!

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Elles nous montrent les prémisses d’une attirance qui avait déjà débutée bien avant la rencontre physique entre nos deux « époux », par des échanges de correspondance (via chaperon bien sûr, bienséance de l’époque oblige)

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Ces deux là vont se rapprocher tout en pudeur, plaisanteries, attirance et ... embarras bien sur!

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Avec ce fameux mensonge sur leur mariage ça ne peut qu’amener des situations cocasses et embarrassantes : aucun ennui ici!

Et puis le respect qu’ils ont l’un pour l’autre, ce magnétisme et cette attirance tout en douceur et pudeur m’ont énormément plu également.

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Plus le temps passe et plus l’étau se resserre autour de ce fameux mensonge, rendant l’angoisse de la révélation de plus en plus difficile, et le suspense à son comble quant à ce moment fatidique et à l’avenir, ensuite...

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En bref : Encore une fois la douceur des histoires tout en humour (et caliente!) de #juliaquinn m’a conquise.

J'ai bien apprécié ce tome 2, un peu moins que le premier j'ai hâte de découvrir les deux prochains tomes.