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les romans de la table ronde



Description ajoutée par andy_g 2012-01-29T16:47:13+01:00

Résumé

Faits et gestes des Chevaliers de la Table Ronde.

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

En ce temps-là, il y avait en Bretagne un roi du nom de Constant, qui avait deux jeunes enfants, appelés Moine et Uter Pendragon. Lorsqu’il mourut, son sénéchal fit traîtreusement mettre à mort le petit Moine et se fit couronner roi à sa place. Mais il gouvernait si méchamment que son peuple le haïssait, et, comme il n’avait pu s’emparer du plus jeune fils du roi Constant, qu’un prud’homme avait emmené en une ville étrangère, nommée Bourges en Berry, il avait grand’peur que l’enfant ne revint un jour le détrôner. Aussi résolut-il de faire bâtir une tour si haute et si forte qu’elle ne pût jamais être prise. On se mit à l’œuvre, mais, à peine la tour commençait-elle de s’élever à trois ou quatre toises au-dessus du sol, elle s’écroula. Vortiger manda ses maîtres maçons et leur recommanda d’employer la meilleure chaux et le meilleur ciment qu’ils pourraient trouver. Ainsi firent-ils, mais une seconde fois la tour tomba ; puis une troisième et une quatrième : si bien que tout le monde était ébahi et le roi très irrité.

Il appela les plus sages clercs et astronomes de sa terre, et il leur proposa le cas. Après en avoir délibéré durant onze jours, ils prétendirent que la tour ne tiendrait jamais si l’on ne mélangeait au mortier le sang d’un enfant de sept ans né sans père. Aussitôt le roi envoya douze messagers par le monde qu’il chargea de ramener cet enfant.

Un jour, deux d’entre eux passèrent en un grand champ à l’entrée d’une ville, ou une foule de jeunes garçons jouaient à la crosse. Or parmi ceux-ci était le petit Merlin qui, sachant toutes choses, connut bien ce que venaient chercher les messagers. Dès qu’il les vit, il s’approcha du fils de l’un des plus riches hommes de la ville et le frappa rudement de sa crosse à la jambe.

L’enfant se mit à pleurer et à injurier Merlin en l’appelant : né sans père.

Aussitôt les messagers s’approchèrent pour l’interroger. Mais, sans leur en laisser le temps, Merlin vint à eux en riant et leur dit : — Je suis celui que vous quérez et dont vous devez rapporter le sang au roi Vortiger.

— Qui t’a dit cela ? demandèrent les messagers stupéfaits.

— Si vous me jurez que vous ne me ferez aucun mal, j’irai avec vous et je vous dirai pourquoi la tour ne tient pas. Mais, d’abord, je vais vous prouver que je sais bien d’autres choses.

Et il leur conta sans manquer d’un mot comment le roi Vortiger avait voulu bâtir une tour, et comment elle s’écroulait toujours, et ce qu’avaient dit les astronomes, puis comment eux-mêmes avaient été envoyés, et tout le reste, si bien que les messagers pensaient : « Cet enfant nous dit merveilles, et nous aimerions mieux être parjures tous les jours de nos vies et risquer de perdre nos biens, que de le tuer. » Aussi Merlin, qui lisait dans leur pensée, fut prendre congé de sa mère, et partit de bonne grâce avec eux.

Ils chevauchèrent de compagnie jusqu’à ce qu’ils arrivassent en une ville et, comme ils en sortaient, ils virent un vilain qui portait de gros souliers et une pièce de cuir à la main. En passant près de lui, Merlin se mit à rire, et comme ses compagnons lui demandaient pourquoi, il leur dit : — Parce que ce vilain qui pense avoir à réparer ses chaussures en faisant son pèlerinage sera mort avant que d’arriver à sa maison.

Les messagers interrogèrent l’homme qui leur répondit qu’il venait d’acheter ses souliers au marché, et le cuir pour les raccommoder quand ils seraient usés, car il voulait aller en Terre sainte. Étonnés, les messagers le suivirent, et ils n’avaient pas fait une lieue qu’ils le virent tomber mort. Alors ils songèrent, chacun à part soi : « Il nous vaudrait mieux souffrir mille supplices que d’occire un si sage enfant. » Et Merlin, qui sut leur pensée dans le même instant, les remercia de leurs bonnes résolutions.

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Argent

Un classique à lire pour sa culture générale mais pour ma part sans plus.

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