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Commentaire de Cyrlight

Les Roses de Somerset


Commentaire ajouté par Cyrlight 2020-05-12T22:45:38+02:00

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2020/05/11/les-roses-de-somerset-leila-meacham/

Dans Les Roses de Somerset, on découvre le personnage de Mary, une vieille dame qui prend la décision de ne pas léguer à sa petite nièce sa plantation de coton, au grand désarroi de son notaire. S’ensuit un long retour en arrière, qui dévoile le passé de Mary, ainsi que la malédiction des Toliver.

C’est le troisième roman que je lis de Leila Meacham, et je retrouve dans celui-ci le même défaut que j’avais déjà remarqué dans Les orphelins de Kersey, à savoir un manque de cohérence chez les personnages, qui n’agissent pas toujours de façon logique à mon goût.

À aucun moment on ne comprend ce qui a entraîné cette brusque volte-face de la part de Mary, alors même que quelques années plus tôt, elle formait encore Rachel pour que celle-ci prenne sa relève. Est-ce l’approche de sa mort qui l’a poussée à se raviser ? J’ai en tout cas trouvé hypocrite sa façon de renier ses actes et sa terre dans ses derniers instants.

De même, je n’ai pas vraiment compris l’acharnement sur Somerset, et encore moins le crédit apporté à la malédiction. (Attention, légers spoilers dans le reste du paragraphe.) Il me semble que les familles Warwick et Dumont n’ont elles aussi qu’un seul héritier (respectivement Percy et Ollie) sur cette génération. Et Ollie se retrouve blessé (et surtout émasculé) à la guerre, une blessure dont il écope dans l’intérêt de Mary ET Percy. Quant à Claudia, qui n’a strictement rien à voir avec Somerset, elle décède de maladie relativement jeune. Est-ce vraiment la plantation et les Toliver qui sont maudits ? Ou plus ou moins tout le monde, en fait ?

À l’inverse, on pourrait également songer que cette malédiction est née bien avant l’arrivée des Toliver (et des Warwick) au Texas, à l’époque de la guerre des Deux-Roses, puisque ces deux familles fondatrices descendent de celles d’York et de Lancaster. (Accessoirement, j’ai bien aimé le concept des roses pour demander pardon, c’est une idée originale.)

Quoi qu’il en soit, les personnages m’ont surtout semblé être responsables de leur propre sort, bien au-delà d’une éventuelle malédiction. Était-il si compliqué pour Percy d’accepter Mary dès le début avec Somerset, au lieu de ne changer d’avis qu’une fois qu’il était trop tard ? Quand à Mary, même si j’ai bien conscience que l’amour ne se contrôle pas, je me demande comment elle a pu nourrir de tels sentiments pour une personne incapable de comprendre et surtout de tolérer sa passion pour sa terre.

Difficile, à ce propos, de ne pas faire de comparaison avec la légendaire Scarlett O’Hara de Margaret Mitchell, car en plus de la plantation de coton, Mary est évoquée avec une robe blanche et une ceinture verte… De quoi raviver quelques souvenirs chez les fans d’Autant en emporte le vent.

Le problème, c’est que là où je n’ai eu aucun mal à partager l’attachement de Scarlett pour Tara, je n’en dirais pas autant de Somerset, et ce pour une raison très simple : quasiment tout le livre se déroule ailleurs, notamment dans la demeure des Toliver qui n’est même pas située sur leurs terres ! À cause de cela, difficile de se laisser contaminer par l’amour viscéral de Mary pour une plantation qui est finalement plus mentionnée que visitée.

Enfin, même si j’ai eu du mal à ressentir cet attachement, je l’ai tout de même assimilé, et c’est la raison pour laquelle j’ai été très déçue par la conclusion de ce livre. Je l’avais pourtant anticipée, et je l’appréhendais en espérant me tromper, mais hélas non. Cela m’a laissé le goût âpre de personnages qui se renient eux-mêmes.

Malgré tout, ce roman n’est pas désagréable à lire, certains personnages sont intéressants à suivre (notamment Lucy et Wyatt), et je pense qu’il peut être vraiment apprécié, mais moi, je suis incapable de le juger à sa juste valeur, du fait de ses trop nombreuses similitudes avec Autant en emporte le vent, tout cela pour finir sur une morale contraire : non, la terre n’est pas le plus important.

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