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Elle se débattit et essaya de le mordre, tentative bien sotte car il finit par la maintenir d'une poigne de fer.
- Lâchez-moi, gronda Roselys, ou je crie !
- Faites donc ! Cela me donnera l'occasion de serrer votre cou jusqu'à ce que plus aucun son n'en sorte !
Elle prit peur. Mais une lueur d'une incroyable intensité allumait les yeux du jeune homme. Loin de l'étrangler, comme il venait de l'en menacer, il se pencha vers elle pour l'embrasser.
Afficher en entierDès qu'elle le vit près du jeu de bagues,elle se mit à courir. Valsens la reçut contre lui. Dans l'élan, il la souleva du sol pour la faire tourner dans ses bras.
- Je m'ennuyais, lui dit-il en riant. Cela sept heures, longues et vides sans vous, que je vais m'empresser d'oublier en votre compagnie ...
Il se pencha pour embrasser ses lèvres tandis que Roselys se pendait à son cou.
Afficher en entier-Vous êtes folle ! souffla Valsens.
-Oui, de vous..., lui glissa-t-elle effrontément avant de descendre de la voiture.
Afficher en entier- Ah ! s'écria Marie-Antoinette .
Visage fermé, elle se leva et s'avança à leur rencontre. Elle portait une ravissante robe fleurie et sa coiffure, un chignon bas d'ou sortaient deux longues boucles blondes, était d'une simplicité trompeuse.
Afficher en entierDébut du chapitre 1
-Votre garde, tenez la plus haute! S'écria le chevalier de Saint-George.
Il se fendît profond et, d'un coup puissant de son épée, tenta de toucher Roselys à l'épaule.
Elle s'esquiva à temps. Son cœur battait à éclater. Son ami et professeur menait le combat à un train d'enfer, enchaînant les assauts avec aisance.
-Joli! Reconnut il en rompant d'un pas. Votre bras, plus ferme, que diable! Votre Poignet est trop souple. Mettez vous davantage de profil pour vous protéger.
Et il lança une attaque fulgurante avant qu'elle se reprenne.la pointe de sa lame mouchetté la frappa à l'estomac, sous le jabot de sa chemise blanche.
-Vous êtes morte, lâcha-t-il laconiquement. Cela fait deux fois en une demie-heure.
Roselys, essoufflée se laissa tomber dans l'herbe. Elle jeta son arme et bougonna:
-Évidemment! Je n'ai pas même eu le temps...
-Le temps? La coupa-t-il en s'asseyant à don côté. Le jour où bous combattrez un adversaire de ma trempe, vous ne pourrez pas riposter! Votre flanc est trop découvert .
-Ce n'est pas demain la veille que je croiserais quelqu'un de votre niveau.
Elle grimaça. Gaétan, l'ordonnance de son père,lui avait enseigné tout ce qu'il savait. Mais Gaétan bien qu'excellent bretteur, n'avait pas tout le talent de son nouvel ami!
Le chevalier de Saint-George esquissa un sourire, avant de reprendre son sérieux:
-Nous sommes plus nombreux que vous le croyiez. Vous devriez travailler davantage.
Elle observa le gentilhomme noir du coin de l'œil. Malgré sa trentaine d'années bien entamée, c'était un athlète. Elle souffla de manière peu élégante, et enragea:
-Vous possédez de muscles et pas moi.. Vous êtes grand... Et sœur tout vous comptez vingts ans d'entraînement de plus que moi...
-Vous avez raison. J'ai commencé l'escrime dès l'âge de quatre ans. Lorsque mon père m'a fait venir des Antilles, il m'as confié à un homme extraordinaire, mi-écrivain , mi-maître d'armes qui m'as tout appris... Mais, ajouta-t-lien se redressant, j'entends sept heures sonner a l'église de Versailles. Il est temps de terminer notre leçon. Vous risquez d'êtres vue vêtus en garçon par les serviteurs. Et puis, vous sentez le.. Bouc..
-Oh! S'indigna-t-elle en le frappant du poing
Afficher en entierValsens, toujours aussi mauvais coucheur, lui lança un "peuh!" empli de mépris.
- Gagez plutot que ce sera le père.
Roselys eut tout à coup envie de rire. Elle lui tendit la paume ouverte et proposa :
- Topez là! Je vous pari un baiser que c'est le fils! Allez! Un petit pari, comme au bon vieux temps ...
Il la regarda, sourit enfin à demi, et frappa sa main de la sienne.
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