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Extrait ajouté par NicolaK 2022-08-09T10:46:41+02:00

- Il n’y a pas plus noir que le gris, Agathe.

- C’est bizarre, mon oncle, ce que vous dites. C’est noir OU gris.

- Réfléchis. Il y a le blanc, où tout est beau, et le noir, où tout va mal. Mais le gris est pire que le noir. Gris, c’est quand on espère plus rien. T’es entre deux. Tu peux être dans le noir et te battre pour atteindre le blanc, Agathe. Mais quand t’es dans le gris, en général, tu t’en contentes. Tu fais avec. Tu ne te remues pas pour remettre les pendules à l’heure puisque tout n’est pas si sombre. Tu comprends ?

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Extrait ajouté par NicolaK 2022-08-09T10:46:01+02:00

Moi, j’étais mal, crois-moi. J’ai vu que j’avais les mains qui tremblaient. J’ai parlé. Je me souviens plus des mots exacts mais ça ressemblait à ça :

« Putain, Achille… »

Pas mal, hein ? C’est que je sais causer, moi. L’autre défonce sa gonzesse et moi, je lui dis : « Putain ». C’est ça d’avoir du vocabulaire.

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Extrait ajouté par NicolaK 2022-08-09T10:45:46+02:00

C’est que le temps défile pas pareil quand on a la frousse. Et moi, ça je peux te le dire, j’avais vraiment les foies. Je crois bien que je n’ai jamais eu les foies comme ça.

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Extrait ajouté par NicolaK 2022-08-09T10:45:35+02:00

La première fois que j’ai utilisé le pot de chambre, je me suis dit : « Madame Boisseleau a pissé là-dedans et maintenant, c’est ton pot à pisse. » Et je sais pas pourquoi, mais j’en ai été vraiment heureux.

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Extrait ajouté par NicolaK 2022-08-09T10:45:23+02:00

Franchement, un mec comme ça, on a envie de lui rendre ce qu’il vous donne.

C’était juste dommage qu’il ait le coup de pioche un peu facile…

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Extrait ajouté par NicolaK 2022-08-09T10:45:06+02:00

Moi, la violence, disons qu’elle fait partie de mon quotidien. On vient pas de la rue et on roule pas des pelles à la misère sans se bastonner un peu. Ça m’est arrivé. Assez souvent. Mais j’ai jamais tué quelqu’un. J’ai filé deux ou trois mandales à des crevards qui voulaient me piquer ma gamelle, mais c’est tout. En vérité, le sang, j’aime pas ça.

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Extrait ajouté par NicolaK 2021-06-10T20:55:11+02:00

Eh oui, mon maître. Je ne suis qu’un chien et je ne te juge pas, tu as raison. Mais aujourd’hui, même si ma soupe a été copieusement garnie, je suis un peu triste. Parce que même si les choses m’échappent, il y en a que je saisis. Non pas qu’elles soient dites ou écrites ou même devinées ; non, c’est de l’instinct, c’est tout. Et mon instinct me dit que c’est mal, ce qui s’est passé.

Et pourtant, ça ne m’empêche pas de t’aimer. Mais tes caresses, en ce jour gris, sont moins douces. Ta peau a la même texture. Ton mouvement est aussi délicat que la veille. Non, c’est quelque chose d’autre qui me fait baisser le museau. Et si je gémis, c’est que je sais.

Le molosse reviendra et dans quelques jours, il n’y paraîtra plus. Tu seras encore abattu car tu es toujours abattu quand tu es seul, mon maître. Mais une femme débarquera dans cet enfer et tu y croiras encore. Tout sera balayé et tout recommencera.

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Extrait ajouté par nana51 2019-07-30T23:02:08+02:00

Achille se pencha et coupa la tige d'une rose. Il la passa à sa boutonnière.

- J'ai les plus belle roses de la région.

- Elles sont magnifiques.

[Angus]

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Extrait ajouté par nana51 2019-07-30T23:01:53+02:00

- Achille, arrête de piocher. Abîmer les roses ne servira à rien. pourquoi tu les détruis ?

- Je ne les détruis pas, je creuse un trou.

- Un trou, pourquoi ?

- Pour toi

Il se retourne, leva la pioche et me la planta dans la tête avant que je puisse reculer. Je mourus avant de toucher le sol.

[Agathe]

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Extrait ajouté par GabrielleViszs 2019-07-09T15:19:18+02:00

Venise était verte. Et si elle flottait sur l’eau, elle sentait davantage le limon que les senteurs poivrées de la reine de l’Adriatique.

Le marais poitevin ; la Venise Verte.

Nous mîmes deux semaines pour rejoindre la commune du Mazeau, à quelques encablures de Niort, en plein cœur du marais poitevin. Nos étapes furent nombreuses et organisées de main de maître par Achille qui en profita pour signer de nombreux contrats. Il était un négociateur avisé, perspicace, sachant amadouer les plus rétifs et imposer ses visions aux clients les plus velléitaires. À Bourges, lors d’une simple escale, nous fûmes accueillis par un aubergiste immigré, originaire du Piémont et spécialisé dans les plats italiens, qui acheta plusieurs charrettes de légumes que l’entreprise d’Achille lui livrerait régulièrement au cours des prochains mois.

L’aubergiste n’était pas un Vénitien.

Les premiers jours, je fus frustrée par ma méprise. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, mais mes rêves de soleil et les accents chantants méridionaux se dissipèrent au fil du trajet.

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