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Les routes de la soie



Description ajoutée par Paraffine 2020-01-07T14:44:45+01:00

Résumé

(Version jeunesse abrégée et illustrée)

Laissez-vous emporter au cœur du monde avec cette extraordinaire histoire des Routes de la Soie. Peter Frankopan, célèbre professeur d'histoire d'Oxford, explore dans ces pages la grande histoire des Routes de la Soie et les innombrables liens - commerce, religions, guerres, aventures, maladies, sciences, technologies - que les hommes ont tissés à travers les siècles sur ces routes mythiques. Des antiques empires de Perse aux terribles invasions des Huns, de la Renaissance de l'Europe aux deux guerres mondiales et jusqu'à notre nouveau siècle, Les Routes de la Soie vous feront voyager de l'Atlantique au Pacifique, de l'Asie centrale aux Amériques, éclairant d'un jour nouveau l'histoire du monde à travers les échanges millénaires entre peuples et continents. Somptueusement illustré par Neil Packer, basé sur le bestseller mondial de Peter Frankopan, Les Routes de la Soie est le plus important livre d'histoire publié depuis des décennies.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Paraffine 2020-01-04T01:18:42+01:00

En réalité, et pour des millénaires, ce fut la région sise entre Orient et Occident, reliant l’Europe au Pacifique, qui constitua l’axe de rotation du globe.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Lhug 2023-04-25T16:20:43+02:00
Argent

Passionnant à lire, le livre de Peter Frankopan est un colossal travail de synthèse alimenté par une recherche abondante qui puise dans les documents d’époque et dans les ouvrages des historiens. On peut donc dire qu’il est assis sur les épaules des géants qui l’ont précédé. MAIS...

Plusieurs choses m’ont gêné. Pas tant les erreurs factuelles que j’ai rencontrées, même si le fait que JE trouve des erreurs, même une ou deux, me laisse toujours supposer qu’il y en a que je ne vois pas. (Parmi les erreurs, qui peuvent résulter de la traduction française, je citerai notamment la citation d’un colonel de Panzer Erich Hoepner à la veille de Barbarossa, repiqué de la biographie d’Hitler de Kershaw, dûment citée, mais dans lequel ouvrage Hoepner est général d’un corps d’armée entier). Je pourrais ajouter que, contrairement à ce qu’il écrit sur les liens de l’Angleterre élisabethaine avec l’empire ottoman, ce n’est pas ce royaume qui y était le mieux introduit, c’était le royaume de France, dont l’alliance turque donna même lieu à des opérations militaires concertées. Enfin...

Première chose gênante, Frankopan a tendance à privilégier l’appât du gain ou l’intérêt matériel dans les motivations des acteurs. Il en va ainsi dans la première croisade, l’expédition de Christophe Colomb ou la Shoah qui s’explique, sans excuser du tout les nazis, d’abord par le fait que l’Allemagne n’avait pas assez de nourriture pour satisfaire sa population aryenne et a donc sacrifié les Juifs. Dans tous les trois cas que je cite, Frankopan fait peu de cas des motivations idéologiques, même s’il dit bien que le pragmatisme est une des causes. Je me demande dans le cas de la Shoah comment il expliquerait que la déportation des juifs se soit poursuivie alors même que l’effondrement du IIIe Reich était en cours et si cela veut dire que si l’Allemagne avait eu plus de nourriture que nécessaire, elle n’aurait pas massacré les Juifs.

Un autre point qui me déçoit plus qu’il ne me gêne, est que le livre veut faire l’histoire d’un coeur du monde qu’il délimite, vaguement, comme allant de Byzance et de la Mer Noire aux massifs montagneux qui bordent les frontières occidentales des Indes et de la Chine. Le projet est d’expliquer que l’Europe n’est pas le centre du monde avant le XVIe siècle et la conquête européenne des Amériques. C’est ce qu’il fait et fait même très bien pendant les dix premiers chapitres. Quand arrive la découverte de l’Amérique, dont on comprend bien qu’elle ait un impact sur le rôle de ce coeur du monde, il consacre un chapitre à parler de la conquête et des nouveaux flux commerciaux européens puis dans le chapitre suivant revient sur l’impact de la découverte sur le coeur du monde, qui semble bien avoir vu son commerce stimulée par une demande européenne enrichie par l’argent des Amériques. Mais alors quand s’est effondré le coeur du monde qui retrouve de l’importance géostratégique au XIXème ? En fait, Peter Frankopan aborde peu l’histoire de l’Asie centrale. J’aurais aimé qu’il nous parle du khanat de Boukhara et de son prédécesseur de Djaghataï. En fait la dislocation de l’empire mongol débouche sur du vide dans le livre. Qui de l’empire des Safavides aussi ? L’Empire ottoman lui-même n’est guère que survolé. Au final, c'est une histoire du monde qu'il écrit. Il est vrai que le sous-titre anglais du livre (A New History of The World) est de ce point de vue plus exacte que son équivalent français.

Bien sûr l’objectif est de réaliser une histoire connectée. A partir du chapitre 12, il s’agit donc d’envisager l’intérêt des Occidentaux et des Russes pour ce centre. Je remarque au passage que la Chine apparaît somme toute assez peu, les Républiques du Turkestan oriental ne sont pas cités, les politiques soviétiques dans les républiques musulmanes d’Asie centrale n’existent pour ainsi dire pas, l’URSS créée, le centre du monde de Frankopan se réduit à l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan, en proie aux impérialismes occidentaux et russes, mais surtout occidentaux…

Lesquels sont d’ailleurs les grands méchants de l’histoire de Frankopan. Non sans raison il est vrai : des massacres des croisades à la bêtise de la politique américaine au Moyen Orient en passant par la traite négrière (qui n’a pour rapport avec l’histoire de l’Asie centrale que le fait qu’elle illustre le cynisme inhumain et la cupidité occidentale). Et là je trouve que l’historien Frankopan sort de son rôle d’historien. Il a raison de dire l’horreur de la colonisation de l’Amérique et de la traite, mais a-t-il raison de l’expliquer par le fait que les Européens sont ainsi parce qu’ils sont des spécialistes de la guerre, issue d’une région « plus agressive et plus instable » (p.315) où « le fort dévorait le faible » (p.317) et dont guerres mondiales et génocides ne sont que « les chapitres les plus récents d’une interminable histoire de brutalité et de violence » (p.317). Il oppose l’histoire européenne faite de guerres perpétuelles à celle de l’Asie, certes secouée par les invasions musulmanes ou les invasions mongoles, qui connaît, dit-il, de longues périodes de stabilité, de paix et de prospérité. Un coup d’oeil sur l’histoire de l’Inde m’a persuadé du contraire. Ainsi l’histoire du royaume de Vijayanagara (1336-1565), dans le sud de la péninsule indienne, voit guerre sur guerre. Les Aztèques eux-même, ont bâti leur empire sur la guerre, d’autant plus nécessaire qu’elle fournit des victimes aux sacrifices humains. Mais il a raison, les Européens ont imposé leur domination sur des torrents de sang.

Sa vision me semble cependant quelque peu biaisée, plus critique envers l'Occident qu'envers la Russie par exemple, accusatrice au point d'en commettre des raccourcis, inévitables dans ce genre d'exercice, mais qui vont dans le sens qui l'arrange. C'est tout particulièrement le cas lorsqu'il aborde la rencontre entre l'ambassadrice des Etats-Unis et Saddam Hussein une semaine avant l'invasion irakienne du Koweit en 1990 (p.584-585). Sa narration de la rencontre donne clairement à croire que l'ambassadrice est incompétente et ne se rend pas compte qu'elle donne un feu vert à l'invasion qui va suivre. Or, quand on se documente un peu plus sur le sujet, il s'avère que l'analyse de cet entretien a prêté à d'âpres interprétations et que, de plus, Tarek Aziz, le ministre irakien des affaires étrangères, dit lui-même qu'à aucun moment le gouvernement de son pays n'a pris les propos échangés comme un feu vert, qu'au contraire Saddam Hussein ne se faisait pas d'illusion (cf. la page wikipedia sur l'ambassadrice April Glaspie).

Là où j’ai cependant du mal, c’est lorsqu’il ironise sur le prix Nobel de la paix attribué à l’Union européenne en 2012, entité d’un continent « responsable d’un état de guerre quasi continu, non seulement sur son territoire mais dans le monde entier durant des siècles » (p.478), récompensée parce qu’elle a réussi à maintenir la paix pendant quelques décennies. Quoi de plus normal, écrit-il, « il n’y avait plus rien pour quoi se battre ». C’est faire fi du fait que, outre qu’il ne faut pas grand-chose pour une guerre, l’Union européenne est aussi le symbole d’une réconciliation qui n’aurait pu ne jamais avoir lieu car s’annonçant très difficile après 1945.

Cela n’ôte pas le fait que c’est un livre super intéressant, mais j’ai un peu peur que sa lecture par des profanes en histoire induise des visions toutes aussi fausses que la vision européano-centrée de l’histoire du monde.

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Commentaire ajouté par yvgheem 2022-04-21T08:45:26+02:00
Or

Un excellent ouvrage où l'histoire est revue sur le long terme avec une perspective qui, pour une fois venant d'un auteur occidental, n'est pas occidento-centrée. Il y a ce qu'il faut de balises historiques mais aussi une analyse fines des grandes tendances qui font de l'Asie centrale le centre du monde.

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Commentaire ajouté par Paraffine 2020-01-04T12:49:20+01:00
Or

Livre des plus stimulants.

L'auteur nous promène dans l'histoire que nous croyons connaître en nous donnant cet angle de vue depuis le cœur de l'Asie, qui change notre regard. Cela nous donne douloureusement conscience que l'enseignement de l'histoire est terriblement euro-centré. Même dans ce livre, une bonne part des sujets ne sont qu'effleurés (chaque chapitre mériterait presque un livre à lui seul), et certaines périodes historiques ou régions géographiques sont laissées de côté ; par parti pris ou manque de place, l'Europe y conserve une prééminence un peu trop marquée et probablement imméritée...

Cette nécessaire brièveté a aussi l'avantage de pousser l'auteur à des raccourcis hardis, frappants et inédits, quoique très documentés ; au format électronique, les notes, qui sont regroupées en fin d'ouvrage, occupent quasiment un quart du livre ! Le vocabulaire varié, le style vivant, font de ces leçons d'histoire un plaisir à lire (honorable Guillaume Villeneuve, bravo pour votre traduction, mais n'abusez pas de l'adjectif "obsidional").

A défaut de m'entraîner vers "Les nouvelles routes de la soie", cette lecture me fait voguer vers l'histoire du monde de Roberts et Westat. A l'abordage...

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Commentaire ajouté par nicofontaine 2018-04-13T11:33:05+02:00
Or

Une remise en perspective de l'histoire des échanges entre les différentes culture... passionnant!

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Activité récente

leloby l'ajoute dans sa biblio or
2018-12-30T12:56:28+01:00

Titres alternatifs

  • Les routes de la soie – L’histoire du cœur du monde - Français
  • The Silk roads - Anglais

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Note globale 8.25 / 10