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— Sacha ! C’était elle ! intervint Kurst.
— Elle ? Qu’est-ce que tu racontes ?
— Laeta !
— Quoi ! répondit le capitaine incrédule. Qu’est-ce que tu me chantes ? Tu l’as vue ?
— La brune qui était derrière nous ! Je mettrais ma main à couper qu’elle n’est pas étrangère à ce qui se passe.
Le ton était monté. Deux des hommes de Mouaggar s’étaient précipités vers le comptoir, alors que ce dernier en était aux mains avec Farod.
— Justement, insista Sacha, une brune ! C’est pas elle ! Tu crois la voir partout !
À cet instant, les quatre hommes de main que Mouaggar avait dépêchés entrèrent en trombe dans l’estaminet. Ou plutôt, pour deux d’entre eux, roulèrent dedans. La forme sombre d’un colosse tenant en main un grand cimeterre se dessinait dans l’entrée.
Afficher en entier— Sacha ! C’était elle ! intervint Kurst.
— Elle ? Qu’est-ce que tu racontes ?
— Laeta !
— Quoi ! répondit le capitaine incrédule. Qu’est-ce que tu me chantes ? Tu l’as vue ?
— La brune qui était derrière nous ! Je mettrais ma main à couper qu’elle n’est pas étrangère à ce qui se passe.
Le ton était monté. Deux des hommes de Mouaggar s’étaient précipités vers le comptoir, alors que ce dernier en était aux mains avec Farod.
— Justement, insista Sacha, une brune ! C’est pas elle ! Tu crois la voir partout !
À cet instant, les quatre hommes de main que Mouaggar avait dépêchés entrèrent en trombe dans l’estaminet. Ou plutôt, pour deux d’entre eux, roulèrent dedans. La forme sombre d’un colosse tenant en main un grand cimeterre se dessinait dans l’entrée.
Afficher en entierCe n’est qu’après une traversée de plusieurs jours à travers les étendues désertiques qui bordaient les montagnes que Kurst, Nara et le capitaine Sacha arrivèrent à l’oasis de Fadir. Au nord du Gordain, les monts de sable étaient encore verdoyants, parsemés de forêts d’oliviers, de chênes verts ou couverts de maquis. C’est plus au sud qu’ils prenaient leur couleur claire caractéristique. Ce n’était plus qu’un massif rocailleux et aride, qui cachait comme des trésors, ses oasis au fond de vallées encaissées. La trouée de Fadir était le premier véritable désert de sable de la région. On ne pouvait faire l’économie de le traverser pour se rendre à Shamyria. Les caravanes ne s’aventuraient pas au large de sa mer de sable, elles serpentaient le long des montagnes, à la limite des grandes dunes. La route du nord n’était guère employée, ses points d’eau n’étaient connus que des nomades.
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