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« Ils croient que tout est permis pourvu qu’on ne se fasse pas prendre, que satisfaire ses envies représente la première priorité de l’existence, que le pouvoir ne s’offre qu’à l’individu assez fort et assez rusé pour l’arracher à ceux qui ne le méritent plus. Il n’y a pas de place pour la compassion à Menzoberranzan, alors que c’est elle et non la crainte qui permet à la plupart des peuples de vivre en harmonie. Et l’harmonie, le fait de travailler ensemble à un but commun, permet la grandeur.
Les drows sont submergés par la crainte et la méfiance, ils assassinent l’amitié à la pointe d’une épée bénite par Lolth. La haine et l’ambition nourrie par ces doctrines immorales font le malheur de ceux de mon peuple, elles marquent leur faiblesse, qu’ils prennent pour de la force. Finalement, ils menent une existence paralysée par une paranoïa qu’ils qualifient de vigilance extrême ! »
Afficher en entierQuels yeux devant moi voient
La souffrance dans les tréfonds de mon âme ?
Quels yeux devant moi voient
Les pas tortueux des miens,
Menés par des jouets effrénés :
Flèche, carreau, pointe de l’épée ?
Les tiens… oh oui, les tiens,
Toi, à la course droite et aux muscles vifs,
Aux doux coussinets, aux griffes en leur fourreau,
Aux armes que seule la nécessité emploie,
Des armes pures du sang versé en vain
Ou de la traîtrise meurtrière !
Tu me fais face, mon beau miroir,
Mon reflet dans une eau calme et claire.
Puissé-je garder cette image :
Sur ton visage toujours voir le mien.
Puissé-je garder un cœur
Non souillé dans ma poitrine.
Conserve toujours l’honneur sublime de ton esprit,
Guenhwyvar, puissante Guenhwyvar,
Reste toujours près de moi,
Ma très chère amie.
Drizzt Do’Urden
Afficher en entierLes drows sont submergés par la crainte et la méfiance, ils assassinent l'amitié à la pointe d'une épée bénite par Lolth. La haine et l'ambition nourries par ces doctrines immorales font le malheur de ceux de mon peuple, elles marquent leur faiblesse, qu'ils prennent pour de la force. Finalement, ils mènent une existence paralysée par une paranoïa qu'ils qualifient de vigilance extrême !
Afficher en entierMa vie regorge de regrets, pour mon peuple et pour moi, mais surtout pour ce maître d'armes perdu à jamais, lui qui m'a appris comment me servir d'une lame - et pour quelles raisons !
Afficher en entierMais la vérité que l'on connaît ne vaut rien si on ne vit pas pour elle, et les principes ne sont que du vent si l'idéaliste ne s'efforce pas de les suivre.
Afficher en entierIl discernait seulement une lueur uniforme dans le spectre infrarouge, d'une nuance juste un peu différente de la pierre des murs. L'entrée d'une autre pièce? Il ne pouvait que l'espérer. Il se rua à travers de la pièce, s'arrêta juste devant l'objet, et força son regard à se limiter à la vision normale, celle du monde de la lumière.
En ajustant ainsi ses sens, le jeune De Vir éprouva un instant de perplexité : il ne s'agissait pas d'un seuil, il n'y avait là aucune ouverture. Ce qu'il voyait, en fait, n'était autre que son propre reflet et celui de la partie de la pièce ou il se tenait. Au cours des cinquante cinq ans de sa vie, Alton n'avait jamais rien vu de tel, mais il avait entendu les maitres de Sorcere parler de ce genre d'objet. Il se trouvait devant un miroir.
Un mouvement perçu a l'entrée haute de la pièce lui rappela que Sans-visage était presque su lui. Il ne pouvait se permettre d'hésiter pour chercher la meilleure solution. Il baissa la tête et fonça droit sur son reflet.
Peut-être s'agissait-il d'un portail de téléportation débouchant ailleurs en ville, ou dans une pièce tout près. Ou peut-être, osa espérer Alton durant ces quelques secondes désespérées, se dirigeait-il sur une porte interplanaire qui le ferait accéder à un étrange plan d'existence inconnu !
Il ressentit le picotement excitant de l'aventure tandis qu'il approchait de cette chose prodigieuse, puis rien d'autres que le choc de l'impact sur le verre, qui vola en éclats, et sur le mur de pierre derrière lui qui, lui, ne céda pas.
Afficher en entier-Quel est donc ce monde ou je vis? Dans quel sombre tumulte mon âme a-t-elle choisi son corps? chuchota l'opposant furieux qui avait toujours fait partie de son être. À la lumière, je vois ma peau noire ; dans l'obscurité elle luit blanche de la chaleur furieuse que je ne puis chasser ! Si seulement j'avais le courage de partir, de quitter ce lieu ou cette vie, ou bien de me dresser ouvertement contre le mal qui sous-tend leur monde, celui des miens. De rechercher une existence qui ne soit plus la négation de ce en quoi je crois, de ce qu'en conscience je tiens pour vrai !
Afficher en entierJamais aucune étoile n'embellit de son mystérieux scintillement poétique de cet univers, et les chauds rayons porteurs de vie du soleil n'y parviennent davantage.
Afficher en entierPerdre c’est mourir.
Tu peux gagner un millier de combats, mais n’en perdras jamais qu’un !
Afficher en entierDes vingt cinq que comportait la promotion à l’origine, il ne restait que 22 élèves : l’un avait été renvoyé (puis exécuté) pour avoir vainement tenté d’assassiner un étudiant qui avait un meilleur rang que lui, un autre était mort à l’exercice, un troisième enfin avait connu une mort naturelle dans son châlit, car une dague dans le cœur met tout naturellement fin à la vie.
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