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Un guerrier peut-il jamais lâcher son fardeau et savourer la douceur du repos ? Près de vous, Bruenor, Cattie-Brie, Wulfgar et Régis, mes chers amis, j'ai longtemps rêvé que ce serait possible. Moi le banni, celui dont nul ne voulait, j'ai connu - ou cru connaître - un monde de paix et d'harmonie. Hélas, de très anciens ennemis remâchaient leur venin, tapis dans les entrailles d'Ombre-Terre. Et voici qu'ils en sortent, et que revient, contre mon gré, la saison des combats. A moi, mes cimeterres ! A moi, l'ancestrale férocité de mon peuple ! La lutte est-elle donc l'humus de ma vie ?
S’il fut une nouvelle fois touché en sortant de la cavité, les minuscules carreaux ne provoquèrent qu’un sourire sur le visage réjoui du plus enragé des guerroyeurs effrénés. Quand une sphère de ténèbres apparut pour bloquer sa progression, il poussa un rugissement et fonça droit dedans, souriant encore quand il percuta de plein fouet le mur qui se trouvait de l’autre côté.
L’elfe noir, abasourdi par l’avancée du féroce Pointepique, fit volte-face et fila dans le tunnel avant de disparaître à la faveur d’une courbe serrée. Gaspard se lança à sa poursuite, son armure grinçant et de la bave coulant en filets de ses épaisses lèvres jusque sur sa barbe noire et drue.
— Idiot ! cria-t-il, la tête baissée et devinant l’embuscade quand il aborda la courbe sur les talons du drow en fuite.
La pointe de son casque intercepta l’épée et embrocha l’avant-bras de l’ennemi. Dans son élan, le guerroyeur se propulsa en l’air et retomba lourdement sur le torse du drow, le bloquant ainsi contre le sol.
On découvre ce qu'est advenu des Do'Urden après le départ de Drizzt pour la surface. J'espère que vous aimez l'Outreterre, parce que c'est là que se passe la majorité du récit. C'est loin d'être le meilleur tome de la série selon moi, mais il s'y passe des événements importants pour les tomes futurs et il reste agréable à lire.
Une suite un peu moins passionnante que les tomes précédents. L'intrigue revient à ses origines mais de façon presque "forcée". Le développement des personnages est lui aussi décevant, le comportement de certains étant réellement surprenant (bien qu'expliqué par l'intrigue). De petites fausses notes qui le classe "seulement" en or chez moi -> ça reste une bonne série !
Un véritable retour aux sources qui mélange les éléments importants des deux premières trilogies : les elfes noirs et le passé de Drizzt d'un côté, ses compagnons de l'autre. Il va sans dire que ces deux mondes ne sont pas faits pour s'entendre et qu'il en découle d'innombrables conflits et batailles. Ça peut parfois être lourd mais c'est un plaisir de retrouver nos amis les Drows !
Que de bastons ! J'ai un peu moins accroché à celui-ci (un peu hein, je trouve cette saga toujours aussi géniale). Mais oui, vraiment beaucoup beaucoup de baston, on n'a droit qu'à un tout petit peu de répit entre chacune d'elles. Spoiler(cliquez pour révéler)Puis, ATTENTION SPOILERS, je trouve ça dommage d'avoir rendu le caractère de Wulfgar aussi désagréable avant de le faire disparaitre. Du coup, j'étais presque contente qu'il meure tellement il m'énervait.
Les machinations de la maison Baenre provoquent une nouvelle rencontre entre Drizzt et ce qu'il reste de sa famille. Deux personnes : Vierna et Dinin. Entreri contacte ces deux là et leur propose de les aider à capturer Drizzt s'ils le laisse le combattre. Ils parviennent à leur fin sans compter la force des liens qui unissent Drizzt à ses amis. Ils parviennent à s'en sortir mais au prix fort. De plus les plans de la maison Baenre ne font que commencer. L'influence de la race drow est toujours tenace. Ils tiennent beaucoup à détruire Drizzt surtout si ça leur permet d'avancer dans la réalisation de leur rêves de carnage, vengeance et mort. D'un côté Drizzt essaie d'évoluer et de vivre sa vie tranquillement alors que d'un autre, les drows ne font que comploter et chercher plus de pouvoir. C'est un très gros contraste qui est narré dans ce tome.
Résumé
Un guerrier peut-il jamais lâcher son fardeau et savourer la douceur du repos ? Près de vous, Bruenor, Cattie-Brie, Wulfgar et Régis, mes chers amis, j'ai longtemps rêvé que ce serait possible. Moi le banni, celui dont nul ne voulait, j'ai connu - ou cru connaître - un monde de paix et d'harmonie. Hélas, de très anciens ennemis remâchaient leur venin, tapis dans les entrailles d'Ombre-Terre. Et voici qu'ils en sortent, et que revient, contre mon gré, la saison des combats. A moi, mes cimeterres ! A moi, l'ancestrale férocité de mon peuple ! La lutte est-elle donc l'humus de ma vie ?
Drizzt Do'Urden, elfe noir au cœur vaillant
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