Les Royaumes oubliés - La Légende de Drizzt, tome 1 : Terre natale

Drizz Do'Urden.

Je n’avais entendu parler de lui qu’une fois dans le jeu « Baldur's Gate: Dark Alliance » et ce fut si succin qu’il disparut rapidement dans les méandres de ma mémoire.

Le premier tome m’est alors apparu par hasard bien des années plus tard, venant séduire ma curiosité. Ce qui a très bien marché.

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La trilogie de l’elfe noir commence peu de temps avant sa naissance, alors qu’il devait être sacrifié à la déesse araignée du chaos Lloth. La mort du plus âgé de ses frères poussant sa mère matrone Malice à l’épargner. Ou plutôt exactement, le conserver.

La suite nous raconte les trente prochaines années de sa vie au sein de la cité Menzoberranzan.

Sous l’éducation de la plus « douce » de ses sœurs, Vierna, durant son apprentissage à Melee Magthere, l'école des guerriers, et au côté de son fourbe grand frère Dinin, Drizz va vivre dans la douleur et la désillusion. Son grand sens de l’honneur entrant en opposition avec la fausse harmonie régnant chez les elfes noirs. Aussi appelés drows.

Son seul réconfort viendra de son père de substitution, le maître d’armes Zaknafein.

En parallèle, cette histoire nous partagera l’affaire d’un duo fomentant un plan visant directement la famille Do'Urden. En plus de nous faire découvrir l’univers, les lois et la société matriarcale des drows.

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Une riche et fascinante découverte.

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La description de cette société chaotique est simple mais très complète, nous partageant son fonctionnement et ses dangers avec efficacité. Le travail effectué pour le structurer est admirable.

Imaginer une société chaotique gouvernée par les femmes, où l’assassina, la fourberie et la discrétion font loi. Où l’ascension sociale dépend de votre efficacité dans la mort rapide, silencieuse et de masse.

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Une réussite s’étendant également aux personnages, à commencer par notre protagoniste.

L’idéalisme de Drizz Do'Urden force la sympathie, tout particulièrement en étant opposé à l’environnement de Menzoberranzan, et le voir découvrir le monde, faire face aux épreuves ainsi qu’apprendre de ses erreurs pousse à l’attachement.

Il en va de même pour Zaknafein, dont le lien avec le jeune elfe noir est bien plus profond qu’on l’imagine au premier abord, menant une vie bien triste et dramatique.

Malice, matrone des Do'Urden, nous permet de découvrir ce sombre univers sous d’autres aspects, à commencer par ses hautes instances. Mais son point de vue est également intéressant, son dévouement envers Lloth et son désir de préserver ses avantages motivants ses actions, bannissant toute hésitation.

Je pourrais également parler de ses filles, comme Vierna, de son fils Dinin, de la reine de Menzoberranzan, bien que plus secondaire, ainsi que les rencontres que fait Drizz en grandissant. Il est cependant, je pense, préférable de vous en laisser la découverte.

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Mon avis sur cette histoire est possiblement biaisé par la découverte, tant elle me fut enchanteur. Je ne puis toutefois, de ma bonne foi, que vous conseiller de vous y plonger.

Explorez ce sombre monde et sa société sans pareil. Affrontez ses lois et survivez à vos propres proches.

Peut-être parviendrez-vous à en réchapper vivant !

En tant que roliste et grande fan de Baldur's Gate et des univers Donjons et Dragons plus largement, il était grand temps que je m'attaque à la saga Drizzt. Le premier tome m'a plongé dans un univers aussi fascinant que brutal. Le moins que l'on puisse dire est que Menzoberranzan n'est pas un lieu de tout repos. La société Drow est gouvernée par la violence, la tromperie, la trahison. R. A Salvatore nous dépeint une dark fantasy avec une plume très sûre, qui allie brutalité, introspection et même une certaine poésie par moment.

L'action est très présente, avec des scènes de combats excellemment chorégraphiées reprenant parfaitement les tactiques des univers D&D. Mais le lore et l'approfondissement des personnages n'est pas pour autant relégué au second plan.

Un très bon tome qui me donne bien envie de poursuivre cette grande saga. J'ai hâte de découvrir comment Drizzt va continuer à se démarquer de sa société et à tracer sa propre voie dans cet univers impitoyable.

Les prémices de l'existence de Drizzt sont un mélange accablant de colère, de recherche de soi, d'incompréhension, de solitude mais aussi paradoxalement d'innocence et d'amour pour la vie. Sous la plume fine et adroite de Robert Anthony Salvatore, l'elfe noir frappe la cité Drow de Menzoberranzan de par son originalité parmi son peuple, et ce dès sa naissance. Ses yeux lavande, une caractéristique qu'il est le seul à porter, font de lui très tôt un être à part, malgré sa prédisposition à être inférieur. En effet, la société matriarchale Drow, sous la coupe malfaisante de la déesse Lolth, ne reconnaît les mâles comme Drizzt qu'en tant qu'au pire chair à canon, au mieux outil de reproduction. Pourtant, ses aptitudes quasi inégalées au combat lui mériteront presque le respect de ses proches et de sa noble famille. Le véritable frein à la réussite de Drizzt n'est pas son sexe, mais un défaut fatal dans cette cité : la compassion.

À Menzoberranzan, c'est tuer ou être tué, trahir ou être trahi, ainsi le veut la déesse araignée.

R.A Salvatore est maître dans l'écriture du conflit émotionnel et idéologique. La nature de Drizzt, foncièrement bonne, est véritablement présentée comme vivante, en proie à se faire traquer, assassiner par la perversité des Drow. Il s'agit d'une épreuve de survie. L'auteur pose à plusieurs reprises la question de la nature des elfes noirs et de leur prédisposition à la malveillance.

D'un point de vue technique, Terre natale est écrit de manière ordonnée et légère; on est facilement plongé dans l'Outre-Terre et Menzoberranzan sans pour autant être noyé sous les détails. Chaque personnage représente une facette de cette cité que l'auteur nous dévoile, tous les défauts de la société Drow (qui seraient qualifiés d'atouts par ces derniers) sont mis en évidence non pas par une explication lourde en texte, mais par des actions sanguinolentes.

La structure du récit, avec différents points de vue, est assez intéressante bien que simpliste puisqu'elle permet l'exploitation d'intrigues politiques.

En conclusion, je conseille ce livre pour tout amateur d'Heroic Fantasy qui recherche une œuvre plus tournée vers les émotions et la profondeur des personnages que l'aventure et l'exploration, ces deux points étant bien plus abordés dans les tomes suivants. De plus, même si l'on ne connaît rien à l'univers de Donjons et Dragons et des Royaumes Oubliés, R.A Salvatore ne manque pas de décrire parfaitement le bestiaire et autres spécificités des sources originales.

J'ai lu une série de livres pour adolescents et j'en garde un souvenir incroyable. J'ai dû dévorer près de vingt tomes des aventures de Drizzt, et ils ont suscité en moi de nombreuses émotions - rire, pleurer, et puis pleurer à nouveau. C'est une introduction remarquable à l'univers des Royaumes Oubliés et de Donjons et Dragons. Si vous avez apprécié Baldur's Gate 3, vous allez adorer. Cependant, ces livres peuvent tout aussi bien être appréciés individuellement. Ils ne nécessitent pas de connaissances préalables sur cet univers complexe. On peut tout simplement se laisser emporter par ces personnages attachants et admirablement développés.

Une excellente lecture dans l'univers sombre et sans pitié de l'Outreterre.

Voici le début de la légende de Drizzt.

Je recommande cette lecture pour publique averti.

Drizzt est un personnage très intéressant victime des lois de Menzoberranzan.

Les personnages sont intéressants est attachants sauf certains compléments détestables au possible méritant deux claques et un bon coup de pied au cul ! (Hein les matriarches !)

Aussi noir que les cavernes des drows. Un bon tome qui présente le monde et son héros. Pas beaucoup de suspense ou de surprises dans cet ouvrage. Le scénario est téléphoné, mais ce n'est pas gênant, ce livre n'est pas une suite de scènes, mais bien un roman logique, bien écrit. Les personnages sont profonds, leurs désirs et faiblesses évidentes, ce qui rend la lecture très plaisante.

Incroyable

Un bon retour aux sources. J avais lu ce tome il y a des années maintenant et je viens de le relire pour le plaisir. Toujours aussi prenante. L'histoire de Drizzt est passionnante, triste, violente.. Bref un vrai bijou.

Une excellente introduction pour cette série, avec un personnage principal hors norme venant de ...loin. Une fantasy très bien rythmée l'auteur sait raconter des histoires.