Les Érotiques de Géraldine Zwang, Tome 69 : Les Secrets de Florence

Résumé

« Quatre-vingt-quinze fois sur cent,

La femme s’emmerde en baisant.

Qu’elle le taise ou le confesse

C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses » chantait Georges Brassens et ce ne sont pas les centaines de témoignages de femmes que j’ai reçus qui démentiront cette sentence.

Et puis, il y a les cinq pour cent dont ne parle pas Brassens, ces femmes qui mettent le plaisir au centre de leur existence et ne veulent y renoncer sous aucun prétexte. J’en fais partie. Mais dans un autre genre, parmi toutes les confessions qui m’ont été faites, celle de Florence est sans conteste celle qui m’a le plus excitée. Florence m’a même avoué que j’étais la seule à qui elle avait confié ses fantasmes et perversions les plus dingues. Elle sait que je suis une tombe et que ma libido est au moins aussi puissante et riche que la sienne. Notre seule différence est que moi je la revendique et la brandit tel un étendard tandis que Florence a cultivé l’art du secret et de la duplicité. Son sous-préfet de mari ne se doute absolument de rien et cela la met en joie, lorsqu’il rentre le week-end de sa lointaine sous-préfecture, de lui raconter une litanie de choses futiles qu’elle a faites durant sa semaine, alors qu’en fait, elle a passé son temps à se faire défoncer par toutes sortes de bites rencontrées au hasard de ses rencontres sur le Net.

Voici le témoignage qu’elle m’a remis le jour de ses 35 ans.