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Liste des extraits

- Qui sommes nous ? Hurla Sophie qui tremblait comme une feuille.

Un mélange de peur et de colère bouillonnait en elle, ainsi que le sentiment d'un terrible gâchis. Elle ne sentait même pas les larmes d'argent qui ruisselaient sur ses joues.

Isis haussa les épaules.

- Qui sait ! lança-t-elle sur un ton badin Spoiler(cliquez pour révéler) Nous avons chassé des Or et des Argent pendant des siècles dans tous les royaumes des Ombre. Nous avons ramassé Josh dans un campement néandertalien plus de trente mille ans avant de trouver, toi. Nous t'avons découvert quelque part dans les steppes de la Russie actuelle au milieu du X° siècle... ou du IX°?

- X°, je pense, corrigea Osiris.

- Nous vous avons mis en lieu sûr et couvés dans un royaume des Ombres où le temps n'existe pas. Puis, quand tout à été prêt, nous vous avons conduits tous les deux sur la Terre du XX° siècle.

Sophie s'évanouit.

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Ses pinces cliquetant sur le sol, le grattant, l'érafflant, le Karkinos orange vif approchait.

Le crabe était énorme.

Nom d'un chien ! murmura Billy. Je ne mangerai plus jamais de pâtres de crabe. Et vous avez à quel point je les aime avec un filet de citron et une noisette de beurre.

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Les quatre épées en pierre avait fusionnées pour devenir une barre de métal qui s'enfonçait lentement dans sa chair, la brûlait... pour ne faire qu'une avec elle. La barre se courba, se tordit, se racornit, et prit la forme d'un crochet plat en métal.

Puis il y eut la douleur- jamais il n'avait eu aussi mal. Il hurla et ce qui débuta en souffrance s'acheva en cri de triomphe lorsqu'il brandit le crochet brillant en argent.

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"Une ombre tomba sur le couple.

Ils ouvrirent les yeux et découvrirent un homme grand, vêtu d'un long manteau en cuir et à capuche. Il cachait le soleil, si bien qu'ils ne voyaient pas son visage. Un demi-cercle en métal brillait à la place de sa main gauche."

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"-Mais tous les changements ne sont pas externes..."

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— Nous ne sommes pas morts assez vite. Ce sont des guerriers professionnels. J’en ai combattu toute ma vie. Ils se croient invincibles… ce qui les rend arrogants et stupides. Or les imbéciles commettent des erreurs. Un commandant plein de bon sens laisserait quelques guerriers pour nous affronter et enverrait les autres en ville. Par fierté, ils resteront tous ici. Ils doivent absolument nous tuer et celui qui aura notre peau sera couvert d’honneurs. Eh ! Pourquoi souris-tu, Aîné ?

— Je parie que quelque part dans le brouillard, un commandant sparte dit exactement la même chose à ses troupes.

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— Je déteste les trolls ! grogna Pernelle Flamel.

La créature cliquetante qui descendait l’étroit chemin de pierre ressemblait à un homme primitif. Petite, trapue, des traits plats et grossiers, elle avait le corps couvert de poils roux et gras quasiment identiques aux peaux de bêtes qu’elle portait. Elle brandissait une lame sculptée dans le tibia d’un animal disparu bien avant l’avènement des dinosaures. Ses yeux avaient la couleur de la neige sale et ses dents étaient épouvantables quand il souriait.

— Il vient de se lécher les babines, là ? demanda l’Ensorceleuse, écœurée.

— A table ! s’exclama le troll d’une voix étonnamment pure et claire, avec un petit accent.

— Ils se déplacent rarement seuls… commença Nicolas.

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Le globe lumineux s’embrasa au bout des doigts de Machiavel, révélant une ouverture noire dans la paroi. L’entrée de la grotte était artificielle. Machiavel agita la main et son globe se plaça sur le linteau. Ils distinguèrent vaguement des symboles changeants qui miroitaient à la lumière grise. L’immortel se dressa sur la pointe des pieds pour regarder la rangée du haut.

— Des Mots du Pouvoir devaient être peints sur le linteau et les jambages. Ils ont été couverts de boue ou effacés, les informa-t-il en désignant des traînées sèches sur la paroi. Quetzalcóatl s’est donné beaucoup de peine pour piéger la personne ou la chose qui se trouvait dans cette grotte… dans cette prison.

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Le Mage se tourna de manière qu’ils voient son corps en entier. Le côté gauche de son visage, du front au menton, du nez à l’oreille, n’était qu’un masque d’or. Seul son œil avait réchappé à la Mutation, même si le blanc avait une couleur safran pâle et que des fils dorés s’entrecroisaient dans l’iris gris. Les dents du haut et du bas étaient en or massif et sa main semblait couverte d’un gant doré.

— La Mutation… marmonna Dee.

— Je suis impressionné. Peu d’hommes de ton époque en ont entendu parler.

— Je ne suis pas un homme ordinaire.

— Je vois que tu n’as rien perdu de ton arrogance !

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Nicolas et Pernelle étaient assis côte à côte sur les sièges en métal devant le Hard Rock Café à l’entrée du Pier 39. Même s’il n’était que dix-neuf heures et que le soleil ne se coucherait qu’une demi-heure plus tard, le brouillard s’était assuré que la nuit arriverait prématurément. L’obscurité froide, humide et grise recouvrait tout. On n’y voyait pas à dix mètres. La circulation était fluide et les rues commençaient à se vider. Certains restaurants et magasins du Pier 39 avaient déjà fermé.

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