Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 566
Membres
1 012 847

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Une fois seul avec sa protégée, Aeron baissa les yeux vers elle. Il attendit patiemment qu'elle cesse de pleurer et qu'elle tourne son visage vers lui.

- Pourquoi êtes-vous venue ici, Olivia?

Prononcer son nom n'aurait pas dû le troubler. Et pourtant...Il sentit que son sang s'échauffait un peu plus. C'était sûrement à cause de ce regard bleu qui le transperçait...

Elle laissa échapper un soupir tremblotant.

- Ils m'ont demandé de vous tuer, Aeron, mais je n'ai pas pu...Je savais ce qui allait se passer. Je savais que je serais privée de mes ailes, de mes pouvoirs, de mon immortalité. Et j'ai tout de même refusé, Aeron. J'ai refusé.

Son nom, prononcé avec tant d'aisance et de naturel par cette jolie bouche en coeur, le troubla au point de lui couper le souffle. Mais que lui arrivait-il, bon sang?

- Je vous ai longuemment observés, vous et vos compagnons, poursuivit l'ange. Et en vous observant, j'ai eu envie de ce que vous possédez. Envie de liberté, d'amour, de plaisirs. Envie de profiter de la vie. Envie d'embrasser et de caresser. Je voulais moi aussi, éprouver ce que vous éprouvez.

Ses yeux tristes rencontrèrent ceux d'Aeron.

- On m'a donné à choisir entre être déchue et vous tuer. J'ai préféré être déchue. C'est pourquoi je suis là. A présent, je vous appartiens.

Afficher en entier

- Vous êtes...

- L'ange qui vous suivait partout, acheva-t-elle à sa place. Mais à présent, c'est fini, je ne suis plus un ange.

Elle ferma les yeux et des larmes filtrèrent entre ses longs cils. Son menton tremblait.

- Je ne suis plus rien, soupira-t-elle.

Il la crut. Impossible de douter de cette voix. Et, pourtant, il aurait voulu trouver une raison de la repousser. Rien qu'une... En allongeant le bras vers elle, il constata que sa main tremblait.

Secoue-toi, bon sang! Tu n'es plus un gamin. Tu es un homme.

Il écarta les longs cheveux bouclés qui lui dissimulaient le dos de l'inconnue, en prenant garde de ne pas effleurer sa blessure. Puis il prit entre deux doigts la tunique, au niveau du col, et tira doucement. Le fin tissu se déchira sans la moindre résistance.

Une fois de plus, Aeron n'en crut pas ses yeux. Entre les omoplates, là où auraient dû se trouver les ailes d'Olivia, il contemplait deux fentes sanguinolentes.

Afficher en entier

- Je ne vois qu'un moyen pour elle d'avoir obtenu une telle métamorphose, murmura Olivia, d'une voix si angoissé que le ventre d'Aeron se noua. Elle a conclu un pacte avec Lucifer.

Un pacte avec le démon ? Mais pour quoi faire ? Pour obtenir quoi ?

- C'est vrai ? demanda-t-il à Legion.

Et si ça l'était, qu'avait donc exigé Lucifer en échange ?

Colère se manifesta en faisant les cent pas dans sa tête.

Il ne lui envoya aucune image, mais il paraissait perturbé par ce qu'il se passait.

Legion leva les yeux vers Olivia.

- Bien sûr que non, ce n'est pas vrai, protesta-t-elle. Jamais je n'aurais fait une chose aussi affreuse.

- Tu mens, insista Olivia. Je l'entends dans ta voix.

Aeron n'entendait pas le mensonge dans la voix de Legion, mais il perçut un accent de vérité angélique dans celle d'Olivia. Il ne savait plus qui croire. Legion, celle qu'il aimait comme sa fille ? Olivia, la femme qu'il désirait, mais qu'il n'avait pas le droit de posséder ?

Legion se redressa et laissa glisser le plaid qui la recouvrait. Elle avait à présent la poitrine nue. Aeron se hâta de détourner le regard, non sans avoir eu le temps d'apercevoir deux adorables seins ronds comme des melons.

Il aurait voulu se poncer la cornée comme un forcené pour chasser cette image.

Cette journée ne finirait donc jamais ?

Afficher en entier

- Cessez de gigoter ou je jure devant les dieux que je vous lâche! menaça Aeron.

Il la tenait contre son ventre, dos tourné, et elle faisait face au sol. Elle savait donc exactement ce qui l'attendait, s'il la laissait tomber.

- Aeron? gémit-elle en se tordant le cou pour tenter de le voir.

Quand leurs regards se rencontrèrent, elle parut le reconnaître. Son corps se détendit aussitôt et elle le gratifia d'un léger sourire.

- Aeron, répéta-t-elle en soupirant de soulagement. J'avais peur que vous ne veniez pas.

Cette joie pleine, pure, sans la moindre ironie, troubla profondément Aeron. Jamais une femme n'avait posé sur lui des yeux aussi confiants.

Afficher en entier

- Je veux t'aider, dit-elle. Si je retournais maintenant au paradis, je pourrais intervenir en tant qu'ange, en demeurant invincible. Je serais ton bouclier. Je...

- Non ! cria-t-il.

Puis il se racla la gorge.

- Non, répéta-t-il plus doucement.

La rambarde grinça de nouveau quand il la lâcha,doigt après doigt. Je ne veux plus la perdre maintenant.

Moi non plus, gémit Colère.

Il leur restait encore un peu de temps. Il voulait en profiter.

- Je dois partir, de toute façon, insista-t-elle. Alors pourquoi pas maintenant, puisque ça te serait utile ?

Tant de détermination aurait dû lui inspirer de l'admiration, mais il se sentit surtout agacé par son insistance.

- Pourquoi ne songes-tu qu'à m'aider ?demanda-t-il d'un ton mauvais. Au lieu de pleurer et de gémir ? Au lieu de me reprocher mes choix ?

Il aurait voulu qu'elle le rejette, pour avoir moins de regrets à l'abandonner, mais quand elle posa les yeux sur lui, il ne put déceler dans son regard la moindre lueur d'agressivité.

- Les émotions dont tu parles me sont étrangères, dit-elle d'une voix douce. N'oublie pas que je suis un ange.

- Déchu. Un ange déchu.

Il se tut. C'était la première fois qu'il lui faisait remarquer, et donc qu'il admettait la différence.

Elle soupira.

- Pour le moment, oui, tu as raison, je suis encore un ange déchu. Mais plus pour longtemps.

Il se colla à elle et, saisissant le tissu de sa tunique, il s'agrippa à la rambarde pour l'empêcher de fuir.

Afficher en entier

Il portait une serviette autours de la taille et une autre autour du cou. Zut et zut !

- Vous vous êtes douché bien vite, fit-elle remarquer. Vous êtes sur que vous vous êtes bien lavé?

Il ne lui accorda pas un regard et concentra tout son attention sur la commode placée devant lui.

- Absolument sur, repondit-il sèchement.

- Ah.......

Afficher en entier

-Ils savent qu'ils doivent mourir, mais on dirait qu'ils n'y pensent même pas.

Aeron, guerrier immortel possédé par le démon de la colère,s'était perché sur un toit du centre-ville de Budapest.Il contemplait, incrédule, les humains qui vaquaient tranquillement à leurs occupations et flânaient dans les rues. Ces inconscients ne cessaient de jacasser et de rire.Ils paraissent heureux.Ils se traînaient pas à genoux pour implorer les dieux et réclamer l'immortalité.Ils ne se lamentaient pas à l'idée d'être enfermés dans un pauvre corps destiné à mourir.

Afficher en entier

D'effrayants tatouages recouvraient tout son corps, et aussi son visage, aux proportions tellement parfaites. Ces tatouages représentaient des scènes de tueries, avec des êtres au visage déformé par la douleur, poignardés, étranglés, brûlés.

Et, au milieu de ces horreurs, deux papillons se déployaient, l'un sur les côtes, l'autre entre ses ailes.

Les compagnons d'Aeron n'étaient marqués que d'un papillon tatoué, symbole du démon qu'ils avaient accueilli en eux. Olivia s'était souvent demandé pourquoi Aeron en avait deux. Son corps ne contenait pourtant pas deux démons, elle en était certaine.

Afficher en entier

_ Mais je ne peux pas abandonner Aaron, gémit Légion.

_ Ce ne sera pas long, insista William en lui adressant son sourire le plus enjôleur. Je te le promets.

_ entendu, admit Légion.

Elle enfila sa robe, dont elle lissa le tissu blanc sur les courbes dangereusement douces de ses hanches. Puis elle se tourna vers Olivia.

_ Si tu oses le toucher, je te jure que je t'arrache les yeux et que je les bouffe. Devant toi. En t'obligeant à regarder.

Olivia ne pris pas la peine de lui faire remarquer que si elle lui << bouffait >> les yeux elle ne risquait pas de regarder. Elle remercia d'un sourire William, qui lui adressait discrètement un clin d'œil avant de disparaître.

Afficher en entier

Elle voulait connaître les raisons de sa réticence, pour lui démontrer qu’il se trompait.

— Je ne veux pas qu’une femme me détourne de mon devoir, dit-il.

Au moins, il ne s’éloigna pas.

— De plus, je n’ai pas besoin d’une femelle. Je n’ai besoin de rien. Et surtout pas de distractions.

Elle ne trouva rien à répondre. Il paraissait si sûr de lui.

— Moi, j’ai besoin de distractions, dit-elle simplement, tout en le saisissant par la nuque.

Elle l’attira brutalement à elle.Il aurait pu résister, mais il ne le fit pas. Il se laissa tomber sur elle et ils restèrent ainsi un long moment, immobiles et silencieux, à se regarder, le souffle court.

— Aeron…, murmura-t-elle enfin d’une voix rauque.

— Oui ?

— Je ne sais pas comment on procède, avoua-t-elle.

Cette phrase exprimait à la fois son désir et son désarroi.

— Je dois être vraiment un idiot, mais tant pis, dit-il avant de s’emparer de ses lèvres.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode