Les Semeurs d'abîmes

Brussolo créé deux intrigues qui se recoupent vite. Le récit est bien construis mais je n'ai pas été pris dans cet univers. De plus, la fin nous laisse sur notre faim.

Des tatouages qui peuvent bouger et se promener sous la peau, une mode sympathique, qui fait fureur... jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que l'encre utilisée est un puissant acide qui finit par tout ronger sur son passage, et tuer le porteur du tatouage. Lise, tatoueuse (et tatouée), pas décidée à mourir, part à la recherche d'un antidote et va découvrir d'où provient cette encre étrange et mortelle...

Un de mes livres préférés de cet auteur, original et entraînant, dans un univers génial, on ne s'ennuie pas une seconde, on peut juste regretter que ce soit si court, il y avait encore tant à extrapoler à partir de cette idée géniale. La fin est trop abrupte, on se dit :"Quoi déjà ? Ça s'arrête là, comme ça ??"

Brossolo nous emmène en voyage initiatique au travers d'une poursuite sans fin. Les dernières pages m'ont un peu laissée sur ma faim.

*Prix Apollo 1984*

Brussolo s'attaque au corps, cet ennemi de toujours à corrompre, à broyer, à laminer, ce terrain d'expériences où il se livre à toutes les turpitudes. Il découvre cette fois la mobilité, une mobilité tous azimuts qui est le moteur des Semeurs d'abîmes : les tatouages mobiles passent d'un corps à un autre et percent la chair de leurs porteurs, une sécrétion acide transmet de l'angoisse de peau à peau, les mutants Patchworks ne cessent de fuir, harcelés par les chasseurs d'enzyme, dans un paysage de boue liquide qui ne cesse lui-même de se transformer.