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- Les agents de liaison sont censés être diplomate. Je le suis autant qu'un blaireau enragé.
Afficher en entier— Duncan.
— Ne t'en fais pas, ma puce, s'empressa-t-il de lui assurer. J'ai beau me comporter parfois comme un homme des cavernes, j'ai parfaitement conscience que je ne peux pas te traîner jusque dans ma grotte.
— Pas si tu veux garder tes bijoux de famille. Il tressaillit.
Afficher en entier-Peut-être que vous avez un tout petit brin de charme, reconnut-elle à contrecœur.
Le péché à l'état pur couvait dans ses yeux noisette.
-Je n'ai rien de petit, Callie. laissez-moi vous le prouver.
Afficher en entierPrologue
Valhalla avait toujours été enveloppé de mystère. Les dirigeants de ce gigantesque complexe qui portait le nom du séjour des dieux Scandinaves affirmaient qu’il s’agissait d’un lieu d’asile pour ces êtres trop uniques pour vivre au sein de la société normale.
Bien sûr, personne n’ignorait que c’était juste une façon polie de dire que c’était le foyer des phénomènes de foire.
Sorcières, médiums, nécromanciens, Sentinelles et Dieu seul savait quoi d’autre rôdaient dans le domaine protégé par une couche de puissants sortilèges.
Au cours du siècle dernier, Valhalla avait effrayé et fasciné le monde entier, mais plus particulièrement les habitants d’une petite ville du Midwest, qui voyaient le bleu chatoyant du ciel réfléchi par le dôme protecteur dissimulant les bâtiments aux regards.
Sans surprise, certains réclamaient la destruction totale de cet endroit. Les bizarroïdes étaient dangereux, insistaient-ils, dotés de pouvoirs qu’aucun d’eux ne comprenait vraiment. Qui savait ce que ces monstres feraient si on les mettait en rogne ?
Tandis que d’autres soutenaient qu’on devrait les enfermer pour les étudier comme des rats de laboratoire. Leurs mutations pourraient peut-être servir pour aider les gens normaux.
La plupart, cependant, choisissaient de feindre d’ignorer l’existence de Valhalla et des évolués - comme ces derniers préféraient qu’on les appelle - qui vivaient derrière le dôme.
Jusqu’à ce qu’ils aient besoin d’eux, bien sûr.
Afficher en entierSans se soucier de la désapprobation de Callie, il lui laissa endosser le rôle du gentil flic. Il n’avait jamais été bon pour ça de toute façon. Le méchant flic ? Voilà qui était facile.
Afficher en entier- Tu ne sais pas que l’époque des damoiselles en détresse est révolue ?
[...]
— Je ne doute pas que tu sois capable de te débrouiller seule, Callie, mais on a tous besoin de quelqu’un pour surveiller nos arrières, déclara-t-il d’une voix rauque.
— Même les flics machos ,
— Surtout les flics machos.
Afficher en entier— Où est votre Sentinelle ?
[...]
— Je lui ai demandé d’attendre à l’extérieur.
Il arqua un sourcil.
— Pourquoi ?
— Parce que vous prenez un tel plaisir à le tourmenter alors qu’il se maîtrise trop bien pour vous remettre à votre place.
— Vous insinuez que je ne sais pas me maîtriser ?
[...]
- Personne ne va entrer, grommela-t-il, mais je vais monter la garde si ça peut vous rassurer.
— Merci, sergent.
— Duncan. (Sa migraine oubliée, il lui décocha un sourire absolument provocateur.) Un jour vous le direz. Bon Dieu, un jour vous pourriez même le crier.
Afficher en entier— Qu'est-ce qui te fait penser que je vais mal le sans surprise, d'un ton hargneux.
— Tu es un homme.
À cette accusation brutale, il la regarda fixement, puis il esquissa un sourire contrit.
— Bien vu, marmonna-t-il, lui effleurant la joue des doigts. Raconte-moi.
Afficher en entier— Un problème, flic ?
Duncan foudroya du regard la Sentinelle qui observait son malaise avec un sourire suffisant.
— Rien qui ne puisse être réglé avec une balle bien placée.
— Continuez à vous dire ça si ça peut vous faire vous sentir mieux.
Afficher en entierArracher une personne des griffes de la mort ne constituait pas un don pour les faibles. Comme ces devins ridicules qui se cachaient derrière les murs de Valhalla et se contentaient de tout juste effleurer la surface de ce qui était possible.
A chaque seconde qui passait, il risquait d’être consumé par les ténèbres glacées qui palpitaient en lui.
Il luttait contre la Faucheuse, sans jamais avoir la certitude de gagner.
Finalement, la force qui bouillonnait en lui s’échappa soudain par ses mains pour plonger dans le cœur.
L’organe frémit, et la glace fondit brusquement alors qu’il se remplissait d’une magie aussi vieille que le temps.
Inspirant profondément, Zak repartit vers le lit à roulettes. Il veilla à marcher d’un pas assuré malgré la lassitude qui l’envahissait.
Il ne dévoilait jamais de faiblesse.
Surtout pas devant Anya.
La sorcière avait beau lui avoir juré fidélité, c’était une salope perfide qui se retournerait contre lui en un clin d’œil.
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