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J’ouvris la porte de la salle de bain, pensant que si elle n’était pas verrouillée, c’était qu’il n’y avait personne à l’intérieur. Grossière erreur. Quand je ne suis pas réveillée, on ne peut pas dire que mes antennes vampiriques le soient…

Même Maya l’Abeille a des jours sans.

Je me retrouvai nez à nez avec Kyle, ou ce serait plus exact de dire yeux à torse. D’une, il faisait quinze centimètres de plus que moi et de deux, j’étais perdue dans la contemplation des collines qui lui servaient de muscles. Il était torse nu, une serviette nouée autour de la taille, dévoilant la ligne capillaire descendant sous la démarcation du linge. Des gouttes argentées ruisselaient sur ses pectoraux lisses, et le contraste de sa peau mate offrait un merveilleux écrin à ces pierres précieuses. Quand vous commencez à trouver la boîte qui renferme les cailloux plus intéressante qu’eux, ça craint.


Regarde ailleurs, Anya, vite.

Je me focalisai sur les yeux de Kyle.

Mauvais choix.

Les étoiles de ses iris dansaient pour moi, mais je n’arrivais pas à interpréter l’éclat que j’y décelai. L’effet n’en demeurait pas moins intense. Je constatai qu’il me fixait, mais pas dans les yeux. Il me détaillait de haut en bas et semblait apprécier la vue, à en juger par le premier véritable sourire que je vis jouer sur ses lèvres. Pas étonnant, j’étais en sous-vêtements.

De quoi attirer l’attention de n’importe quel homme, je suppose.

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- Bonjour, finis-je par dire en cherchant son regard

Ses yeux, morceaux d'un ciel nocturne scindé en deux planète attractives, semblèrent sonder mon âme pour y débusquer l'origine de mon chagrin.

- Je ne sais pas si on peut qualifier ce jour de bon alors que je te vois pleurer toutes les larmes de ton corps. D'ordinaire les femmes pleurent quand je les quitte, pas quand elles me retrouvent

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Lorsque je me tournai pour trouver une position qui ne me donnerait pas envie de vomir, j’eus un mouvement de recul instinctif en voyant Kyle étendu à mes côtés en train de dormir. Je roulai sur ma gauche et tombai au sol, atterrissant avec l’élégance d’un hippopotame sortant d’un marais dans lequel on aurait versé de la vodka.

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— Nous allons te laisser.

— Quel gâchis. Moi qui commençais à peine à faire connaissance avec la princesse. Elle est si… exotique, déclara-t-il en me couvant d’un regard sulfureux.

Je me tâtai à préciser que j’étais un ananas non comestible, mais je n’étais pas certaine que mon trait d’humour serait apprécié. Après tout, un fruit doit savoir rester à sa place.

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— Ça te dit un café ?

Mon Dieu, tous aux abris !

Kyle me proposait de prendre un café avec lui ? O.K. un café, ce n’était pas un rendez-vous, mais ça supposait quand même un minimum d’échange, non ? Alors que les idées se bousculaient dans ma tête, je sentis le regard de mon beau loup peser sur moi. Je relevai timidement les yeux, il dut croire que j’allais refuser puisqu’il s’empressa de minimiser,l’importance de sa proposition.

— Si tu ne peux pas, ce n’est pas grave. De toute façon, j’ai du boulot, enchaîna-t-il en haussant les épaules.

— Non ! m’écriai-je un peu trop fort. Enfin oui, je veux dire. Oui, pour le café.

J’avais dû virer au rouge cramoisi tellement je me sentais honteuse après cet accès d’enthousiasme.

Il eut un petit rire gêné. Kyle, un petit rire gêné ?

— On a une cafetière dans le bureau qui fait du café qui ressemble plus à du jus de chaussette, mais après plusieurs tasses, on s’y fait.

— Entre nous, il ne peut pas être aussi mauvais que celui d’Isabelle. Elle a beau être une cuisinière hors pair, son café a plus le goût de l’eau qu’autre chose, répondis-je avec un franc sourire.

— C’est pour ça qu’officiellement je bois du thé.

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Je vis ses narines se contracter au maximum et fus étonnée que de la fumée ne s’en échappe pas. Il se mit soudain en position défensive avant d’être pris de tremblements. Dix contre un qu’il m’avait reniflée, et qu’il avait senti que j’étais à moitié vampire. Ce qui se confirma lorsqu’il m’attrapa brutalement par le bras pour m’envoyer contre un mur dans lequel je laissai mon empreinte.

On repassera pour l’accueil chaleureux...

Malgré le plâtre dans mes cheveux et la bosse en formation sur mon crâne, le mur semblait avoir plus souffert que moi, orgueil mis à part. Ma bête n’avait pas non plus apprécié d’être secouée, ses grognements intensifiant la migraine que je sentais poindre. Elle, comme moi, avions envie d’infliger une correction à ce mufle. Un débat interne m’agita une demi-seconde, mes crocs remportant cette manche de justesse.

Je me relevai et me précipitai vers notre cible pour lui administrer une leçon à ma manière. Plein d’assurance du fait de mon vol plané, il vint à ma rencontre en tentant de m’asséner un coup de poing. Je ne lui en laissai pas l’occasion, me baissai, le frappai dans l’estomac avant de l’envoyer au sol par un coup de pied retourné. Il poussa une exclamation à mi-chemin entre douleur et frustration quand sa tête heurta violemment le plancher.

Chacun son tour !

Pour sauter le suivant, je me redressai en position d’attaque, prête à débusquer un autre candidat pour un second round. Je n’étais pas partie pour me battre, mais une bonne bagarre n’était pas pour me déplaire. J’étais douée au combat, ma mère ayant veillé à affûter mes instincts de guerrière. Et j’avais des émotions sacrément négatives à évacuer !

Il me sembla que le gros balourd en voulait encore. Au lieu de faire le mort, il tenta de se relever,les coudes déjà en appui sur le sol. Je fauchai son bras gauche, me mis à califourchon sur son dos,imposant une torsion à son membre fléchi, écrasant l’autre sous le poids de mon genou.

Alors que je m’évertuais à l’empêcher de se libérer, j’entendis la voix d’un homme derrière mon dos, me faisant regretter de ne pas lui faire face. Je réalisai que mon poney de fortune n’était pas la plus grosse menace dans cette pièce.

— Connor, ça suffit ! s’écria cet inconnu d’un ton sec qui excluait toute contestation.

Je me retournai vivement pour voir de qui il pouvait s’agir sans me soucier du fait que je lui présentais mon meilleur profil, celui au sourire aiguisé. Mais après tout, quitte à faire les présentations, autant que cela se fasse dans les règles.

À la vue de cet homme, mes crocs se rétractèrent spontanément. Tout ce que je voyais, c’était des cheveux d’un blond vénitien tirant vers le caramel. Comme les miens... Une couleur trop atypique pour qu’il puisse s’agir d’une coïncidence.

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Loup en détresse Keep Calm and call the police !!

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— Anya, on peut savoir où tu étais hier soir ? me questionna Richard sans prendre la peine de lever les yeux, m’empêchant de déterminer son état d’esprit.

Ce qui n’était pas vraiment nécessaire étant donné que l’air venait tout à coup de se charger d’une épaisse couche de colère sourde.

À vos marques, prêts, partez !

— …

Ok, faux départ.

Les mots restaient coincés dans ma gorge. J’hésitai fortement entre mentir ou dire la vérité. Je m’apprêtais à vider mon sac quand Kyle intercéda en ma faveur :

— En fait, Richard, j’ai emmené Anya faire un tour à la fête foraine sur la Marina. Elle ne pouvait pas prétendre découvrir San Francisco sans en passer par-là.

Je faillis recracher la gorgée de café que je venais de boire.

Ressaisis-toi bon sang, c’est ton ticket de sortie !

À voir la tête de Connor, je n’étais pas la seule que cette nouvelle ait estomaquée. Mathis, lui, faisait profil bas en trempant son croissant dans son bol.

Brave petit.

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Percevant du bruit de l’autre côté de la porte du vestiaire, je lui bâillonnai la bouche de ma main pour la faire taire. Je sentis sa mâchoire se tordre en un sourire.

— Je déclare forfait. J’ai rendez-vous avec Aidan, avouai-je à bout de souffle.

— Aidan ? Connais pas celui-là ? Il est mignon ? releva-t-elle, une lueur malicieuse dans le regard.

— Il se trouve que tu le connais. Tu l’as même déjà rencontré une fois. Si je te dis un mètre quatrevingt- cinq, un corps de dieu et un regard magnétique…

Ses yeux charbonneux s’arrondirent de stupeur alors que les souvenirs affluaient dans son cerveau.

Elle porta la main à son front, soulevant sa frange comme pour refouler une soudaine bouffée de chaleur.

— Non ? Tu dois voir LE beau gosse. Anya, voilà les consignes. Ce soir, tu t’amuses, et surtout, tu n’as pas intérêt à être sage. Mon Dieu, je suis certaine que c’est un bon coup. Tu m’entends, Anya ?

Tu n’es pas sage, ce soir. Interdiction ! m’ordonna-t-elle avec autorité.

Du haut de son mètre soixante, elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler une menace, mais si j’avais dû parier sur une bagarre entre elle et une autre humaine, c’est sur elle que j’aurais misé car c’était un vrai pitbull sous ses airs inoffensifs.

— Si j’ai bien compris, j’ai carte blanche pour être dévergondée ?

— Exactement. Ah oui, j’oubliais, tu as surtout le devoir de me tenir informée dès que tu seras passée à la casserole. Je veux tout savoir. Combien de fois, dans quelles positions…

Fausse alerte.

Je relâchai ma prise et mis un terme à son énumération avant qu’elle ne la reprenne de plus belle.

— J’ai compris, chef ! Par contre, je ne suis pas certaine qu’il se passe grand-chose, osai-je avec précaution, redoutant le sermon qui allait suivre.

— S’il ne fait rien, tu prends les commandes. Les hommes sont longs à la détente, il faut parfois leur montrer le chemin. Et puis, je compte sur toi. Ma vie sentimentale est un désert et par ta faute, je vais me retrouver devant ma télé à m’empiffrer du gâteau au chocolat que tu as ramené. Tu me dois bien ça !

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« Après m’être réveillée, j’avais commencé à boire les bouteilles du mini-bar, pensant bêtement qu’elles m’aideraient à mettre mon inconscient en sourdine, ou tout du moins à le faire trinquer à ma santé dans un tout autre registre. Considérant que ce n’était pas suffisant, j’étais sortie de ma chambre pour poursuivre les négociations au bar d’à côté que j’avais immédiatement trouvé sympathique avec son « R » d’un rouge lumineux menaçant d’atterrir dans la poubelle en-dessous. J’étais d’une telle humeur que j’acceptais volontiers les petits riens du quotidien qui s’y accordaient.

L’établissement était propre, il sentait un peu trop la bière à mon goût, mais au moins les sièges ne me donnaient pas l’impression que j’allais rester collée dessus. Dans ce patelin dont j’ai oublié le nom, j’étais un peu l’attraction du jour, mais j’avais l’habitude d’être épiée du coin de l’œil avec plus ou moins de discrétion. En l’occurrence, moins. C’était une petite ville de fermiers dans laquelle j’étais persuadée que les vaches les dépassaient en nombre. Et les seules canines que j’avais croisées étaient celles des chauves-souris qui ne les agitaient pas à tout-va, ce qui était plutôt reposant. En somme, un coin paisible pour un esprit agité. J’espérais prendre la couleur locale.

Assise sur mon tabouret, ma bouteille d’Eristoff et moi nous faisions face, et il était exclu que je détourne les yeux de ceux du loup hurlant à la lune sur l’étiquette. C’était un petit rien du quotidien qui me faisait tout d’un coup moins sourire.

Wolf is back, quelle ironie…

Pour montrer à quel point j’avais le sens de l’humour, je me fis un plaisir de porter un toast en l’honneur du destin. Le barman en chemise à carreaux, dont le ventre promettait un feu d’artifice de boutons sous peu, crut faussement que je m’adressais à lui. Il sourit de toutes ses dents, ce dont il aurait mieux fait de s’abstenir tant le spectacle de son clavier sans touches me donna des haut-le-cœur. Je me forçai à déglutir, je ne voulais pas donner satisfaction au loup Eristoff. Je baissai la tête pour regarder dans mon verre avant de la relever précipitamment, sentant qu’on m’observait.

Le miroir intégré au mur du bar me permit de voir surgir dans mon dos un homme d’un certain âge, la soixantaine bien tassée, mais pas pour autant inoffensif au vu du regard que j’interceptai quand il comprit que je l’observais dans la glace. Des yeux gris argent, brillant d’une ruse et d’une malice évidentes, paraissaient me défier. Il portait un jean foncé qui avait connu des jours meilleurs, des rangers noires dans le même état et une veste de treillis d’un kaki suspect. Le genre de vêtements qu’on pouvait aisément trouver à l’armée du salut.

Néanmoins, son crâne rasé de près et sa barbe fournie, mais entretenue, contredisaient le fait que l’individu ait besoin de faire l’aumône pour vivre. Il semblait plutôt du genre à dépouiller un pauvre clochard récemment trépassé qu’il aurait lui-même tué. Un instinct de survie exacerbé, voilà ce que ses traits sévères et son visage couturé de cicatrices révélaient. Une personne à ne pas sous-estimer, voilà ce que moi je notai. Lui non plus n’était pas d’ici, je le voyais mal traire une vache et me doutai que les blessures à l’origine des marques sur sa peau n’étaient pas de celles provoquées par une scène de ménage.

Le Rambo vieillissant s’assit sur le tabouret à ma droite, ses jambes touchant le sol contrairement aux miennes trop courtes condamnées à pendre dans le vide. Je me resservis un verre, faisant mine d’ignorer le nouveau venu qui aurait pu prendre n’importe quel siège de la rangée plutôt que celui juste à côté du mien. Je n’aimais pas qu’on empiète sur mon espace vital alors qu’on pouvait faire autrement. Le fait que nous soyons tous deux des étrangers ne signifiait pas que j’avais envie de faire un brin de causette. Ce soir, c’était entre mon Eristoff et moi, et on n’avait pas besoin de chandelle.

Le type commanda une bière brune, en but une gorgée et ne tint pas dix secondes avant de commencer à me parler.

- Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ? me demanda-t-il avec les restes d’un accent qui lui faisait insister sur les « t », rendant son ton plus agressif que voulu.

Je pris le temps de répondre, dégustant l’alcool encore dans ma bouche. Je posai mon verre pour mieux me resservir, puis me tournai de trente degrés à peine pour qu’il saisisse bien l’intérêt qu’il suscitait.

Le pourtour de ses prunelles était d’un gris plus foncé que celui de ses iris, se mariant bien avec les filaments poivre et sel de sa barbe. Il était trop vieux pour me faire des avances, et il y avait une espèce de transparence dans son attitude qui me laissait à penser qu’il avait passé l’âge de jouer les Sean Connery sur le retour.

- Écoutez. Je ne suis pas ici pour me faire des amis. Je suis sûre que vous trouverez bien quelqu’un d’autre qui veuille vous écouter. Sinon, il reste toujours les vaches au croisement qui seront assurément de meilleure compagnie que moi.

Ma tirade déclamée, je m’abîmai à nouveau dans la contemplation de mon verre, mes sombres pensées commençant à ressentir les effets de la vodka. Braves petites.

- On a tous besoin d’amis, et je suis plus du genre à écouter qu’à parler. Et quelque chose me dit que vous avez besoin d’être écoutée.

La gentillesse dans sa voix me laissa si perplexe que ma main se figea à mi-parcours entre le comptoir et mes lèvres. Un instant, je fus plus touchée par les propos d’un étranger que par tous les mots que j’avais pu entendre de la bouche de ma mère. Des aiguillons de douleur s’enfoncèrent dans la plaie à vif de mon cœur. Cela m’énerva prodigieusement, au point de me faire répondre sur la défensive.

- Bravo, Sherlock. Qu’est-ce qui m’a trahie ? La bouteille ?

- Non. Le fait que vous soyez assise, seule, dans un bar minable, perdu au fin fond de la cambrousse, alors que vous ne cadrez pas avec le décor.

Minable, minable, il y allait fort...

J’eus soudain envie de me justifier, me laissant attendrir un instant par la désapprobation contenue dans la voix de l’inconnu qui devait se rapprocher de celle qu’on pouvait percevoir chez un parent aimant.

- J’ai crevé, je tue le temps, j’ai la descente facile. Ah et y’avait plus de bouteilles dans le mini-bar.

- Vous auriez tout aussi bien pu prendre la bouteille pour la boire dans votre chambre.

Pas faux.

- J’avais envie de me dégourdir les jambes.

- En restant assise ? osa-t-il avec un sourire sacrément agaçant, faisant se mouvoir sa barbe comme si c’était une créature dotée d’une volonté propre.

Je ne trouvai rien d’intelligent à répondre, aussi préférai-je me taire.

J’étais seule pour la première fois de ma vie, découvrant ce que le silence a de plus effrayant : s’entendre penser. Et je pensais déjà trop d’ordinaire. Mon cerveau était en train de saturer tant mon double mental peinait à entasser les souvenirs dans des casiers en rupture de stock. Des bouts de vie s’entrechoquaient dans ma tête, ne me permettant pas de saisir des images complètes. Seules restaient les sensations tournoyant si fort et si vite qu’elles formaient une tornade interne d’une violence inouïe. Je préférai ne pas imaginer les dégâts qu’elle laisserait sur son passage. »

[source : http://www.place-to-be.fr]

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