Les Sept Morts d'Evelyn Hardcastle

Les sept morts d'Evelyn Hardcastle.

Ce livre est pour moi une vraie pépite.

La thématique, l'écriture, le déroulé, tout est fait pour entraîner le lecteur dans cette histoire incroyable.

Je n'en dévoilerait pas plus mais je le recommande vivement !

Ayant eu un coup de foudre pour L’Étrange traversée du Saardam du même auteur, je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci. Les sept morts d’Evelyn Harcdastle emprunte la même recette du polar whodunit, mais dans un contexte plus classique : celui du vieux manoir dans les bois, de la réception mondaine où chaque invité cache des motivations secrètes, et de l’enquête sur un meurtre mystérieux. Sauf qu’ici l’auteur adapte aussi le concept du die and retry des jeux-vidéos. C’était encore une fois une belle lecture ! Je me suis bien amusée à chercher les indices. La fin m’a laissée sur ma faim (mea culpa pour le jeu de mots). La résolution s’achève un peu vite après tant de suspense et de tension et, surtout, il me manque des réponses. Quoi qu’il en soit, ce fut un super roman d’enquête surnaturelle, que je vous recommande !

Le die and retry incarné en roman : le protagoniste passe une journée dans un personnage différent de la réception au manoir. Il doit alors comprendre qui il incarne, ses motivations, la nature des relations qu’il entretient avec les autres personnages, glaner des indices… Et survivre aussi. Car la mort ne frappe pas toujours là où on le croit. Un tour de fore réussis de la part de l’auteur, là où chaque personnage suscite l’empathie, même parmi les plus odieux.

C’est également le principe du film Un jour sans fin : le protagoniste (et le.la lecteur.ice donc) apprend quelque chose de nouveau à chaque nouvelle journée. Et celle-ci est un nouvel essai en vue d’élucider, voire empêcher, le meurtre d’Evelyn Hardcastle qui va se dérouler ce soir à l’issue de la fête. On passe de révélations en révélations, parfois déroutantes, parfois des fausses pistes, le tout sous la surveillance de mystérieuses entités, et sous la menace d’un ennemi retors et inconnu… Chaque chapitre est une course contre le temps et la mort.

L’auteur maîtrise extrêmement bien l’exercice du whodunit, ce qui rend ce livre si addictif. C’est une leçon d’écriture. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. En revanche, la fin m’a déconcertée, et même déçue. Je n’en dirais pas plus, car la divulgâcher serait vraiment cruel et pourrait vous faire perdre l’envie de le lire.

Le pauvre livre a souffert de ma semi-panne de lecture induite par une autre lecture en parallèle, du coup j'ai mis beaaaaucoup de temps à le lire MAIS ce n'est pas parce qu'il est mauvais.

Au contraire, il est même très bon !

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début parce que j'étais aussi perdu que le personnage principal, mais finalement j'ai été absorbée par l'intrigue pleine de mystère et d'éléments fantastiques. On se prend vite au jeu de l'enquête pour découvrir qui a tué Evelyn Hardcastle !

Les 100-120 dernières pages ne font que monte en intensité, ce qui fait que je les ai enquillées d'une traite !

Je recommande cette lecture si vous aimez les enquêtes, le fantastique et les boucles temporelles !

Vraiment pas mal ! Original, captivant, suspense jusqu'au bout !

C’est avec beaucoup d’impatience que j’ai attendu le moment propice (calme et temps libre…) pour découvrir ce roman chiné récemment et pour lequel j’ai lu des chroniques divergentes mais dont le sujet m’a d’emblée attirée. La bonne société anglaise est réunie dans une luxueuse demeure pour un week-end festif autour de la famille Hardcastle… mais pèse une menace latente, celle de l’assassinat le soir même d’Evelyn, la fille de la famille. En quatrième de couverture, des références à Agatha Christie (confirmées), à Downtown Abbey (je ne sais pas) et à Un jour sans fin (malheureusement oui). Verdict…

J’ai rarement lu récit aussi original que celui-ci, et pour cause: un détective, Aiden Bishop est voué à revivre la même journée dans les corps de différents protagonistes pour empêcher le meurtre à venir d’une jeune femme! Autrement dit, l’homme se réveille successivement dans le corps d’un hôte dont il ressent les sentiments, éprouve le caractère et accomplit les actes, et ce durant une semaine… tout en cherchant à comprendre la menace qui pèse sur Evelyn, une séduisante jeune femme au passé difficile. Entre les secrets de familles, les couloirs tortueux du manoir et certains personnages inquiétants (un valet de pied manipulateur, une jeune inconnue que l’on entend crier dans les bois alentours…), ce roman avait à priori tout pour me plaire. D’autant plus qu’un plan de la résidence et une liste des personnes présentes doublées de leurs fonctions, m’a beaucoup aidé à comprendre le récit, je remercie l’auteur pour cette attention… Malheureusement et j’en suis terriblement désolée, cela n’a pas suffit à ce que je parvienne au bout de ce récit, à mon goût beaucoup trop complexe.

Ce livre fait quasiment six cent pages, j’y ai consacré des heures, concentrée, attentive à une lecture que j’ai dans un premier temps beaucoup appréciée. Puis vers la moitié, j’ai commencé à perdre le fil : il y a énormément de personnages, une double temporalité, des références au passé que l’on découvre au fur et à mesure, des relations entre les personnages qui évoluent, et surtout ce personnage principal qui occupe des corps qui ne sont pas les siens! J’ai fini par faire de tout cela un méli-mélo incompréhensible qui est venu à bout de ma résistance : livre abandonné aux trois-quart! Un échec pour moi, un gâchis car malgré tout je pense que c’est un bon roman, qui a le mérite d’être original et bien écrit, pas de doute là-dessus: l’auteur a accompli un travail incroyable avec une rigueur et un souci du détail conséquent. Je m’en veux à moi-même de n’avoir pas su comprendre ce roman, mais peut-être serez-vous tenté ???

Ce livre frôle de peu le coup de cœur ! J'ai trouvée l’intrigue très original, ponctuée de retournements inattendus qui maintiennent une tension proche du thriller. Cependant, il faut vraiment rester concentré : les différentes journées s’entremêlent, et un moment d’inattention peut suffire à perdre le fil. C’est dense, parfois même étouffant – louper une seule journée de lecture, et on est déjà largué.

Mais malgré cette complexité, l’expérience en vaut la peine. Le récit est innovant, je n’ai jamais rien lu de semblable. La plume fluide de l’auteur est très fluide, ce qui est un point non négligeable dans cette intrigue assez compliqué.

Petit bémol si je dois en trouvé un : certaines déductions semblent surgir de nulle part.

Mais ça n’entache pas l’ensemble, et ce livre donne clairement envie de découvrir d’autres œuvres de l’auteur.

Surprenant du début à la fin, un chef-d'œuvre de mon point de vue.

Un roman particulier.

Aiden se réveille chaque jour dans un corps différent. Son objectif ? Trouver le meurtrier d'Evelyn Hardcastle afin de mettre fin à cette boucle infernale.

J'ai eu du mal à rentrer dans le récit. Même si je me suis laissée prendre au jeu au bout d'un moment, l'auteur n'aura pas réussi à me convaincre entièrement, des longueurs ainsi que l'explication de cette boucle m'ayant laissée dubitative... Une suite pourrait cependant être intéressante.

Ce livre est décidément incroyable... il montre parfaitement la virtuosité de son auteur, aussi bien dans la maîtrise des jeux de temporalité que le retournement de situation ! Les personnages se démarquent les uns des autres, chacun ses qualités et chacun ses failles (ces dernières souvent plus nombreuses et ancrées que les premières). En fond, un personnage qui vie ses journées effacé dans ces corps, derrière ces visages. Une seule trace de son ancien lui : une voix qui le guide, lui joue parfois des tours mais qui l'accompagne tout le long du roman comme une conscience de son ancien lui. J'ai tout aimé, l'écriture, le dénouement. Chaque question obtient sa réponse dans une fin innatendue. Je recommande fortement ce roman que j'ai moi-même lu en quelques jours tant j'avais envie de savoir !

Ce roman d'enquête fantastique est un mix entre Cluedo, Hunger Games et Pierre de Lune de Wilkie Collins (je vous conseille chaudement ce dernier, moins connu que La Dame en blanc du même auteur, mais que j'ai largement préféré car il est très original dans la narration : chaque narrateur présente sa version de l'histoire à sa façon (genre journal intime, lettres, rapport de police...) et c'est en assemblant chaque facette que l'on résout l'énigme. Eh bien c'est tout à fait pareil avec Le sept morts d'Evelyn, sauf que c'est du fantastique et que le style narratif ne varie pas).

Il faut rester bien concentrée dans ce roman, car il est construit comme une vraie toile d'araignée dont le héros essaie de démêler les fils tout en échappant au prédateur (ça c'est le côté Hunger Games. Avec l'aspect huis clos aussi).

Je vous le recommande si vous aimez les histoires ultra prenantes qui vous font rater les arrêts de tram et vous font cogiter avant de dormir. Et qui ont une ambiance un peu flippante, sans être trop tordu non plus.