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Les services secrets et la Shoah



Description ajoutée par Wolfenshun 2015-05-15T18:47:41+02:00

Résumé

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements améri­cain et britannique n'ont pas rendu publiques les informations secrètes qu'ils détenaient sur la politique d'extermination nazie. Bien que ces éléments aient pu avoir leur importance lors des procès des criminels nazis, les intérêts nationaux prévalaient pendant la guerre froide.

Or depuis 1997, plus de 8 millions de documents secrets ont été déclassifiés et permettent de répondre à de nombreuses questions: lequel des gouvernements alliés avait connaissance de l'extermination des Juifs? Est-ce qu'une réponse militaire ou une campagne de propagande révélant les atrocités nazies aurait pu mettre fin aux déportations et à l'extermination ?...

Pour la première fois, une analyse historique tirée des archives permet de découvrir que les Alliés en savaient plus sur la «solution finale» que ce qu'ils ont bien voulu en dire.

Mais ces informations «humanitaires» n'intéressaient pas au pre­mier chef les responsables politiques, et la libération des Juifs n'appa­raissant pas comme une priorité, il n'était pas question d'y gaspiller des ressources militaires. Les Alliés semblent n'avoir jamais compris que l'extermination des Juifs d'Europe était un des objectifs majeurs de la guerre menée par les nazis.

Parmi les contributions de cet ouvrage sont abordés des sujets tels que les tentatives de sauvetage par des réseaux clandestins, le rôle des services secrets français ou encore les compétences du Vatican en matière de renseignement.

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extrait

Extrait ajouté par Wolfenshun 2015-05-15T18:49:07+02:00

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements britannique et américain n'ont pas rendu publics les documents secrets en leur possession relatifs à la politique d'extermination de la communauté juive d'Europe menée par l'Allemagne nazie, en particulier les documents issus des opérations de déchiffrement. Même si de tels documents auraient pu être utiles à l'accusation lors des procès contre les criminels nazis, pendant la guerre froide les intérêts nationaux primaient.

The Terrible Secret, de Walter Laqueur, publié en 1980, et le deuxième tome de British Intelligence in the Second World War, de Harry Hinsley, publié un an plus tard, furent les premiers ouvrages consacrés à l'étude des informations sur la Shoah reçues par les services secrets. L'étude de Laqueur cherchait à découvrir ce que les gouvernements alliés, les dirigeants des organisations juives internationales, les pays neutres, la Croix-Rouge internationale et la population allemande savaient de la Shoah. L'ouvrage d'Hinsley contenait un appendice sur les messages déchiffrés émanant de la police, qui décrivait les opérations menées par les Einsatzgruppen et les unités de police sur le front de l'est, ainsi que les communications des SS à propos des camps de concentration. Alors qu'Hinsley, en qualité d'historien officiel des services secrets britanniques, eut accès à des documents classifiés, les sources qu'il cite demeurèrent fermées aux autres chercheurs pendant encore quinze ans.

Au cours de ces dix dernières années, Londres et Washington ont levé les obstacles légaux et administratifs qui interdisaient l'accès aux archives de renseignements. Les messages déchiffrés de la police de maintien de l'ordre allemande détenus par les archives furent déclassifiés en mai 1997. Par ailleurs, plus de 8 millions de documents des archives secrètes gouvernementales ont été ouverts au public depuis 1999, grâce à la loi votée par le Congrès américain baptisée «Nazi War Crimes Disclosure Act». Ce changement de politique d'archivage a mis au jour des documents auparavant inaccessibles et a permis aux historiens de combler de nombreuses lacunes. Grâce à ces documents, les chercheurs ont pu identifier des unités et des personnes impliquées dans des activités génocidaires. Les spécialistes peuvent désormais affiner leurs réponses aux questions fondamentales liées à la Shoah. Qui parmi les gouvernements alliés savait quoi à propos de la Shoah, et à partir de quand"*. Que savait l'Ouest des débuts de la Shoah? Pourquoi les gouvernements britannique et américain ne communiquèrent-ils pas ces informations au public au plus tôt? Une réponse militaire ou une campagne de propagande contre les atrocités nazies auraient-elles pu interrompre les déportations ou l'extermina­tion de masse pratiquée à Auschwitz?

Certaines de ces questions ont été examinées dans des exposés pré­sentés lors de la conférence «Les services secrets et la Shoah» tenue au Graduate Center de l'université de la ville de New York du 2 au 4 juin 2003. Le présent ouvrage est né de cette conférence. Les articles qu'il renferme comportent un grand nombre de nouvelles informations sur les organisations de renseignement, et jettent également une nouvelle lumière sur les questions liées à la Shoah. Ils montrent que l'Ouest possédait bien plus d'informations détaillées sur la Shoah que nous ne l'avions supposé. Les stations d'écoute britanniques interceptaient des messages, déchiffrés à Bletchley Park, à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Londres. Nous apprenons que les messages codés nazis interceptés à partir de juillet 1941 révélaient l'étendue du génocide perpétré par les Allemands. En septembre 1941, les services secrets britanniques avaient réuni des preuves concluantes indiquant que les nazis conduisaient une politique de génocide dans les territoires conquis d'Union soviétique. Les messages déchiffrés étaient rassemblés en listes quotidiennes destinées aux bureaux de renseignement des quartiers généraux militaires et politiques. Grâce à ces seuls documents, Churchill pouvait savoir que des dizaines de milliers de Juifs avaient été assassinés.

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Les services secrets et la Shoah

  • France : 2007-11-29 - Poche (Français)

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