Commentaire de Lillyunlivre

L’HISTOIRE

C’est l’histoire de trois sœurs, les sœurs Carmines. Merryvère, Tristabelle et Dolorine. Merryvère est une voleuse, une monte en l’air si je me souviens bien du terme employé. Un jour, lors d’un cambriolage, les choses tournent mal. Elle écope d’une boite et d’un cadavre. Ne se laissant pas ébattre, avec l’aide de sa sœur Tristabelle, Merryvère récupère dans le cimetière ce qui lui est nécessaire pour ouvrir le coffret (je vous laisse découvrir quoi en lisant ou écoutant) et ce qu’il contient ne permettra pas de payer ses dettes et encore moins les taxes imposées par la Reine sur les habitants de la ville de Grisaille. Si tout c’était arrêté à ce simple échec, les choses auraient été décevantes, mais arrangeantes, car bien au contraire, le tout se complique quand les vampires, les nécromants et les huissiers des bas quartiers semblent tous vouloir lui mettre la main dessus !

LES PERSONNAGES

Merryvère est LA sœur du siècle, pour renflouer les caisses (avouons-le vidées un peu par sa faute), elle ferait n’importe quoi, même accepter une mission difficile. Le cœur sur la main et une passion pour le parcours et le vol.

Tristabelle est l’ainée, et son plaisir à elle est de parcourir la soirée mondaine. Je trouve qu’elle représente bien la société de Grisaille. Un peu égocentrée, très à même de la mode, avoir une toilette parfaite lui importe presque plus que les soucis de sa sœur.

Dolorine, ma petite préférée, je l’adore. Elle parle aux morts (je spoil un peu, mais vous le comprendrez vite à votre tour) et à son petit caractère trop mignon, on a envie de la câliner. Si j’ai autant accroché, c’est qu’elle a ses chapitres personnels ! Sous forme de journal intime, parfaitement interprétés par la narratrice !

Ensuite il y a Kat, amie de la famille, c’est elle qui transmet les contrats à Merry. Sa voix (toujours la narratrice) est sensuelle, mais elle a ce petit côté un peu bas quartier, rentre dedans, je ne sais pas comment la décrire, mais dans tous les cas je l’adore.

LA COUVERTURE

ROUGE, la couleur de la passion !

Je dirais simple et efficace, on y aperçoit Merryvère dans son activité préférée de monte en l’air.

MON AVIS

Ecouter chaque soir, un petit bout des Sœurs Carmines et la douce voix d’Adélaide Poulard (oui, je suis accro) me détendait avant de dormir. Grâce à cela, j’ai pu faire de beaux rêves.

L’univers d’Ariel Holzl est très proche de celui de Burton il parait… j’adore Burton et bien que j’avoue qu’il y a certaines similitudes, cela reste deux univers très différents. Disons que c’est l’ambiance plus que le style qui se ressemble. Un univers très gris, mais pas non plus terne. Gothique mêlé à du Steampunk (selon mon avis et ma conception face aux descriptions). C’est un univers fantaisie… je m’en rends compte que maintenant J où l’on retrouve des vampires, des nécromanciens, de la magie et des gens landas, mais aussi des forgerons qui sont plus des scientifiques, mécanos, d’où mon ressenti Steam à la lecture. C’est une royauté, une Reine, le Roi n’étant plus.

Voilà un peu ma vision de cet univers.

Merryvère est forte (je ne ferai pas un centième de ce qu’elle fait) et pourtant, on dirait qu’elle ne le sait pas. Elle est libre et pourtant très attachée à ses sœurs. Elle se sent responsable de leur infortune étant donné que Tristabelle a dû payer sa caution et donc perdre le peu qu’il leur restait après la disparition de leur mère, une courtisane.

J’ai adoré cette histoire et j’avoue que je ne m’attendais pas à ce dénouement final ! Enfin ces dénouements ! Je n’ai plus qu’une envie, lire la suite.

Alors que ce soit à écouter ou à lire, pour des jeunes (oui, il y a de la violence mais ça reste courtois J ), des ados ou encore des grandes filles (ou garçons pas de favoritismes), j’ai adoré Les Sœurs Carmines et je ne manquerais pas d’en découvrir plus sur l’univers d’Holzl qui m’a l’air tout à fait charmant.

Pour conclure, la narratrice m’a tant envoutée que je vais chercher si elle a enregistré d’autres titres XD et oui, un titre pour les petits !