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-Mademoiselle, je suis navré mais je dois terminer ma tâche et...

Il s'interrompit et cessa un instant d'être en contact avec la réalité, le regard perdu dans celui de la plus exquise créature qu'il lui ait jamais été donné de rencontrer de sa vie.

-Je comprends parfaitement votre embarras, milord, aussi je vais tâcher d'être brève, lui assura aussitôt Morgana.

Lord Greenwald sonda quelques secondes les yeux émeraudes de la jeune fille puis lâcha finalement en souriant:

-Vous êtes réelle?

Morgana avait parfaitement conscience de l'effet qu'elle provoquait chez la plupart des hommes et était tellement accoutumée à leurs réactions étranges qu'elle ne songea même pas à feindre de paraître embarrassée.

-Pourquoi? Êtes-vous habituellement sujet aux hallucinations ? rétorqua-t-elle du tac au tac en le toisant.

[...]

-Non, pas à ma connaissance, fit-il toujours hilare.

-Alors c'est parfait, je détesterais parler affaires avec un homme qui n'a pas toute sa tête, fit-elle d'un ton espiègle.

-Et de quel genre d'affaires êtes-vous venues m'entretenir, miss... ?

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Le comte soupira. En réalité Morgana ne lui avait guère laissé le choix. Cette petite obstinée avait toujours prétendu ne pas être faite pour la servitude du mariage et ses obligations. Devenir l'esclave d'un homme, lui octroyer le droit de gérer son argent ou de diriger sa vie sous prétexte qu'il était son mari lui paraissait une idée révoltante. Le comte avait bien essayé de la convaincre des plaisirs de la danse, de la conversation et de toutes ces choses qu'un amour sincère et véritable entre homme et femme pouvait apporter, mais en pure perte. Rien ne l'avait fait changer d'avis. Et il lui avait donc fallu trouver un subterfuge pour qu'un tel refus de se plier aux convenances ne ternisse gravement sa réputation.

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— Quel drôle de déguisement vous avez là, miss Charbrey. Si vous voulez mon avis, votre couturière tout comme votre coiffeuse mériteraient d’être flagellées, lança-t-il.

— Tout comme votre tailleur, milord. Cette tenue vous donne l’aspect d’un paon endimanché, rétorqua-t-elle en souriant d’un ton acide.

En réalité, il était magnifique et elle avait toutes les peines du monde à le quitter des yeux, de même que leur hôtesse lady Carolina Walbert qui les observait d’un air crispé.

— Ma chère, si vous n’appréciez pas mes vêtements, je me ferai un devoir de les ôter, il vous suffit d’en émettre le souhait.

Elle s’esclaffa.

— Je doute que notre hôtesse ait prévu ce genre de divertissements. Toutefois si cela vous sied, faites donc et mettez-vous à votre aise, je suis certaine que ces dames ne pourront qu’apprécier !

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Mary grimaça devant la longue robe maculée de suie de sa soeur.

— Je préférerais d’abord que tu ailles te laver sinon tu vas me tacher et Mme Wilks va encore me sermonner.

— Deviendrais-tu raisonnable comme Daphné et Rosalie ?

— Non, moi je te ressemble, rétorqua la fillette en riant. On a fait préparer ton bain, tu te dépêches, hein ?

— Je me hâte. Attends-moi, répondit Morgana avant de pénétrer dans la salle de bains, où elle trouva sa baignoire envahie de coquilles de noix flottant sur l’eau. Mary, viens ici petit démon et enlève-moi tout ça, gronda-t-elle en passant sa tête par la porte de sa chambre.

— Je te les prête. Comme ça tu pourras t’amuser un peu.

La jeune femme sentit son coeur fondre.

— C’est gentil mais je n’ai pas le temps de jouer ma chérie.

— Ah... bon, bon d’accord. Dis Morgana, je pourrais dormir avec toi cette nuit ?

— Non. Ce soir, je vais étudier les étoiles et tester mon nouveau télescope, expliqua-t-elle gentiment.

— Alors je dormirai dans ton lit en attendant ton retour. S’il te plaît, s’il te plaît..., la supplia-t-elle tandis que sa soeur commençait ses ablutions.

Morgana ferma les yeux. Bon sang, pourquoi ne parvenait-elle jamais à lui dire non ?

— Entendu, tu peux dormir ici si tu y tiens, mais je te préviens, je ne veux pas de ton chat. On est bien d’accord ?

— Chenapan ne prend pas beaucoup de place pourtant...

— Peut-être, mais il a la sale manie de me mordiller les doigts de pieds !

La fillette éclata de rire.

— C’est parce qu’il t’aime bien.

— Moi aussi. Je pense que je l’apprécie tellement que je vais le faire empailler.

— Une fois qu’il sera mort ?

— Non, avant.

L’enfant écarquilla les yeux et lui lança un regard horrifié.

— Du calme, Mary, je plaisante.

— Ce n’est pas drôle !

— Non, pas drôle du tout ! s’exclama Morgana en saisissant sa jeune soeur sous les bras et en la faisant tournoyer.

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— Morgana, vous pouvez prétendre ne pas avoir apprécié ce baiser, nous savons parfaitement, vous et moi, ce qu'il en est.

— Pardon ?

— Vous avez répondu à mes avances avec tellement de fougue que j'ai eu toutes les peines du monde à me rappeler qui vous étiez et à ne pas vous faire mienne contre l'un des murs de ce bureau.

Morgana s'empourpra violemment.

— Est-ce ainsi que vous vous adressez aux femmes respectables, monsieur ?

Il s'esclaffa.

— Non, c'est ainsi que je m'adresse aux petites pestes impudentes et sans manières.

— On m'a dit beaucoup de choses sur vous, milord, mais certainement pas que vous étiez bon juge en matière d'éducation !

Puis elle se dirigea vers la porte et sortit fièrement en la claquant violemment derrière elle.

Malcolm se figea un instant, les yeux rivés vers le seuil puis éclata de rire. « Bon juge en matière d'éducation ? » Décidément, cette fille était totalement impossible !

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— Tu es certaine de ta décision, ma chérie ?

Morgana releva son joli minois couvert de poussière, repoussa la longue mèche couleur de jais qui s’était échappée de son chignon et planta son regard dans celui de l’homme qui la dévisageait. Des rides marquaient son visage, et son front dégarni légèrement plissé montrait qu’il était indéniablement soucieux.

— Je ne vois pas là matière à vous inquiéter, mon oncle : les miroirs sont parfaitement positionnés et tout est prêt. La nuit nous appartient ! Ça va être follement excitant, ne croyez-vous pas ? s’exclama-t-elle d’un ton enthousiaste, concentrée sur le télescope de deux mètres de haut qu’elle venait récemment de mettre au point.

Le comte Charbrey l’observa, hésitant. Entamer une discussion sérieuse avec sa nièce alors qu’elle travaillait à l’une de ses fichues inventions se révélait toujours très délicat. Il avait bien tenté d’attendre une occasion plus propice, malheureusement elle ne s’était pas présentée et il lui avait fallu se résoudre à aller la rejoindre dans le jardin situé près de l’atelier, où elle avait l’habitude de travailler.

— Morgana, je ne parlais pas de ton invention mais de ta sœur et de ton idée de lui trouver un mari !

La jeune fille écarquilla les yeux d’un air surpris.

— Ne me dites pas que vous n’êtes pas de mon avis ?

Lord Charbrey tapota nerveusement son ventre bedonnant, embarrassé.

— Si… si… Cependant, tu connais Rosalie… Es-tu certaine qu’elle soit prête à entrer dans le monde ?

— Elle a dix-huit ans, mon oncle ! Et devenir une débutante, porter de ravissantes toilettes et être courtisée par des jeunes gens bien élevés n’a rien d’un supplice, il me semble, rétorqua-t-elle d’un ton léger avant de plonger son œil dans la lunette du télescope.

— Ça peut le devenir. Les salons de Londres sont des arènes, Morgana, des arènes meurtrières où le cœur d’une jeune fille est parfois malmené.

— Rosalie est une Charbrey, elle est ravissante, parfaitement éduquée et elle ne manque pas d’esprit. Qui plus est, j’ai la ferme intention de veiller sur elle et de rester toute la saison à ses côtés, assura-t-elle distraitement tandis qu’elle effectuait un nouveau réglage.

Le comte haussa les sourcils.

— Comment ? Ne me dis pas que tu comptes accompagner ta sœur à Londres ?

Mais la jeune fille ne l’écoutait pas. Son regard était rivé sur sa machine, qu’elle fixait d’un air concentré.

— Je me demande si je ne me suis pas trompée dans mes calculs, fit-elle en réfléchissant à voix haute, si je…

— Morgana !

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