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Je secouai la tête tandis que la transformation s’achevait, et Camille m’aida à me lever. Elle portait un peignoir en éponge qui lui arrivait aux chevilles et une nuisette flottante.

— Merci, lançai-je en lui prenant la main. Quelquefois, j’ai encore besoin de ma grande sœur… même si je crois que je suis enfin en train de grandir.

— On a tous besoin de grandir, chaton. Mais tu seras toujours « chaton », et tu auras toujours ce chaton espiègle en toi. On a besoin de cette part de toi ; elle nous permet de garder espoir. Tout comme Maggie nous permet de garder un peu d’innocence. Menolly n’aura jamais plus cette innocence. Et moi, je ne pourrai jamais plus avoir entièrement confiance en qui que ce soit. Mais toi… on a besoin de ta joie de vivre. Ne la perds jamais, je t’en prie.

— J’essaie de l’éviter, répondis-je en refoulant les larmes qui venaient de me monter aux yeux. Je crois que si c’était le cas je ne m’aimerais pas beaucoup.

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— Tu ne te sens pas très en forme, chaton ? Merci de m’avoir donné ton jouet. Et de m’avoir fait sourire. (Elle pressa son visage contre mon poil et m’embrassa.) Mais on a beaucoup de pain sur la planche ce soir, Delilah. On a besoin de toi sous ta forme humaine. Tu es moyennement douée pour lire quand tu as quatre pattes. Flam, Trillian et Morio sont déjà descendus.

Je lâchai un petit miaulement, puis lui léchai rapidement la joue avant de sauter à terre et de m’écarter. Elle avait raison. Je n’avais pas le temps de jouer avec ma souris ou de me défouler sur mon griffoir. Un peu triste mais résignée, je métamorphosai de nouveau.

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Je plongeai mon regard dans le sien. Ses yeux n’avaient pas d’âge, et je sentais un léger parfum de fumée de feu de camp dans son aura. Pour moi, cette odeur réconfortante était devenue comme une eau de toilette.

— Merci. (Je lâchai un soupir.) Oui, je sais que je suis plus forte à présent. Que je grandis. Et j’en suis heureuse. Mais… c’est juste que…

— Que quoi ?

Je pris une profonde inspiration, puis finis par secouer la tête.

— Rien. J’ai juste du mal avec le changement. (Je haussai les épaules, puis me mouchai.) Je suis un chat. Tu sais bien qu’on n’aime pas ça quand nos habitudes sont perturbées.

Je tentai d’essuyer mes larmes, mais il attrapa ma main et la porta à ses lèvres, y déposant un léger baiser.

— Non, non, intervint-il. Ne balaie pas tes émotions sous le tapis comme ça. Elles méritent mieux que ça. Dis-moi tout.

Je fermai les yeux quelques instants. Je n’allais pas pouvoir y échapper ; j’avais en tout cas déjà découvert ça. Quand Shade voulait savoir quelque chose, il mettait tout en œuvre pour y parvenir. Il donnait un sens nouveau au mot « persévérance ».

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Menolly continua à avancer tant bien que mal, et après un moment j’aperçus le bar. Ma sœur adressa un clin d’œil au barman, qui était un canon classique, sauf que je compris que c’était un garou. Il nous montra une grande table entourée de ballons, et je contemplai les rubans qui pendaient du plafond. Le chat s’agitait en moi – il voulait sortir jouer –, mais je me maîtrisai assez longtemps pour me tourner vers Camille.

— Des ballons et des rubans ? Vous pensez que c’est vraiment une bonne idée en ma présence ?

— Tu ne peux pas te contrôler pour une soirée ? s’esclaffa-t-elle. Quelquefois, je me dis que tu te sers du fait d’être un chat-garou comme d’une excuse pour mal te comporter. Maintenant, sois un gentil chaton, Delilah, et ne ravage pas les lieux.

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Sharah lui passa une coupelle remplie de biscuits à apéritif.

— Mange ça, ça devrait t’aider.

Iris obtempéra, puis déclara :

— Je vois des cadeaux… et ils ne sont pas ouverts.

Ses yeux pétillèrent lorsqu’elle nous montra la pile de paquets posés sur la petite table. Nous avions aussi apporté les cadeaux achetés par les hommes.

— Pas tout de suite, intervins-je avec un coup d’œil en direction de Camille et Menolly. Debout, toutes les deux !

À leur grand désarroi, j’avais été chargée de l’organisation de la soirée, et l’une des premières choses que j’avais décidée était que nous allions vraiment divertir Iris.

— Oh ! je t’en prie…, gémit Camille avec une grimace. On est obligées ?

— Eh oui, s’exclama Menolly. Les miaulements de Delilah ont beau être insupportables, on est obligées. (Ses yeux étaient aussi pâles que du givre, mais elle m’adressait un grand sourire.) Allez.

Un chemin s’ouvrit devant notre table, révélant la scène ainsi qu’une machine à karaoké. Je ricanai.

— Tu ne perds rien pour attendre, me lança Camille en secouant la tête avant de bondir sur scène.

— Hé ! Menolly ne se plaint pas, elle.

— Parce qu’elle sait chanter ! Alors que toi et moi on est minables… enfin… la plupart du temps.

Je la rejoignis sur scène, et Menolly se plaça devant nous et prit la pose, les pieds écartés et le micro serré entre ses mains. Camille et moi nous préparâmes à jouer les choristes. La musique déferla et, avec une profonde inspiration, nous commençâmes à chanter le tube disco We Are Family.

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