Extrait

" Le Pays d'Oz est cool! " s'exclama Puck. " Comment es-tu arrivé ici? " demanda Sabrina. " Après être entré dans ce livre de fou, j'ai été jeté dans une tornade. J'ai tournoyé à mille kilomètres heure et ensuite j'ai volé tout le chemin jusqu'à la Cité d'Emeraude. C'était énorme! " Daphné baissa les yeux vers le Magicien. Ses mains étaient liées fermement. " Qu'est ce qu'il lui est arrivé? " " Ses gardes m'ont trouvé et m'ont enfermé dans une cellule, " dit Puck en lui donnant un vigoureux coup de pied dans le derrière. " Le Sorcier ici présent a rapidement compris que je venais du monde réel et m'a supplié de l'aider pour s'échapper du Livre. "S'échapper du Livre? Oh, dieu, " murmura l'Epouvantail. " C'est ce qu'il a dit, " assura Puck. " J'ai accepté de l'aider, mais le connaissant assez bien, j'ai compris qu'il allait essayer de quelconque façon de me doubler, donc j'ai décidé de le tripler en premier. Et alors ça m'est venu à l'idée qu'il allait peut-être essayer de me quadrupler, donc j'ai immédiatement sauté le quintuple, le sextuple, et le septuple, pour directement l'octupler. Il ne l'a pas vu venir! Une fois qu'il a eut le dos tourné, je l'ai ficelé et ai pris sa place en tant que Grand et Terrible Oz. Soit les gens ne voient pas la différence, soit ils s'en fichent. " " Oui, ils me traitent tous comme si j'étais Dorothé, " le soutint Daphné. " Et toi? " dit Puck, se tournant vers Sabrina. Sabrina devint toute rouge. " Je suis Toto, " elle marmonna. " Qui? " " Je suis le chien! Tu es satisfait? " Puck se laissa aller à un rire chevalin et désagréable. " Je n'ai pas arrêté de te dire que tu étais un chien depuis que nous nous sommes rencontrés. Si nous nous marrions, tu vas devoir aller chez un docteur et voir ce qu'il peut faire pour ton visage. " Sabrina était en éruption. " De quoi tu parles? " " Nous... nous mariant, " dit Puck. " Tu es ma fiancée. " Cela pris quelque temps aux mots de Puck pour percuter l'esprit de Sabrina. Puck n'avait pas pu l'appeler sa 'fiancée ", n'est ce pas? Mais l'expression sur le visage de Daphné, une expression mélangée entre le frisson et le fou rire romantique, lui confirma que ses oreilles ne lui jouaient pas des tours. Elle était sure que son visage était aussi rouge qu'un feu rouge. " Nous allons nous marier dans le futur, non? " continua Puck. " Tu m'as dit qu'on allait bien le faire. Au début l'idée de t'épouser m'a rendu malade. Je veux dire, vraiment physiquement malade. Je vomissais et j'avais de la fièvre. J'ai passé des jours entiers dans mon lit avec des frissons, et puis j'ai réalisé, Hé! me marier pourrait être la meilleure chose qui puisse m'arriver. J'aurais quelqu'un pour veiller sur moi. Avoir une femme est presque comme avoir un esclave, et ça m'aiderait vraiment. J'espère que tu sais cuisiner, Grimm. J'aime manger. " " Un esclave! " cria Sabrina. " C'est vraiment ce que tu penses qu'une femme est? " " Bien sûr, " répondit naturellement Puck. " Mais avant qu'on en arrive là, on va devoir commencer par planifier le mariage et la réception. Je pensais que nous pourrions le faire à Pompei, tu sais, où tout ces gens ont été tué par le volcan - c'est très romantique. " Sabrina sentait qu'elle pourrait exploser comme le volcan. Elle réfléchissait à s'il fallait mieux étrangler le garçon de suite ou dans son sommeil. Daphné se mit entre eux. " On a besoin que tu nous emmènes en volant au château de la Méchante Sorcière. Nous devons la tuer et lui prendre son balais volant. On pense que c'est notre seule manière de nous emmener à la prochaine histoire. " " Stop! STOP! STOP! " s'écria l'Homme en Fer Blanc. " Vous ne comprenez pas ce que vous êtes en train de faire. Vous ne pouvez pas juste passer des moments. Pleins de choses se passent entre. L'Editeur le saura! " " Ils se plaignent aussi de cet Editeur? " se renseigna Puck. " Le Magicien criait en parlant de lui avant que je ne lui enfourne le bâillon dans la bouche. Personnellement, si j'allais terroriser des gens, je prendrais un meilleur nom que ' l'Editeur. ' " " Vrai, ' l'Editeur ' est nul comme nom effrayant, " approuva Daphné. " Arrêtez de dire son nom! " geint le Lion Peureux. " On doit les prendre avec nous? " demanda Puck tandis que ses ailes sortaient de son dos. Elles étaient rose et gigantesques, et juste avec quelque battement elles le soulevèrent du sol. " Nous allons finir l'histoire de notre coté, " lui répondit l'Homme en Fer Blanc. L'Epouvantail et le Lion Peureux acquiescèrent en secouant leurs têtes. " Je dois vous prévenir," dit Daphné. " L'Epouvantail se fait extraire son foin, le Lion Peureux est enchaîné dans une cour, et l'Homme en Fer Blanc est jeté par une fenêtre du château. Vous pourrez tous éviter ça si vous venez avec nous. " " C'est ce qui arrive à ces gars? " fut surpris Puck en soulevant les filles dans les airs. " Vous, Grimms, êtes sures de ne pas vouloir continuer avec eux? Ça a l'air hilarant. " Sabrina secoua la tête, et Puck emporta les filles par une fenêtre ouverte. " Et bien, j'aurais aimé pouvoir dire que ça a été cool, " dit Sabrina au trio. • • • Une seconde après, ils volaient haut au dessus des tours vertes en spirales de la Cité d'Emeraude. Les ailes de Puck les soulevèrent de plus en plus haut jusqu'à ce qu'ils puissent voir presque chaque recoin du Pays d'Oz. Ils planèrent pendant la bonne partie de la journée avant qu'un château noir n'arrive devant eux. Puck en fit le tour une fois pour y trouver une bonne entrée et finalement remarqua une fenêtre ouverte dans la haute tour. Il se glissa à l'intérieur et ils atterrirent. La salle était recouverte de tapisserie de la couleur du ciel nocturne. Dans le coin éloigné de la salle, une figure sombre flottait au dessus d'une boule de cristal. Son visage était illuminé par la lumière tourbillonnante de la boule. Sa peau était d'une teinte verte pale. Elle avait des cheveux noirs et négligés et un cache-oeil sur son oeil gauche. Sa peau était couverte de verrue et ses dents étaient taillées en pointes. Elle était une des personnes les plus effrayantes que Sabrina ait jamais vu de sa vie, mais quand elle remarqua l'enfant elle laissa sortir un cri et se replia dans le coin. " Tu es en avance! " elle cria. " Tu as raté l'attaque de singes volants! Et l'essaim d'abeilles tueuses! Je suis censée t'envoyer plein de tourments avant que tu n'arrives ici. " " Désolé de vous désappointer, " dit Sabrina, " mais on a d'autres choses à faire. Où vous gardez le seau d'eau? " " Bien. Bien," dit la Sorcière. Elle courut dans la salle et alla chercher un bac plein d'une eau chaude, savonneuse et un balai qu'elle plaça devant Daphné. " Peut-être que l'Editeur ne le remarquera même pas. Ok, Dorothé, dans cette scène, tu nettoie le sol. Je vais sortir et vais rentrer, et je serais alors très en colère. Tout ce que tu as à faire est de me jeter l'eau dessus. Et alors je fondrais. " La Sorcière sortit dans le couloir. " Je ne veux pas qu'elle fonde. Je vais avoir des cauchemars, " gémit Daphné. " Elle n'est pas réelle, Daphné, " la rassura Sabrina. La Sorcière entra de nouveau dans la pièce. Elle avait une expression horrible sur le visage mais elle se transforma vite en confusion. " Pourquoi ne nettoies-tu pas? " " Je ne veux pas que tu meurs," dit Daphné. " Mais c'est ce qu'il s'est passé avec la vraie Dorothé, " plaida la Sorcière. " Tu dois me faire fondre. Ne t'inquiète pas pour moi! J'ai fait ça un millier de fois. Ça ne fait même plus si mal que ça à force. " Daphné fronça des sourcils. " Ce n'est pas juste. " Puck arracha le bac des mains de Daphné. " J'adorerais la voir fondre, " il dit. Daphné lui reprit le seau des mains. " Personne ne va fondre! " " Rends moi ce seau ou tu ne seras pas invité au mariage, " menaça Puck en criant. " Ok, tout le monde se calme, " les arrêta Sabrina. " Devrais-je sortir et le refaire? " proposa la Sorcière. " Je ne le ferais pas, " prévint Daphné. " Daphné, nous ne pourrons pas arriver à la porte sans que tu fasses cela, " lui dit Sabrina. " Et on ne peut pas rester dans cette histoire. Miroir est dans le livre avec notre petit frère. " " Je sais cela! " cria la petite fille. " Allez, je vais rendre ça plus facile pour tout le monde. Donne moi le récipient, " dit la Sorcière en essayant de le prendre à Daphné. " Je vais me le renverser moi-même dessus. " " No n! " " Petite, laisse moi ce seau, " demanda la Sorcière. " Je veux fondre! Vraiment! Je le veux! " " Je ne sais pas ce que vous voulez. " " Je ne plaisante pas. Jète moi cette eau dessus. " " Oubliez ça! Vous allez rester sèche! " Juste là, la Sorcière donna un puissant coup et le bac se renversa sur elle. De l'eau aspergea son corps et un bruit de sifflement emplit l'air. Les enfants ne pouvaient rien faire d'autre que de regarder le corps de la femme qui commençait à s'étendre sur le sol sous forme liquide comme du beurre dans une casserole. Une flaque verte se répandit à leurs pieds. " Je vous remercie beaucoup! " cria la Sorcière juste avant que son sourire ne tombe en goutte sur sa robe. Daphné respirait profondément, et son visage avait prit une nuance verte écoeurante qui valait bien l'aspect de la Sorcière. " Je ne vais jamais arrivé à surmonter ça. " " Je l'ai dit auparavant, et je le redirais sûrement, Oz est cool! " cria Puck. Soudainement une porte se matérialisa dans l'air. Sabrina l'approcha et en fit le tour. Elle était peinte en rouge et avait un heurtoir de cuivre. Cela aurait pu être la porte d'entré de milliers de maisons différentes, seulement il n'y avait pas de raison physique pour que la porte tienne en plein milieu aérien. Mais elle était là, juste devant eux, défiant la raison. Sabrina prit dans sa main la poignée de la porte, la tourna et ouvrit la porte. Un coup de vent souffla ses cheveux, et tout autour d'elle flottait une odeur de cheminée brûlante. " Donc cela nous emmène à la prochaine histoire? " cria Puck par dessus le vent. Sabrina hocha la tête. " C'est ce qu'on nous a dit. " " Où penses-tu que cela mène? " demanda Daphné. " Je ne sais pas, mais j'espère que cela sera moins ennuyant qu'Oz," dit Sabrina. " J'espère que ce n'est pas un endroit où les gens fondent, " grommela Daphné. Sabrina pris les mains de Daphné et Puck dans les siennes, et ils passèrent la porte ensemble. Il y eut un bruit de souffle d'air, l'estomac de Sabrina se retourna puis ils se retrouvèrent soudainement dans une bibliothèque obscure. Tout les meubles étaient faits de bois de cerise sombre. Des livres serrés, certains semblant vieux comme le monde, étaient disposés soigneusement sur des étagères qui se déployaient sur plusieurs trentaines de mètres de hauteur. Un globe jaune reposait sur un podium en pierre et la tête de quelque horrible animal alien était exposée au dessus de la cheminée crépitante. Au centre de la pièce se trouvait un fauteuil de cuir au haut dossier, et reposant dans celle-ci était un vieil homme mince avec des cheveux auta+ - < Prev Next >nt blanc que la neige fraîchement tombée. Une paire de lunettes antiques reposait précautionneusement sur l'arrête de son long nez pointu. Il feuilletait un livre d'une main et tapotait la tête bulbeuse d'une étrange créature rose avec l'autre. Sabrina la reconnut comme une des créatures précipitées qui les avaient attaqués sur la route d'Oz - celles que l'Homme en Fer Blanc avait appelé un " réviseur. " Ses dents grinçantes et son manque d'yeux déconcerta Sabrina. " Je connais la fée : Puck, le Filou, le diablotin, le Pouque, " dit l'homme en gesticulant vers Puck. Puis il tourna ses petits yeux vers les filles. " Vous deux je ne sais pas. " " Nous sommes Sabrina et Daphné Grimm, " se présenta Sabrina. " As-tu dit ' Grimm '? " " Oui, monsieur. Quelle est cette histoire? " demanda Daphné. Sabrina baissa les yeux sur ses habits pour voir si elle et sa soeur avait de nouveaux vêtements, mais les deux étaient habillées à nouveau de leurs habits. Même les souliers d'argents avaient disparus. Elle releva les yeux et vit que les chaussures de Dorothé reposaient sur un plateau. Le vieil homme les plaça dans la bouche du réviseur près de sa chaise. " Prépare celles-ci pour être réinsérées dans l'histoire, " il dit, et retourna son attention sur les enfants. " Vous n'êtes pas dans une histoire. Vous êtes dans ma bibliothèque - un endroit que seulement quelques humains et Findétemps ont vu. J'ai été forcé de vous amener ici pour protéger le sainteté de ce Livre que toi et tes camarades avaient souillé. Courir comme cela dans mes pages cause quelques dommages. " " Vous êtes l'Editeur, " en déduisit Sabrina. Quatre autres des créatures roses sortirent de sous la chaise du vieil homme. Il les traitait comme des animaux, grattant affectueusement leurs têtes grotesques et leurs ventres. " Les personnages du Livre des Findétemps sont déjà assez compliqués comme ça à gérer sans l'interférence de visiteurs. Vous avez transformé le Magicien d'Oz en complet désordre. Vous avez sauté des parties, vous avez charcuté les dialogues, et vous en avez changé le point culminant. Je ne me rappelais pas de la Sorcière qui suppliait Dorothé de la tuer. Mes réviseurs auront beaucoup de travail pour remettre les choses comme elles se sont vraiment passées. " Le vieil homme se leva se sa chaise et traversa la salle jusqu'à la porte que les enfants venaient de traverser, qui était toujours ouverte sur le milieu du sol. Les monstres roses le suivirent, et quand il se mit à genoux ils sourirent et grincèrent des dents. Il secoua sa main pour les calmer et parla doucement. " J'ai bien peur de n'avoir besoin de plus que des cinq d'entre vous, " il dit. " Je pense que Le Magicien d'Oz a besoin d'être récrit page par page. Nous allons commencer par celle ci. " Les petits monstres roses sautèrent en avant pour lécher la main de l'homme avec leurs longues langues blanches puis ils reculèrent. A la stupéfaction de Sabrina, les cinq se divisèrent en dix, puis en vingt, et enfin en quarante, et encore et encore. Ils étaient comme des bactéries dans une boite de pétri, se reproduisant à une vitesse alarmante, jusqu'à ce qu'il y en ait des centaines. Ils sautèrent à travers la porte ouverte avec leurs grosses bouches ouvertes pleines de crocs, puis lorsqu'il n'en resta plus la porte se ferma. " Que vont-ils faire? " s'inquiéta Daphné. " Ce sont des réviseurs, enfant. Ils vont arranger les choses que vous avez faites, et qui sont plutôt nombreuses. " " Et comment ils font cela? " demanda Sabrina avec quelques soupçons. " Ils vont effacer chaque personne et chaque chose. " " Effacer? " " Je suppose qu'un mot plus adapté serait ' manger.' " " Ces choses vont manger toutes les personnes que nous avons rencontrés dans Oz? A cause de nous? cria Daphné. " Je peux regarder? " demanda Puck. " C'est ce que fait un réviseur, " dit l'Editeur. " Quand ils ont fini, je peux remanier l'histoire pour que cela aille avec ce qu'il s'est passé dans les vrais événements. Vous semblez troublé, mais si j'autorisais les changements que vous avez mis en place... et bien, cela changerait l'histoire - la vraie histoire. Dorothé pourrait avoir été enfermé dans Oz pour de bon. Les répercussions pourraient être imprévisibles et dangereuses. Par chance, je suis ici pour le remettre comme cela était auparavant. " " Je n'ai aucune idée de ce dont vous êtes en train de parler, " avoua Sabrina. L'Editeur soupira avec impatience. " Juste comme un Grimm qui aurait sauté dans un livre magique sans savoir comment il marche. Laisse moi expliquer ça en des termes simples. Il y a des centaines d'années le Livre des Findétemps a été crée par la communauté des Findétemps comme une sorte de livre historique pour ses habitants - un théâtre vivant et respirant des places et des événements chéris le plus par les habitants féeriques de Port Ferries. Beaucoup de ces histoires reflètent celles qui ont été documenté par Jacob et Wilhelm Grimm, L. Frank Baum, Hans Christian Andersen, etc, mais à la différence de celles écrites pas ces hommes, une personne peut entrer dans ce livre d'histoire et interagir avec les personnages. Ceci permit à la communauté de voyager loin de la ville et de sa barrière, et s'ils désiraient - de revivre leurs jours glorieux, comme ils étaient. Pour presque quatre décennies, il était aimé par beaucoup, jusqu'à ce qu'une Findétemps profite des privilèges et altère la magie pour son bien personnel. Elle transforma la magie du Livre en quelque chose que ses créateurs originels n'avaient jamais imaginés." " Qu'est ce qu'elle a fait? " cria Daphné. " Elle l'a relié à la vraie histoire. " " Hein? " s'exclama Puck. " Prête attention! " lui lança l'Editeur sèchement. " Les changements qu'elle fit étaient très dangereux. Maintenant quand quelqu'un entre dans le Livre des Findétemps, ils peuvent choisir de changer des choses qu'ils n'aiment pas, et l'histoire, celle du monde réel, est changée à jamais. Ils peuvent se marier à une autre princesse, choisir de ne pas embrasser un crapaud, ou arriver à temps pour que le Loup ne mange pas leurs grand-mères. Peu importe ce qu'ils changent dans les romans, cela changera l'histoire. Le vrai monde se courbera et se tordra pour effectuer les changements. Personne ne se rappellera que quelque chose était différent auparavant. Cette Findétemps a juste fait ça - elle est entrée dans son histoire, a fait des ravages, et ses changements ont changé l'histoire. " " Qui était-ce? " demanda Daphné. " C'est une information confidentielle. Et je vais juste dire que son conte était déchirant et tragique, et que maintenant il ne l'est plus. Pas besoin de dire que la femme a mit le désordre et n'a pas pu remettre l'histoire de façon à ce que cela ait un sens. Donc elle m'a créée, ainsi que les réviseurs, pour l'aider à remplir les trous. Jusqu'à maintenant, c'est devenu mon devoir d'arranger n'importe quel changement fait par les visiteurs, et de garder l'état actuel des choses. Mais vous, idiots, avez mis tout sens dessus dessous. Chaque petit changement que vous faites change la réalité - enfin ça le fera, si je n'arrange pas tout avant que ce ne soit trop tard. " " Nous ne le savions pas!" cria Daphné. " Clairement, " dit l'Editeur. Sabrina fronça des sourcils. " Nous ne sommes pas une bande de gamins importuns en virée dans votre stupide livre. Nous essayons de secourir un membre de notre famille. Une fois que nous l'aurons trouvés, nous partirons. " L'Editeur se renfrogna en se rasseyant sur son gros siège. " Je peux sentir sa présence, autant que celle de deux autres - le Miroir Magique, et Pinocchio, la marionnette qui a demandé à être un vrai garçon. " " Pinocchio a aidé Miroir a kidnappé notre frère, " dit Daphné. " Malgré toutes leurs transgressions dans le monde réel, vous n'appartenez pas à ce lieu. " Le vieil homme gesticula vers l'autre coté de la salle et une autre porte se matérialisa. La porte s'ouvrit. De l'autre coté se trouvait Mamie Relda et les parents des filles dans le Couloirs des Merveilles, regardant à l'intérieur du Livre des Findétemps. D'après leurs expressions confuses, Sabrina pouvait dire qu'ils ne pouvaient pas voir les filles ou la librairie dans laquelle ils étaient. Sabrina considéra l'explication de l'Editeur. Peut-être qu'un des adultes pourraient faire un meilleur job qu'elle. Si elle repartait, Mamie Relda saurait quoi faire. La tentation de laisser à quelqu'un d'autre les choix importants était incroyable. " Nous ne partons pas sans notre frère, " protesta Daphné, sortant sa soeur de ses pensées conflictuelles. " Miroir a pour plan de voler son corps. On ne partira pas tant qu'il sera sauf. Je m'en fiche si on détruit chaque histoire de ce livre. " L'Editeur changea dans sa chaise. Son visage montra de la colère et de la surprise. " Partez maintenant ou mes réviseurs vous dévoreront, " il menaça. Puck haussa des épaules. " J'ai déjà été mangé auparavant. Ce n'est pas si horrible. " Daphné tira Puck et Sabrina à la porte qu'eux et les réviseurs venaient de traverser. Elle l'ouvrit et fit face à un vent terrible chargé de chaleur et d'humidité, et qui sentait comme quelque chose de non apprivoisé et de dangereux. " Vous faites une terrible erreur! " cria l'Editeur par dessus le vent. " Si j'avais une pièce chaque fois qu'un méchant me disait ça, je serais une détective riche, " dit Daphné. Elle poussa tout le monde à l'intérieur, et soudainement il y eut un moment soulevant les coeurs, et alors l'Editeur et ses animaux effrayants étaient partis. • • • Sabrina était sur un gros cailloux plat sous un ciel nocturne d'un noir d'encre. L'air était chaud, humide et lourd du musc des créatures de la jungle. Des arbres de jungles se penchaient au dessus de leurs têtes et la lumière de la pleine lune illuminait le sol. Elle tenait une torche, qu'elle tenait au dessus de sa tête. Sa lumière révéla des bêtes sauvages qui l'entouraient, une meute de loups. Ils gardaient leurs hanches hautes, mais leurs yeux étaient baissés sur le sol et beaucoup d'entre eux tremblaient de peur. La torche illuminait aussi le pagne sale qui la recouvrait presque entièrement. " Tu es le maître, " dit une voix depuis les arbres au dessus d'elle. Elle était lisse et sérieuse, et quand elle leva les yeux dans sa direction elle réalisa que son possesseur était une panthère noire blotti sur une branche. " Sauve Akela de la mort. Il a toujours été ton ami. " Terrifié, Sabrina cria et tomba en arrière. Quand elle vit que la panthère n'avait pas bougée, elle essaya de se calmer. Elle se dit encore et encore qu'elle était dans une histoire et que les animaux des histoires n'étaient pas les mêmes que ceux mangeurs d'humains de la vie réelle. Du moins, elle espérait qu'ils ne l'étaient pas. Le fait que la panthère parle était de bonne augure. La plupart des animaux parlant à Port Ferries n'étaient pas sauvages - ennuyant certes, mais pas assoiffés de sang. Cependant, il n'y avait aucun signe de Daphné et de Puck. Peut-être qu'ils avaient servi d'apéritif, et qu'elle était sur le point d'être le plat principal. " Daphné? Puck? J'aurais vraiment besoin d'aide ici. " Un vieux loup gris s'approcha, sa tête la saluant avec obéissance. Quand elle parla, il leva le regard avec confusion. " Qu'à dit le petit d'homme? " " Je n'en ai aucune idée, " dit un autre. " Pourrais le petit d'homme répéter ce qu'il vient de dire? " " Petit d'homme? " répéta Sabrina, confuse. Alors une figure sur ses mains et ses genoux rampa vers elle. C'était Daphné et elle gigotait. " Nous sommes dans Le Livre de la Jungle. " Sabrina n'avait pas lu Le Livre de la Jungle. Mamie Relda que son personnage principal, Mowgli, était un bon petit, donc elle avait passé sur le livre rapidement et était passé au suivant. En regardant en arrière, ça n'avait pas été la meilleure des stratégies. " Je suis un loup, " dit Daphné, laissant échapper un hurlement imbécile à la lune argentée. Cela sonnait moins à un loup qu'à un chat domestique blessé. " Devine qui tu es! Tu es Mowgli! " Sabrina chercha dans sa mémoire pour se rappeler des faits sur Mowgli. C'était un garçon d'Inde qui avait été élevé par des loups, il avait comme amis un ours paresseux et une panthère. Elle semblait se souvenir qu'il y avait quelque chose sur un tigre, mais elle n'arrivait à se rappeler de rien de spécifique. Le tigre était-il ennuyant et sautillait-il beaucoup? Peut-être était ce dans une autre histoire. " Où est Puck? " demanda Sabrina. Daphné haussa des épaules tandis qu'elle se remettait sur ses pieds. " Il est quelque part dans les alentours. " Sabrina fronça des sourcils tandis qu'elle étudiait la meute de loup avec nervosité. " As-tu une idée de ce que l'on doit faire avant d'être tourné en nourriture pour chien? " " Excuse moi? " cria un des loups. " Nous ne sommes pas des chiens. Nous sommes des loups! " " Et fier de l'être! " hurla un autre. Juste alors, un énorme animal encombra le rocher. C'était orange et blanc et tout fait de muscle. Sabrina laissa presque tomber sa torche de peur quand elle réalisa que c'était un tigre du Bengale. Cet animal particulier boitillait sur un pied boiteux, mais ça ne diminuer en rien sa présence menaçante. " Assez! " il rugit. " Ce n'est pas comme les choses vont. Tu es supposé accorder à Aleka ton pardon depuis la mort et alors accepter ton exil de la meute et du Conseil. Alors tu es censé attaqué quelques loups avec ta torche et alors m'attaquer moi. Tu dois te tenir à ce qu'il s'est passé, ou alors les réviseurs viendront. Suis les événements originaux ou je te tuerais sur place, petit d'homme. " " Premièrement, je ne suis pas un ' petit d'homme. ' Si je suis quelque chose je suis une petite femme, " s'imposa Sabrina. " Ensuite, je ne connais pas cette histoire assez bien pour la suivre, donc vous allez devoir me donner un résumé. " " Peut-être devrais-je juste de tuer, " dit Shere Khan, montrant les griffes de sa patte valide. Une figure descendit du ciel et atterrit entre les filles et le tigre. " Tiens tes griffes loin de ma fiancée, espèce d'allée de puce rayé, " cria Puck. " Par la serrure qui m'a libéré, " cria la panthère tandis qu'elle allongeait son coup pour regarder Puck. " Qui es-tu? " Puck mis ses mains sur ses hanches et bomba son torse. " Je suis le Roi des Filous. Le Guide des Fainéants, le Maître du Désordre, le Sauveur de - vous avez sûrement entendu parler de moi. " Les loups se regardèrent les uns les autres puis secouèrent tous leurs têtes. " Es-tu un des singes? " Puck fronça des sourcils et se retourna vers Shere Kan. " Non, je ne suis pas un des singes. Je suis le protecteur juré des Grimms, et tu ne les touchera pas, ou alors je te mettrais la honte de ta vie. " Shere Khan rugit si puissamment que les cheveux de Puck furent soufflés et se trouvèrent encore plus emmêlés que d'habitude. " Nous sommes dans Le Livre de la Jungle, " dit Daphné à Puck. " Ils pensent que Sabrina est Mowgli et que je suis un des loups. " " Peu importe qui tu es, tu mets le bazar dans l'histoire, " brailla Shere Khan. Un filée de bave sortit de la bouche de la créature et fut projeté sur le sol. " L'Editeur ne va pas le tolérer, et je n'ai pas l'intention de me faire réviser. " " Et qu'est ce que tu vas faire pour l'empêcher? " se moqua Puck. " Vas-y, lèves ta patte sur moi. J'ai besoin d'un nouveau tapis. " Le tigre sauta de coté avec chaques griffes sorties. Il griffa l'air vers le garçon fée, qui eut à peine le temps de sortir son épée de bois de son pantalon et de bloquer le puissant coup. Puck sauta en arrière mais sa petite arme fut dévier par un coup vicieux. L'épée vola hors de sa main et atterrit dans quelques hautes herbes. Les griffes coupantes comme des rasoirs de Shere Khan attrapèrent le coté du pull de Puck et le réduisit en lambeaux. Puck glapit tandis que ses ailes se déplièrent et qu'il s'envola dans les airs. " Puck! " cria Sabrina. Tandis qu'il flottait au dessus du tigre, Puck semblait légèrement déconcerté, mais il gesticula vers les filles pour qu'elles restent où elles étaient. " C'est bon. Je n'aurais pas du le sous-estimer. Il n'est peut-être pas réel, mais ses griffes le sont. " " Descends ici, moustique, pour que je puisse finir le job, " l'appela Shere Khan. Puck piqua vers le sol et récupéra sa petite épée dans les herbes. Puis il vola directement sur le tigre et planta son épée dans la colonne vertébrale de Shere Khan. Le gros chat grogna d'agonie et tomba sur le sol. " Si j'étais toi je rentrerais chez mon maître, " dit Puck. " Peut-être que tu auras un bol de lait. " Shere Khan se remit sur ses pattes. Sa peau orange brillante rougeoyait dans la lumière du feu et ses yeux luisaient comme charbons ardents. Il jeta un regard noir à Puck, et alors dans un mouvement soudain il sauta sur un arbre et l'utilisa pour se propulser lui même sur l'ennemi. Puck le frappa dans la face, mais pas avant que la créature n'entaille son torse. Les griffes mortelles avaient raté la peau de seulement quelques millimètres. Le sweat de Puck ne serait plus jamais le même. Sabrina tremblait. Comme Puck, elle avait aussi pensé qu'ils ne pouvaient pas être blessés. Ils n'étaient pas vraiment des gens, ils prétendaient l'être. Ils étaient plus comme des acteurs jouant leurs parts d'une histoire. Elle n'aurait jamais pensé qu'ils allaient vraiment être attaqué. Elle avait été une fois fans une production de l'école, La Soupe de Cailloux, en CE1 et aucun des pilgrims ne l'avaient attaqué. Les risques de blessure ou de mort ajoutaient un autre soucis à leur liste rapidement grandissante de préoccupation. Puck se précipita sur la bête une nouvelle fois, mais celle-ci le frappa avec un coup bien placé. Il tomba du ciel et percuta Sabrina, éjectant la torche hors de sa main. Elle tombe sur le cailloux plat et lisse puis roula dans un coin d'herbe haute. Un moment après la flore sauvage s'enflamma jusqu'à devenir de grosses flammes qui menaçaient de se répandre à chaque chose autour d'elles. " Qu'as-tu fait? " cria la panthère noire. " Qu'est ce que J'AI fait? " répéta Sabrina. " C'est le tigre qui cause tout les problèmes! " Un vieux loup s'approcha pour s'adresser aux autres loup. " Fuyez, mes frères. La fleur rouge est en floraison. " Les loups hurlèrent et partirent dans la forêt en feux. La panthère noire descendit de son arbre et les suivit avec panique. " Quelle fleurs rouges? " demanda Sabrina. " Ils parlent du feu, " expliqua Daphné. " Ça fait parti du livre, mais cette forêt en feu non. L'histoire n'aurait pas été bonne si Mowgli avait mis le feu à la forêt, tuant ainsi tout autour de lui à des kilomètres. " " Parle pour toi, " dit Puck, se battant toujours avec le tigre. " Cette histoire serait géniale comme cela. " " Que devons nous faire? " demanda Sabrina. " Nous devons partit d'ici! " cria Daphné. " Juste derrière toi, " dit Puck. Les filles avaient commencé à suivre la meute en fuite quand elles furent stoppées dans leur action par Shere Khan. Ses yeux étaient bloqués sur les enfants et ses mâchoires étaient remplies d'une mousse de colère. Sabrina ne pouvait dire si la température en hausse qu'elle ressentait venait du feu ou de la colère qui émanait du tigre. " Vous nous avez tous condamné. L'Editeur et ses réviseurs seront là d'un moment à l'autre, " dit Shere Khan. " Peut-être qu'il m'épargnera si je tue ceux qui sont responsables de ces changements. " Puck descendit et attrapa chacune des deux filles par le derrière de leurs tee-shirts. Un moment après ils s'étaient envolés. " Si Garfield le chat ne nous laisse pas passer par ici, je suppose qu'on va devoir trouver une autre route. " Shere Khan sauta dans leur direction, donnant des coups avec ses pattes massives, mais les enfants étaient déjà hors de sa porté et flottaient au dessus de la jungle enflammée. " Merci pour le sauvetage, " dit Sabrina au garçon. " Pas de problème, lapin de miel, " dit Puck. " Je ne peux pas vraiment laisser ma future mariée se faire transformer en nourriture pour chat. " " La seconde où nous serons sur le sol, je vais te planter mon poing dans la mâchoire, espèce de sac de stupidité collant et puant, " lui dit Sabrina. Juste alors, une pierre traversa les airs et vint percuter la tête de Puck. " Aie! " il cria, battant des ailes bizarrement dans les airs et laissant presque les filles tomber. Sabrina regarda vers le sol et vit des centaines de singes se balancer sur le haut d'arbre en secouant leurs poings avec colère vers eux. " Je pense que ce sont les singes dont nous avons entendu parler," devina Daphné. Puck fit de son mieux pour éviter les cailloux volants, zigzagant et contournant chacun d'eux, mais il y en avait juste trop. Leur seul moyen de défense était de voler plus haut. " Comment cette histoire finit-elle? " demanda Sabrina. " On ne pourra pas rester si haut pour trop longtemps. " " Cela dépends, " commença Daphné. " Le Livre de la Jungle est une suite de petites histoires. Techniquement, comme cette partie est finie, la porte doit être quelque part en bas. " " Tu veux que je vole bas vers cet enfer? " demanda Puck. " Oui? " couina Sabrina. Elle espérait que son incertitude serait couverte par le vent. " Tu es complètement folle - c'est une bonne qualité pour une femme. Accroche toi, " dit Puck. Ses ailes arrêtèrent de battre et les trois tombèrent vers le sol. Sabrina était sûre qu'ils étaient sur le point de s'écraser sur le sol de la jungle mais alors les ailes de Puck s'étendirent et prirent un courant aérien descendant. Ils planèrent vers la sécurité et touchèrent le sol, et se trouvèrent entourés d'arbres en feu. " Est-ce que vous voyez une porte? " demanda Daphné tout en analysant les alentours de ses yeux. " Elle pourrait être n'importe où, " rappela Puck. Sabrina commença à paniquer. Puck avait raison. Elle n'avait pas lu Le Livre de la Jungle page par page, mais elle se rappelait un tas de choses - le Rocher du Conseil, le village des humains, la tanière des serpents géants - la porte pour la prochaine histoire pourrait être n'importe où. Peut-être auraient-ils dû rester dans les airs. Peut-être qu'ils auraient été capable de la repérer de là-haut. Elle se demanda comment les choses pourraient être pire quand elle en eut la réponse. Depuis la lisière de la forêt elle voyait un troupeau de bétail aux longues cornes arriver. Ils pénétrèrent dans la forêt, leurs sabots transformant tout en de la pulpe et leurs longues cornes donnant des coups dans les arbres et les buissons. Leurs souffles paniqués surmontaient le bruit du feu crépitant et rugissant. Les enfants sautèrent derrière un ancien arbre pour se protéger, mais malheureusement une nouvelle vague de bétail était en approche dans leur direction. Aucun lieu n'était en sécurité. " Ne t'inquiète pas chérie, " dit Puck à Sabrina. Il pivota sur ses talons et elle le regarda se déformer durant une transformation troublante. Une des capacités de Puck en tant que fée était de pouvoir se changer en une variété d'animaux différents, ce qui ne réduisait en riant l'étrangeté de la chose chaque fois qu'il la faisait. Ses bras s'allongèrent et ses épaules se musclèrent. Tandis que tout son corps s'épaississait, de la fourrure noir y poussa, et Sabrina put dire qu'il se transformait en gorille. Il attrapa les filles avec ses bras gigantesques, monta un arbre, et les déposa sur une branche haute. Un moment après il retrouvait sa vraie forme. " Nous serons en sécurité ici, " assura Puck tandis qu'ils regardaient l'océan de bétail en dessous d'eux. " Tu es sûr? " s'inquiète Daphné. " Regarde! " A l'intérieur de la ruée, Sabrina repéra une harde de créatures qui ne ressemblaient en rien à des vaches. Elles étaient petites, roses et rapides avec des petites jambes et bras pour courir sur le sol. " Des réviseurs! " cria Sabrina. Tout ce qui allait dans le sens des réviseurs était rapidement dévorer et disparaissait. En fait, toute la jungle disparaissait - chaque mètre était remplacé par un vide blanc et désert. " Je vote pour qu'on fiche le camp d'ici! " hurla Daphné. " J'approuve, " s'y concilia Sabrina. Les ailes de Puck se déployèrent et il attrapa les filles. Bientôt le trio flottait par dessus la ligne des arbres, bien au dessus des monstres en colère, mais Sabrina se sentait bien loin d'être en sécurité. Le monde entier disparaissait, pas que les arbres et les animaux - même le ciel nocturne était dévoré. Chacune des petites créatures roses étaient une machine à dévorer, mâchant bruyamment le bétail, les arbres, le sol, tout. Les mots de l'Editeur résonnaient dans son esprit. Partez maintenant ou mes réviseurs vous dévoreront. Les yeux de Daphné étaient grand ouvert par la peur. " Ils sont très rapides. " " Ne t'inquiète pas, je suis plus rapide encore, " assura Puck en criant. " Et puis, laisserais-je quelque chose arriver à ma fiancée et à ma belle-soeur? Pendant qu'on en parle, j'espérais qu'on puisse discuter de notre gâteau de mariage. J'aimerais en avoir un traditionnel - tu sais, quelque chose fourré avec du sanglier sauvage et recouvert avec de la glace à l'araignée. Tu en penses quoi chérie? Oh, et quand voudras-tu qu'on sorte et regarde les bagues de fiançailles? " Sabrina se demanda s'il valait mieux qu'elle se débatte et meurt en s'écrasant sur le sol de la jungle ou continuer d'écouter ce jeune garçon puant se moquer d'elle. " Tu continue à bouger tes lèvres, fée, et je vais fiancer mon poing à ta lèvre. " Juste alors le corps de Puck s'arrêta brusquement. Tout les trois se sentaient comme des pierres. Ils s'écrasèrent sur le sol et ne bougèrent pas pendant un moment, grognant de douleur. La douleur parcourait les hanches de Sabrina et se répandait dans son épaule droite. " Je n'avais pas vu cette branche, " s'excusa Puck. " Une branche? J'ai plutôt senti ça comme un camion, " se plaignit Daphné en se remettant sur ses pieds. Sabrina s'assit, soignant ses blessures. Elle était sûre que son coté gauche serait un gros bleus le lendemain matin. " Nous devons continuer à bouger. " Les trois s'aidèrent les uns les autres et commencèrent à avancer en chancelant. Il n'y avait pas de chemin à suivre et les branches et les grosses racines sur le sol ne rendaient pas la marche facile. Après un certain temps, Sabrina put entendre les dents grinçantes et affamés des animaux de l'Editeur derrière elle. Elle se retourna et en repéra un dardant dans la broussaille à plusieurs mètres derrière eux; Comment avait-elle pu partit à la poursuite de Miroir dans ce livre fou? Elle avait signé leurs morts garanties parce qu'elle avait fait une autre erreur débile... " Voila la porte! " cria Daphné. Sabrina regarda à travers les branches. Quelque chose de blanc était debout entre les décombres de la forêt devant eux, quelque chose qui n'appartenait pas au lieu. Daphné avait raison! Il y avait une porte, mais pourraient-ils l'atteindre avant que les réviseurs ne les dévorent? Elle puisa au fond d'elle l'énergie pour courir plus vite. Sa détermination pour sauver sa famille et elle-même fit disparaitre la douleur dans ses hanches et ses jambes. Avant qu'elle ne s'en aperçoive elle tournait la poignée et ouvrait la porte. Daphné et Puck la passèrent et Sabrina commença à les suivre. Avant qu'elle ne puisse le faire, un réviseur s'appuya sur son pagne. Il grogna et déchira l'habit. Sabrina pouvait sentir sa force incroyable tandis qu'elle tirait le pagne hors de ses dents, et elle tomba sur le sol. Il la traina derrière lui vers les mâchoires affamées du reste de son clan. Elle donna un coup de pied à la créature, le repoussant avec ses pieds, mais rien ne pouvait l'arrêter. Elle était sûre qu'elle était sur le point de mourir quand la créature lâcha son pagne et fut soulevé dans les airs. Il couina et cria comme dans s'il était dans un étau, mais il n'y avait rien pour le tenir en l'air. Sabrina n'essaya même pas de comprendre. Elle rampa en arrière à travers la porte ouverte. Juste avant que la jungle ne disparaisse de sa vue, elle vit le réviseur d'écraser sur le sol. Il semblait mort. Elle se rappela les avertissements des Munchkins sur le fait de rester dans les marges. Etait-ce de cette force magique qu'ils avaient essayé de la protéger?