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Extrait ajouté par mcd30 2020-05-18T11:25:41+02:00

Je sentais l'émotion qui montait en elle. Je ne savais que faire pour empêcher qu'elle déborde et m'atteigne. Je déteste les confidences. Je déteste les sentiments qu'on exprime.

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Extrait ajouté par mcd30 2020-05-17T17:22:28+02:00

Il y avait des tournesols tout le long du plateau qui menait à la falaise, à l'ouest. Chaque soir c'était une haie merveilleuse, c'était une frontière d'or.

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Extrait ajouté par mcd30 2020-05-15T15:25:14+02:00

Mais, lui aussi, il la regardait, depuis la mer, marcher dans les roches. Lui aussi, il la voyait errer et l'observer. Lui aussi, il la suivait des yeux, heure par heure, durant tout le jour. Elle, elle le voyait de même, en contrebas sur la mer, qui s'ennuyait d'elle, qui faisait semblant de pêcher, qui tournait en rond, qui la regardait, qui pensait à elle, qui l'aimait et ne voulait pas d'elle.,

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Extrait ajouté par mcd30 2020-05-15T15:22:40+02:00

Elle a constamment tout vécu avec une brusquerie et une intensité très particulières. Ce n'étaient pas des décisions qu'elle prenait, c'étaient des soubresauts d'énergie qui l'envahissaient, qui l'entraînaient, ou qui l'arrêtaient, ou qui la dévastaient.

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Extrait ajouté par mcd30 2020-05-15T15:19:37+02:00

_ Je pars à Caen demain, lui dit-il.

_ On s'écrira ?

_ Bien sûr.

De Rennes elle lui écrivit. De Caen il lui écrivit. Puis ils cessèrent de s'écrire. Ils disparurent._

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Extrait ajouté par mcd30 2020-05-15T15:13:03+02:00

_ Regarde !

La petite fille approcha son visage tout près du visage de Claire qui s'était endormie.

_ Mais regarde !

Alors elle déplia ses deux petites mains où surgit un petit crabe pâle, tout translucide, qui s'enfuit immédiatement entre les interstices de ses doigts minuscules. Il tomba sur le sable. Il chercha à s'enfoncer. Il courut en diagonale dans les rigoles de sable.

La petite fille à quatre pattes réussit à le reprendre dans la paume de sa main.

_ Je fais une usine de crabes. Regarde ! Là, arrive l'eau, dit la petite en tournant sa tête vers Claire tout en montrant avec son bras l'épi où elle avait installé son usine.

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Extrait ajouté par coued 2013-08-24T14:42:02+02:00

ait

Mireille Methuen se maria à Dinard le samedi 3 février 2007. Claire partit le vendredi. Paul refusa de l'accompagner. Il n'avait conservé aucun lien avec ce qui restait de la famille. Dès onze heures elle eut faim. Elle suivait l'Avre. Elle préféra passer Breux, Tillières, Verneuil. Après la sortie de Verneuil, Claire s'arrêta pour déjeuner sur une aire sableuse et vide.

C'est la forêt de L'Aigle.

Elle traverse le parking en direction d'une petite table en fer posée devant un chalet alpin. Un pot de forsythias jaunes a été placé au milieu de la petite table. Devant le pot de forsythias, il y a une ardoise où est noté à la craie le menu du jour. Elle examine le menu.

Un homme d'une cinquantaine d'années sort timidement de l'auberge. Il porte un tablier à grands carreaux rouges et blancs.

- Monsieur, on peut manger là, au soleil ?

Claire montre la petite table en fer à l'extérieur.

- Vous savez qu'il n'est pas midi ?

- Cela vous pose un problème de faire à manger dès maintenant ?

- Non.

- Alors je voudrais m'installer là, dans ce rayon de soleil, même s'il n'est pas midi.

L'aubergiste n'a pas l'air très favorable. De toute façon il ne répond rien. Il a un comportement étrange. Il examine Claire avec attention. Cette dernière s'approche de lui, elle le prend par le bras, elle est deux fois plus grande que lui.

- Je vous parle : Je vous demande si je peux m'asseoir là, sous le soleil.

- Là ?

- Oui, là, dans le rayon de soleil.

L'aubergiste lève des yeux tout bleus vers elle.

- Monsieur, je souhaiterais manger, ne serait-ce qu'une salade, là, en plein soleil, à onze heures, au mois de février, répète-t-elle.

Silence.

- Monsieur, je pense qu'il faut que vous me répondiez.

Alors l'aubergiste s'avance, prend la pancarte, l'ardoise sur laquelle est noté le menu du jour, le bouquet de forsythias.

Il va les porter dans le chalet.

Il revient avec une éponge.

Il essuie lentement la table.

En l'essuyant, elle se révèle bancale.

L'aubergiste est à genoux. Les racines ont soulevé la terre. Il glisse un caillou sous un des pieds de la table.

Un genou encore en terre, haussant les sourcils, il lève les yeux vers Claire et dit simplement :

- J'hésitais, Madame, parce qu'il y a une hulotte.

Il montre le haut de l'arbre avec son doigt.

Ils lèvent tous les deux la tête en même temps.

L'air est léger et bleu.

Le chêne paraît nu malgré les petites feuilles toutes neuves prises dans les rayons du soleil.

- Je pense qu'à cette heure-ci elle dort, suggère Claire.

- Vous pensez ?

Claire incline la tête.

- Vous le pensez vraiment ?

L'aubergiste, toujours un genou à terre, les bras croisés sur l'autre genou, l'interroge du regard en silence.

- J'en suis certaine, dit Claire.

Elle tire la chaise, elle s'assoit devant la petite table, elle se met à pleurer doucement.

Le rendez-vous à la mairie est fixé à dix heures trente.

Claire a pris son petit déjeuner dès qu'elle l'a pu (dès que la patronne de l'hôtel est allée chercher le pain à la boulangerie), à sept heures et quart.

A neuf heures, elle se rend au marché.

Elle traîne.

Elle contemple une barquette de fraises parfaitement hors de saison. Elle ne résiste pas au désir de prendre une fraise, de la glisser dans sa bouche, de se rendre compte par elle-même de son parfum.

Elle ferme les yeux. Elle goûte.

Elle était en train de goûter une fraise qui ne sentait pas beaucoup plus que l'eau qu'elle contenait quand elle entendit une voix qui la toucha d'une manière indescriptible. Elle sentit l'intérieur de son corps se dilater sans bien comprendre ce qui lui arrivait.

Elle ouvrit les yeux. Elle se retourna.

Elle découvrit un peu plus loin, sur sa gauche, une marchande de légumes biologiques en grande discussion avec une dame âgée.

Elle s'approcha lentement.

Les légumes qui étaient exposés à la vente sur l'étal n'avaient pas grande allure ; leur apparence était chétive ; leur volume était informe ; leur peau était délibérément terreuse.

La voix provenait de la dame toute petite qui se tenait devant eux.

Elle avait un chignon blanc et - au-dessus - un fichu à motif de fleurettes roses sur fond noir beaucoup trop petit pour la masse de ses cheveux. La vieille dame était en train de demander comment étaient les poireaux.

Claire aimait cette voix qu'elle entendait à dix pas d'elle.

Elle adorait cette voix.

Elle cherchait à mettre un nom sur ce timbre si clair, sur ces sortes de vagues de phrases rythmées qui attiraient son corps. La voix montait des romaines et des betteraves noires. La voix demanda brusquement, avec autorité, une botte de radis. Quand la voix demanda des côtes de blette, alors les yeux de Claire Methuen s'emplirent de larmes. Elle ne pleura pas pour autant mais, la vue brouillée, elle vit surgir, sans qu'elle en fût surprise, la main et la bague, au-dessus des grandes feuilles sombres des branches d'épinard, afin de saisir le sac terne, en papier recyclé, que lui tendait la marchande.

Claire poussait les gens qui étaient dans la file.

Les gens qui attendaient leur tour se mirent à murmurer et à grogner.

- Madame Ladon, murmura Claire tout bas.

Rien. La vieille dame ne se retourna pas.

Elle dit plus fort :

- Madame Ladon !

Elle vit le dos de la vieille dame se crisper et, lentement, son visage se tourna vers elle. La vieille dame avait des yeux marron et des lunettes d'or. Elle leva les yeux vers le visage de Claire et eut l'air très embarrassée en considérant devant elle cette jeune femme si grande, si longue, deux fois plus haute qu'elle, qui l'appelait par son nom. Madame Ladon ne reconnut pas Claire tout de suite. Elle était en train de la dévisager quand un monsieur, un chapeau suisse sur la tête, vint sommer Claire de reprendre sa place dans la queue.

- Madame Ladon, répéta Claire.

Claire prit le sac de courses des mains de la vieille femme. Elle le posa par terre. Elle saisit sa main, elle caressa ses doigts si beaux, si translucides, si articulés, si parcheminés. Elle les caressa un à un, comme elle faisait autrefois. Le regard de la vieille femme s'était adouci. Ses cheveux tout fins et blancs, un peu bleus. Des cheveux blancs flottaient librement autour de son visage.

- Je n'arrive pas à y croire. Tu es la petite Methuen ?

Alors elles s'écartèrent en silence de la queue et de l'étal.

- Tu es revenue ?

- Vous aussi, Madame, vous êtes revenue en Bretagne. Vous êtes revenue à Saint-Enogat ? demanda Claire.

- Exactement.

La marchande était aussi émue que les deux femmes semblaient l'être - c'était une commerçante qui comprenait tout. Elle mit de côté, près de la balance, le deuxième sac en papier recyclé qui contenait les poireaux qui dépassaient. Les radis n'étaient pas plus gros que des groseilles à maquereau, et ils étaient beaucoup plus pâles.

- Tu es la grande soeur de Marie-Hélène, disait Madame Ladon doucement.

Claire inclinait la tête. Elle était incapable de parler. Sa gorge se serrait.

- Et le tout-petit ?

- Paul est à Paris.

- Il faut que je finisse mes courses mais promets-moi de venir me voir à la maison sans faute avant de repartir.

- Quand ?

- Viens me voir tout à l'heure, à Saint-Enogat, après déjeuner.

- Tout à l'heure, ce n'est pas possible, c'est le mariage de Mireille.

- C'est la fille de Philippe Methuen qui se marie ?

- Oui, Mireille se marie, mais je suis encore ici demain.

- Demain dimanche alors. Après la messe, quand tu veux.

- Toujours dans la même maison ?

- Toujours.

Il faisait nuit. Elle avait bu trop de vin au cours du banquet qui avait suivi le mariage. Dans la chambre d'hôtel, le plan de la ville déplié sur le lit, Claire vérifiait comment se rendre en voiture, à partir de l'hôtel de Dinard, chez Madame Ladon, à Saint-Enogat. Puis elle se rendormit.

A neuf heures elle prit son petit déjeuner dans sa chambre.

Elle poussa le fauteuil sous la fenêtre.

Elle alluma une cigarette. Le Bottin de l'hôtel ouvert sur les genoux, elle chercha les noms de son enfance. Elle trouva le nom d'Evelyne. La sonnerie retentit dans le vide. Elle n'était pas là. Il n'y avait pas de répondeur.

Elle ne trouva pas le nom de Simon Quelen.

Elle trouva le nom de Fabienne Les Beaussais.

Fabienne répondit dès la première sonnerie.

- C'est Claire. Claire Methuen. Tu te souviens de moi ?

- Tu es folle. On est dimanche.

- Tu te souviens de moi, Claire Methuen ?

- Oui, bien sûr, je me souviens de toi.

- Je te réveille ?

- Oui.

- Tu es seule ?

- Oui.

- Allez, viens prendre ton petit déjeuner avec moi.

Elles se donnèrent rendez-vous aussitôt au café du port, La Barque de Festivus, devant la navette des îles.

Fabienne rangea le vélo de la Poste sur le trottoir, tout près de la table où Claire se trouvait déjà installée devant une tasse de café.

Claire se mit debout mais elles ne parvinrent pas à s'embrasser. Leurs lèvres effleurèrent leurs joues. Fabienne tira aussitôt un fauteuil sur le trottoir et s'assit à côté d'elle.

- Ça t'en bouche un coin. Ta meilleure amie est facteur.

- Pourquoi tu dis cela, Fabienne ?

- C'était ton rêve à toi, bien sûr, d'être factrice, quand tu étais petite ?

- Ce n'était pas mon rêve mais c'est très bien.

- Et toi ?

- Un autre café. Deux autres cafés, s'il vous plaît. Tu veux un croissant ? Moi, je traduis toujours.

- Tu connaissais combien de langues ? Tu connaissais dix langues ? Tu connaissais vingt langues ?

Claire haussa les épaules.

- Mais j'aurais pensé que tu te serais lancée dans le piano.

- Hier, j'ai revu Madame Ladon.

- Elle me l'a dit quand je suis passée chez elle.

- Tu la vois ?

- Comment veux-tu que je ne la voie pas ? Je lui apporte son courrier et son journal tous les jours. Qu'est-ce que tu as ? Tu t'es blessée ?

Fabienne avança ses doigts et toucha la blessure que Claire avait à la joue.

- C'est le vent.

Elles parlèrent une demi-heure de tout, de rien, elles se turent, elles se regardaient, la marée se retirait, les bateaux se couchaient, le vent sentait la vase.

- Il faut que j'y aille, dit Fabienne. Je ne t'invite pas. Mon ami vient déjeuner.

Elles se levèrent. Elles marchèrent sur le quai, Fabienne poussait le vélo de la Poste le long du quai.

- Fabienne ?

- Oui.

Le muret du quai était trop effrité et humide pour pouvoir y poser la main.

Claire demanda à Fabienne :

- Simon est toujours là ?

- Oui.

- Je ne l'ai pas trouvé dans l'annuaire.

- C'est normal. Il s'est installé à La Clarté. Il a mis en gérance la pharmacie de ses parents. Il a repris pour lui-même la petite pharmacie sur le port de La Clarté. Il est devenu le maire de La Clarté.

Fabienne ajouta :

- Son fils est malade. Il habite avec sa femme et son fils à Saint-Lunaire.

- Gwenaëlle ?

- C'est ça. C'est logique, n'est-ce pas ?

- C'est logique.

Elles se tenaient devant le portique de la plage de Dinard.

Toutes les deux avaient les yeux fixés sur le vieux toboggan en bois mais elles ne le voyaient pas.

Toutes deux croyaient parler mais elles ne parlaient déjà plus entre elles.

Fabienne se hissa sur la selle de son vélo.

Claire regardait en silence l'air vide et blanc sur la mer.

Elle fut réveillée brusquement. Elle était sur la plage, adossée contre un rocher. Une petite fille tapait sur sa cuisse.

- Regarde !

La petite fille approcha son visage tout près du visage de Claire qui s'était endormie.

- Mais regarde !

Alors elle déplia ses deux petites mains où surgit un petit crabe pâle, tout translucide, qui s'enfuit immédiatement entre les interstices de ses doigts minuscules. Il tomba sur le sable. Il chercha à s'enfoncer. Il courut en diagonale dans les rigoles de sable.

La petite fille à quatre pattes réussit à le reprendre dans la paume de sa main.

- Je fais une usine de crabes. Regarde ! Là, arrive l'eau, dit la petite en tournant sa tête vers Claire tout en montrant avec son bras l'épi où elle avait installé son usine.

- Tu dors encore !

La petite tapait sur Claire.

- Pourquoi tu as des yeux tout noirs ?

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Extrait ajouté par coued 2013-08-24T14:40:42+02:00

Simon, une fois qu'il fut redevenu fidèle, bon père, bon mari, bon maire, bon pharmacien, s'était mis à faire beaucoup de bateau, beaucoup de balades en mer... Lui aussi, il la suivait des yeux, heure par heure, durant tout le jour. Elle, elle le voyait de même, en contrebas, sur la mer, qui s'ennuyait d'elle, qui faisait semblant de pêcher, qui tournait en rond, qui la regardait, qui pensait à elle, qui l'aimait et ne voulait pas d'elle.

Tant qu'il vécut, elle souffrit. Je n'aurais jamais pu croire qu'on puisse souffrir aussi continûment et aussi longtemps. Quand il fut mort, elle fut heureuse... Elle avait l'air heureuse de l'aimer encore au-delà de la mort.

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Extrait ajouté par coued 2013-08-24T14:40:04+02:00

Ce n'était pas de l'amour, le sentiment qui régnait entre eux deux. Ce n'était pas non plus une espèce de pardon automatique. C'était une solidarité mystérieuse. C'était un lien sans origine dans la mesure où aucun prétexte, aucun événement, à aucun moment, ne l'avait décidé. Bien sûr ils avaient partagé des scènes cruelles, partagé des deuils, quand ils étaient enfants, ils avaient pleuré l'un à côté de l'autre, mais jamais un pacte n'avait été prémédité et conclu entre elle et lui.

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Extrait ajouté par coued 2013-08-24T14:39:54+02:00

Les choses vivantes sont toujours des souvenirs. Nous sommes tous des souvenirs vivants de choses qui étaient belles. La vie est le souvenir le plus touchant du temps qui a produit ce monde.

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