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Les Sorcières de la République



Description ajoutée par x-Key 2016-06-28T14:39:15+02:00

Résumé

Des choses, pas belles, se sont passées, en France, entre 2017 et 2020. Les femmes, par la main de déesses grecques surgies de l’Olympe, ont pris le pouvoir détenu par les hommes depuis des millénaires. L’Apocalypse, prédite pour décembre 2012, n’a pas eu lieu. Les déesses sont venues se mélanger à la société française. Le Parti du Cercle a imposé ses règles. L’expérience a très mal tourné. Mais comment faire la lumière sur ce règne éphémère et probablement sanglant, alors qu’une amnésie collective a été décidée par référendum au terme de cette page d’histoire, en 2020 ? Une amnésie appelée le Grand Blanc, approuvée à l’unanimité par la population. C’est pour juger cette douloureuse parenthèse que s’ouvre un maxi-procès dans ce qui fut longtemps le Stade de France et qui abrite désormais le Tribunal du Grand Paris. Nous sommes en 2062. À la barre, la Sibylle, prophétesse de la révolution des femmes. Pièces à conviction à l’appui, elle déroule le fil de sa mémoire, et la généalogie des événements. Petit à petit, on découvre la réalité de ces années très spéciales.

(Source : Seuil)

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Classement en biblio - 33 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par marzipannn 2020-11-18T11:41:24+01:00

"Apprendre le Vent d'autan, l'apprendre pour le chanter, doucement l'apprivoiser. J'ai mis du temps, beaucoup de temps à l'étudier, en France. J'aurais préféré me produire à Broadway ou dans une comédie musicale, mais je suis une sorcière qui chante atrocement faux. Je chante quand même, pour moi, toute seule, tout le temps. Vous m'avez vue dans ma cellule. Je ne pleure jamais, je chante, j'ai un répertoire de berceuses à réveiller les somnambules et endormir les chouettes revêches."

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Commentaires récents

Lu aussi

Ce livre ne m'a pas transportée. J'en attendais beaucoup, et malgré plusieurs remarques ou dialogues intéressants, tout est trop fouillis et éparpillé, j'en ai perdu le fil. Ceci dit, comme une œuvre d'art, il interroge et ne laisse pas indifférent... Comme disent les commentaires ci-dessous, c'est un livre inclassable, original et amenant à une réflexion sur la femme, mais pas un coup de cœur pour moi hélas.

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Lu aussi

J'ai du mal à définir ce livre.

L'histoire, sur le principe est très intéressante, mais l'écriture est vraiment particulière. J'ai eu beaucoup de mal à le continuer, et j'ai du m'accrocher pour le finir. Il y a beaucoup de référence à la culture.

L'auteure en fait parfois trop, dans sa société totalitaire, et cela fausse un peu l'histoire. L'auteure se perd un peu ...

En conclusion, une histoire intéressante, mais avec des défauts.

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Commentaire ajouté par Laurien 2019-06-06T19:57:19+02:00
Bronze

Une oeuvre assez inclassable, qui mêle différents styles et genres, faisant sourire, rire, mais aussi grincer les dents et met en colère, voire même pleurer - une des dernières scènes avec la femme et les filles battues et violées par le père est très forte.

Oui, les femmes souffrent, les religions, les coutumes et les lois les empêchent d'être libres et d'être égales aux hommes. J'avoue avoir été tentée par les sortilèges pour changer un harceleur en goret... Si les différents styles peuvent sembler au début cliché - les hashtags, les tweets, les pubs..., on s'aperçoit peu à peu les qualités d'écriture de l'auteure, capable également de rédiger de la poésie ou des scènes de théâtre. Il y a aussi de très nombreuses références culturelles en littérature, en sociologie, en analyse du genre..., mais avec un décalage spirituel assez appréciable.

Là où le roman se perd, c'est peut-être en voulant "trop" en mettre : Nabilla et Shakespeare mis sur le même plan, Artèmis avec son langage "jeun's" est assez caricaturale. De plus, certains événements médiatiques, à leur date qui sont devenus dépassés et qu'il faut retrouver dans sa mémoire quelques années après. Enfin, les hommes - les êtres masculins - sont présentés responsables de tous les maux de la terre, y compris le réchauffement climatique et la pollution. Le roman aurait peut-être été plus percutant en ne mélangeant pas tous les combats idéologiques à mener. Peut-être aurais-je aussi aimé en savoir plus sur la quasi seule figure masculine, le président-dictateur qui illustre le "retour de bâton" théorisé par les féministes.

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Bronze

Je ne sais pas si je regrette ou si je suis contente d'avoir lu ce livre en 2019. En effet, s'il s'inscrivait avec perfection dans l'actualité de 2016, il paraît un peu décalé en 2019. C'est très paradoxal : les problèmes sont toujours les mêmes qu'en 2016, mais la situation est totalement différente de celle imaginée par Chloé Delaume. Ce n'est donc pas rédhibitoire à la lecture, mais simplement perturbant. Cela aura en tout cas eu le mérite de me faire réfléchir.

J'ai adoré l'humour distillé dans tous les passages, très fin et bien senti. La dimension mythologique m'a aussi énormément plu, sûrement parce que je suis une grande fan de la mythologie grecque depuis longtemps. J'ai trouvé qu'elle faisait un bon portail entre la fiction et la réalité.

De plus, j'ai adoré le caractère de la Sibylle, et le portrait d'Elisabeth Ambrose, que j'ai trouvé très réaliste.

Cependant, et peut-être est-ce parce que j'ai fait traîner ma lecture, j'ai moins apprécié la fin du livre, que j'ai trouvé trop cynique et détachée de la réalité, quand le début était excellent et pertinent.

J'ai également trouvé que l'aspect féminisme-matriarcat était parfois un peu trop poussé pour ne pas paraître redondant ou exagéré, tout comme le caractère de certaines déesses. Il est pourtant vrai que cette exagération n'est même pas poussée à l'échelle (réelle, cette fois), du patriarcat au cours de l'histoire.

Malgré tout, Chloé Delaume possède une belle plume, et la lecture est plaisante. La réflexion proposée est très intéressante. Je recommande donc tout de même sans hésitation cette petite oeuvre insolite qui revisite avec brio la politique française.

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Argent

J'ai bien aimé ce roman qui fait réfléchir avec beaucoup d'humour. Mais je me suis un peu perdue dans l'histoire.

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Or

On me chuchote à l'oreillette qu'Emmanuel Macron n'a pas gagné les élections présidentielles ;)

Un livre bourré d'humour et de références à la culture (populaire ou non), et qui soulève des problèmatiques quant à la position de la Femme dans notre société.

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Diamant

Mon gros coup de cœur de 2016. Un contexte original et des personnages attachants. Le texte écrit façon JT permet une très bonne immersion.

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Argent

Un roman juste génial qui m’a à la fois fait mourir de rire et réfléchir. J’ai adoré suivre les déesses et la Sibylle dans leur périple pour l’égalité hommes-femmes, j’ai été touchée par leurs remarques très justes sur notre façon de vivre! Cependant, si je devais relever un petit point négatif, ce serait certainement les quelques longueurs que l’on peut trouver dans le récit de la Sibylle, et qui ont parfois eu raison de mon envie de découvrir la suite. (Aussi, mais c’est totalement subjectif, j’ai trouvé la fin complètement WTF…)

☞ http://babydragonbooks.wordpress.com/2016/11/22/les-sorcieres-de-la-republique-chloe-delaume/

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Bronze

Un roman politique délicieusement loufoque : "Les sorcières de la République", de Chloé Delaume, aux éditions du Seuil.

Le pitch : Alors que la fin du monde, prévue en décembre 2012… N’a pas eu lieu, les déesses grecques ont décidé de quitter le charme cosy de l’Olympe pour s’infiltrer dans la population française, instaurant ainsi une sorte de matriarcat avec l’élection d’Elisabeth Ambrose, membre du Pari du Cercle, à la Présidence de la République. Mais trois ans plus tard, c’est le drame, et le 21 juin 2020, la France vote oui à 98% sans abstention pour le Grand Blanc, autrement dit l’amnésie générale, l’effacement de trois années apparemment peu glorieuses.

C’était il y a 42 ans. Mais ce lundi 06 février 2062 annonce la fin de la politique de l’autruche. En effet, sous l’impulsion de l’actuel Président, Barnabé Pouguel-Castelain, s’ouvre au Tribunal du Grand Paris (plus communément appelé « Stade de France ») le grand procès du XXIème siècle en vue de déterrer ces trois années rayées de l’Histoire de France, avec pour seule présente sur le banc des accusés la Sybille, 29213 ans au compteur, dont on a hâte d’apprendre ce qu’il s’est réellement passé…

Membre du Cercle des Lecteurs du Furet du Nord, c’est dans ce cadre que j’ai eu l’immense privilège de recevoir ce livre. Quatrième de ma sélection, j’apprenais avec horreur et appréhension qu’il s’agissait d’un roman politique… Autant vous dire que c’est sans enthousiasme que je me suis jetée à l’eau… Et grand bien m’en a pris puisque la magie a rapidement opéré, me procurant ainsi un excellent moment de lecture que je vais essayer de partager !

Au terme d’une performance de haute voltige remarquablement réalisée, l’auteure nous entraîne ici en 2062 dans une République fantaisiste, où les places du fameux procès se sont arrachés à prix d’or, où les scellés sont vendus aux enchères, où la greffière est une égérie de mode, où les concours permettent de gagner des visites chez le dentiste, où les ténors du FN ont été transformés en bichons maltais et Jean-François Coppé en pain au chocolat, où le Président de la République est aimé et adulé… Vous voyez, fantaisiste… Mais aussi un pays qui a dû ouvrir des Centres de réfugiés climatiques et a rétabli le Franc comme monnaie nationale… Fantaisiste, oui mais… « A même la peau, le réel brûle », comme dit si bien l’auteur…

Sous couvert de fantaisie donc, l’auteure ne manque pourtant pas de livrer une critique parfois acerbe de notre société, bien actuelle cette fois-ci, mettant en exergue les grandes questions politiques, économiques, religieuses et environnementales, qui font tant débat de nos jours et qui pourraient un jour nous conduire au drame si nous ne sommes pas en mesure de les aborder. « Il fallait un pays où la foi fut une blessure, la déception une habitude, la notion d’avenir une boutade. Un pays en attente d’un miracle politique, qui était prêt à croire en la magie du « Dire c’est faire ». (…) Un pays de bonne volonté, mais qui rechigne aux sacrifices et est expert en grommellements. (…) Où l’ascenseur était en panne et les escaliers hors service »…

Ayant l’art de la formule savoureuse, de la citation délicieuse et autres truculents jeux de mots que l’on rencontre avec plaisir au fil des pages tant la plume est de grande qualité, l’auteure use et abuse d’humour et de folie tout en glissant subtilement quelques notions pourtant fort inquiétantes telles que le « programme participatif obligatoire » ou « l’empowerment ».

Et plus qu’elle ne tente, l’auteure même ose ! Est-il seulement possible d’envisager un seul instant pouvoir, dans un roman dit politique, glisser une citation de Buffy Summers, célèbre tueuse de vampires qui a bercé toute ma jeunesse, et balancer l’adresse mail de Jésus Christ en personne (d’ailleurs pour les personnes intéressées, c’est jesus-christ.superstar@royaumedescieux.org), Artémis disant de lui « T’es trop puiss comme keum, je suis mdr » ? Impossible, me direz-vous ? Mais impossible n’est pas Chloé !

En bref, un défi réussi avec brio pour l’auteure de ce roman aussi loufoque que révélateur ! Peuple de France, un conseil : Lis ce livre !

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Date de sortie

Les Sorcières de la République

  • France : 2016-08-18 (Français)

Activité récente

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 33
Commentaires 9
extraits 2
Evaluations 16
Note globale 6.56 / 10

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