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Tout au long de ses lettres, Werther, jeune homme allemand, confesse ses sentiments à son ami Wilhelm. Jeune homme fougueux et passionné, Werther ne peut s'empêcher d'aimer Charlotte. Mais celle-ci, qu'il surnomme Lotte, est déjà promise à Albert, que Werther, cependant, admire et respecte au plus haut point. Il sait cet amour impossible, mais ne peut s'empêcher d'espérer, de rester près d'elle.
Désespéré à l'idée de la quitter, il ne peut cependant se résoudre à rester. Il ne lui reste qu'une solution possible, un seul choix acceptable : mourir.
J’ai déjà cent fois saisi un couteau pour faire cesser l'oppression de mon cœur. L'on parle d'une noble race de chevaux qui, quand ils sont échauffés et surmenés, s'ouvrent eux-mêmes, par instinct, une veine avec les dents pour se faciliter la respiration. Je me trouve souvent dans le même cas ; je voudrais m'ouvrir une veine qui me procurât la liberté éternelle.
Quel ouvrage ! Rempli de questions et d'énigmes sur les sentiments de la vie ! J'ai adoré le style d'écriture et la manière dont il construit l'histoire. De plus; certains passages sont magnifiques : "Ah ! Si tu pouvais exprimer ce que tu éprouves ! Si tu pouvais exhaler et fixer sur le papier cette vie qui coule en toi avec tant d'abondance et de chaleur, en sorte que le papier devienne le miroir de ton âme, comme ton âme est le miroir d'un Dieu infini !..."
N'étant pas un grand fan de romances, je me suis lancé dans la lecture de cette oeuvre avec beaucoup de réticences et force est de constaté que je me suis pris d'affection pour ces personnages et leur histoire.
Une histoire qui a la fin m'a donné les larmes aux yeux dans le métro. C'est poignant. Le récit épistolaire transmet les émotions de celui qui écrit ces lettres encore plus fortement. J'ai été beaucoup touchée par Werther et c'est très interessant de voir petit à petit comment ses sentiments évoluent.
C'est tout le Romantisme allemand qui est présent dans Werther, avec son lot de mélancolie, de noirceur, de tragique. L'exaltation des sentiments, l'admiration des beautés de la nature et du féminin se conjuguent pour donner au livre une atmosphère particulière à l'Allemagne bien différente de celle du romantisme russe, scandinave, italien ou français.
C'est une nouvelle lecture que j'ai effectuée pour mon cours de littérature allemande, et je crois pouvoir affirmer que, des cinq livres que j'ai lus jusqu'à présent en un peu plus d'un an, "Les Souffrances du jeune Werther" fut mon préféré.
Dans ce recueil épistolaire, Werther écrit des lettres à son ami Wilhelm où il aborde différents sujets : les péripéties de sa vie quotidienne, ses réflexions, ses émotions, ses révoltes, etc. Il est parfois un peu difficile de suivre le fil un peu aléatoire de ce qu'écrit ce narrateur fictif, mais le contenu est dans l'ensemble intéressant.
Au début du roman, Werther rencontre une jeune femme, Charlotte, au cours d'un bal. Il s'amourache aussitôt de la demoiselle qui se trouve fiancée au meilleur ami de Werther, Albert. S'ensuit la mélancolie croissante de Werther, parfois accablé, parfois jaloux, parfois impulsif. Le jeune homme dérive lentement vers la démence et ce chemin se trace progressivement, jusqu'à la fin.
J'ai bien aimé l'écriture de Goethe (en VO), qui est fluide et élégante, sans trop de tournures complexes malgré l'époque (fin du XVIIe siècle). On a affaire à de la littérature préromantique et c'est un courant littéraire que j'affectionne particulièrement.
En résumé, une très bonne lecture ! Je l'ai rangé en liste d'argent parce que c'est vrai que certains passages sont un peu longs voire difficiles à comprendre, mais un lecteur plus avancé que moi pourrait facilement le ranger dans sa liste d'or.
Je recommande à ceux qui souhaitent comprendre comment s'insère le Romantisme et accorder leur attention à ce pauvre Werther !
Il est toujours difficile d'écrire une histoire d'amour (même lorsque cet amour est impossible) sans tomber dans le cliché du roman à l'eau de rose. Goethe a plutôt bien évité cet écueil même si ça et là on retrouve des touches de mièvrerie. L'avantage de ce roman est d'être court et donc d'éviter les répétitions qui auraient été insupportables. L'histoire se lit d'une traite et le suspense dans les dernières pages font tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière minute. Le héros va-t-il réussir à remonter la pente ou va-t-il sombrer dans le chagrin qui le ronge ?
C'est tout le Romantisme allemand qui est présent dans Werther, avec son lot de mélancolie, de noirceur, de tragique. L'exaltation des sentiments, l'admiration des beautés de la nature et du féminin se conjuguent pour donner au livre une atmosphère particulière à l'Allemagne bien différente de celle du romantisme russe, scandinave, italien ou français.
Me faire aimer comme Werther aime Charlotte et ses "beaux yeux noirs", je ne dis pas non.
La lettre du 11 juillet est peut-être ma préférée, et pourtant, elle ne raconte aucun moment entre Werther et Charlotte.
"Je trouvais un sens remarquable à tout ce qu’elle disait ; à chaque mot, je voyais briller de nouveaux charmes, de nouveaux rayons d’intelligence, sur son visage, qui semblait peu à peu s’épanouir, parce qu’elle sentait que je la comprenais."
Cette description me rappelle une amie.
Spoiler(cliquez pour révéler)en tout cas, Charlotte aimait Werther, même si elle était promise à Albert. Il n'y a qu'a voir la lettre du 16 juin, celle du bal. Elle danse et parle avec lui et sans aucun doute qu'elle apprécie sa compagnie. L'épisode de l'orage survient, et lorsqu'ils sont seuls dans la pièce :
" Nous nous approchâmes de la fenêtre. Il tonnait dans le lointain ; la pluie bienfaisante tombait à petit bruit sur la campagne, et les plus suaves parfums montaient jusqu’à nous, dans les flots d’une atmosphère attiédie. Charlotte était accoudée sur la fenêtre ; son regard se promenait sur la campagne ; elle le porta vers le ciel, puis vers moi ; je vis ses yeux pleins de larmes ; elle posa sa main sur la mienne et dit : « O Klopstock ! » Je me rappelai sur-le-champ l’ode sublime qui était dans sa pensée, et je me plongeai dans le torrent d’émotions dont cette simple parole avait inondé mon cœur. Je ne pus résister, je me penchai sur sa main, et la baisai en versant de délicieuses larmes, et mes yeux s’arrêtèrent de nouveau sur les siens…. Noble poète, oh ! si tu avais vu dans ce regard ton apothéose ! Et si je pouvais ne plus entendre jamais prononcer ton nom, si souvent profané !" Ses larmes sont un regret de ne pouvoir jamais l'aimer pleinement.
Le roman romantique par excellence. L'histoire de ce jeune homme tourmenté et tellement entier, partagé entre devoir et passion. Magnifiquement écrit, défendant des idées romantiques qui pourraient faire frémir un psy. Le XXe siècle est passé par là et même si le style est admirable et qu'à aucun moment, on ne sent d'aberration dans son discours, que l'on peut ressentir de l'empathie pour ce jeune homme, il y a une déraison dans son comportement qui le tient loin de moi.
Heureusement que ce livre est court parce que je l'ai trouvé très agaçant, très redondant. Je n'ai pas aimé le personnage de Werther que j'ai trouvé trop rêveur, trop désoeuvré, trop égocentrique. Il m'a énormément ennuyé avec son obsession pour Charlotte et ses plaintes continuelles. L'intervention de l'éditeur à la fin a un peu ravivé mon intérêt mais j'ai sauté des pages lors de la lecture interminable de la traduction des chants d'Ossian.
J'ai encore une larme à l'œil quand j'écris ce commentaire. Il redescendra peut être de catégorie dans ma bibliothèque, une fois l'émotions redescendue, mais il est rare que je puisse être tant atteint dans mes sentiments. L'explication pourrait venir de l'état de ma vie sentimentale, mais il me paraît tout de même clair que Goethe ici nous offre une des histoire les plus triste que je n'ai jamais lue...
Goethe, précurseur du romantisme, ne m'avait pas touchée à l'époque (au temps du lycée) comme un Stendhal ou un Flaubert, malgré une langue belle et un romantisme exalté.
C'est le récit d'un amour contrarié et platonique, d'une passion dévorante, d'une obsession destructrice. Mais également qui parle de la sensibilité de l'adolescence, l'exclusivité amoureuse et l'égoïsme qui sied à la jeunesse... Heureusement que le roman était très court, car je m'étais agacée à la longue de cette profusion de sentiments, de ces débordements lyriques ainsi que des atternoiements larmoyants qui regorgent dans cette oeuvre.
Résumé
Tout au long de ses lettres, Werther, jeune homme allemand, confesse ses sentiments à son ami Wilhelm. Jeune homme fougueux et passionné, Werther ne peut s'empêcher d'aimer Charlotte. Mais celle-ci, qu'il surnomme Lotte, est déjà promise à Albert, que Werther, cependant, admire et respecte au plus haut point. Il sait cet amour impossible, mais ne peut s'empêcher d'espérer, de rester près d'elle.
Désespéré à l'idée de la quitter, il ne peut cependant se résoudre à rester. Il ne lui reste qu'une solution possible, un seul choix acceptable : mourir.
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