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Tout au long de ses lettres, Werther, jeune homme allemand, confesse ses sentiments à son ami Wilhelm. Jeune homme fougueux et passionné, Werther ne peut s'empêcher d'aimer Charlotte. Mais celle-ci, qu'il surnomme Lotte, est déjà promise à Albert, que Werther, cependant, admire et respecte au plus haut point. Il sait cet amour impossible, mais ne peut s'empêcher d'espérer, de rester près d'elle.
Désespéré à l'idée de la quitter, il ne peut cependant se résoudre à rester. Il ne lui reste qu'une solution possible, un seul choix acceptable : mourir.
Afficher en entierManifeste exalté de l'impétueuse jeunesse, Les Souffrances du jeune Werther est le roman qui donna ses lettres de noblesse à Goethe. Le succès de cette oeuvre parue en 1774 fut étonnant pour l'époque et le personnage de Werther devint le symbole d'une génération entière. Quête d'absolu, transcendance de l'amour, lyrisme de la douleur... il s'agit bien là d'un des plus célèbres textes fondateurs du Romantisme. Werther, perché sur le pic solitaire de la passion qu'il éprouve pour Charlotte, est en proie au vertige. L'objet de son désir n'est autre que la fiancée de son meilleur ami, mais la pureté de son âme ne saurait tolérer l'idée même d'une trahison. Goethe ne se contente pas de mettre en scène un terrible dilemme, il livre une analyse extrêmement fine des tourments intérieurs de son personnage qui finira par se donner la mort. Mais le suicide de Werther n'est pas seulement la réaction suprême à un amour impossible, il résulte également d'un terrible constat d'échec : l'humain ne peut atteindre l'absolu, la souffrance est une fatalité à laquelle aucun être sensible ne peut se soustraire. Une oeuvre qui met en lumière la cruauté de l'existence, qui inflige à l'innocence son macabre cortège de désillusions.
Afficher en entier«Un serin vole du miroir, et se perche sur son épaule. "Un nouvel ami", dit-elle, et elle l'attira sur sa main. "Il est destiné à mes petits. Il est si joli ! regardez-le. Quand je lui donne du pain, il bat des ailes, et becquete si gentiment ! Il me baise aussi : voyez."Lorsqu'elle présenta sa bouche au petit animal, il becqueta dans ses douces lèvres... "Il faut aussi qu'il vous baise", dit-elle, et elle me tendit l'oiseau. Son petit bec passa des lèvres de Charlotte aux miennes, et ses picotements furent comme un souffle précurseur, un avant-goût de jouissance amoureuse... "Il mange aussi dans ma bouche", dit-elle. Je détournai le visage.» --Ce texte fait référence à l'édition Poche .
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