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Une fois de plus, je fis appelle à mon essence, la repoussant de mon corps pour former une barrière astrale. Alors que mon humanité protégeait ma chair, la bête tapie en moi en profita pour se réveiller et m'envahir de ses instincts violents et sauvages. Je sentis cette incroyable force bestiale brûler de rage, prête à se jeter sur mon adversaire.

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Chapitre 10

Je m’étais une fois de plus couchée tard et levée tôt.

Du moins, d’après les critères humains. Selon les horaires des vampires, c’était l’inverse. Heureusement, aujourd’hui, je ne souffrais pas trop du manque de sommeil grâce à mes deux copieux repas de la veille. Néanmoins, une légère migraine avait décidé de jouer à la corde à sauter dans ma tête. L’alcool et ses ravages, sans doute.

Je me traînai donc hors de mon lit pour vivre une nouvelle journée dans la peau de Helen Blackbird. Après un léger petit-déjeuner solitaire dans la salle à manger, je décidai de parcourir la maison à la recherche de quelqu’un.

J’aurais aimé rencontrer Mary pour avoir l’occasion de lui parler et de voir si son état s’était amélioré, mais ce fut impossible.

Je parcourus désespérément les pièces une par une sans croiser la moindre âme qui vive. Même les domestiques semblaient occupés ailleurs. Quant aux parents Heartavy, ils étaient invisibles, comme à l’accoutumée. Je commençais à les soupçonner de vivre dans une autre partie de la demeure, à l’écart de leurs enfants et de leurs invités.

Je fulminais, furieuse de n’aboutir à rien. J’étais bien décidée à précipiter les choses pour en finir une bonne fois pour toutes. Mon seul souci était que personne ne devait découvrir ma vraie nature ou ma véritable identité.

Il ne me restait qu’un dernier choix, celui d’essayer de pénétrer dans la chambre de John pour discuter avec lui.

À peine avais-je formulé cette idée dans ma cervelle que la porte de la bibliothèque s’ouvrit devant un visiteur.

Et quel visiteur, on aurait dit un ange ! Le docteur Rafael de Mortepierre était vêtu d’un magnifique costume très clair, assorti à son long manteau. Ses cheveux se promenaient sur ses épaules et flirtaient avec sa nuque appétissante.

Dès qu’il m’aperçut, il m’offrit un magnifique sourire qui lui creusa de jolies fossettes sur les joues. Une légère angoisse me monta dans la gorge. Peut-être allait-il faire allusion à mes sorties nocturnes.

— Miss Helen, quel plaisir de vous rencontrer de si bon matin !

Il s’approcha de moi, me prit la main et y déposa un charmant baiser.

— Vous illuminez la pièce de votre fraîcheur.

Il avait décidé de jouer au gentleman, ou alors il avait quelque chose de délicat à me demander.

— Vous êtes trop aimable, docteur. Vous-même, que faites-vous à cette heure, dans cette bibliothèque ?

— J’aime venir y prendre un thé et lire mon courrier, me dit-il tout en brandissant une pile de lettres.

— Alors, je crois que je vais vous laisser…

— Mais non, mais non, cela attendra, partageons ce thé ensemble.

Il tira sur la sonnette pour avertir un domestique. Je m’assis dans le canapé et jetai discrètement un coup d’œil aux missives qu’il avait déposées sur la table basse. Des lettres de France. Il s’assit face à moi, croisant ses longues jambes fines, un bras sur l’accoudoir. Son visage avait retrouvé son air sérieux.

— En réalité, cela tombe très bien car je devais vous parler de quelque chose de particulier.

— Eh bien, je vous écoute, fis-je inquiète.

Je m’attendais à voir mon identité révélée au grand jour et m’imaginais déjà en train de lui sauter au cou pour le tuer puis faire disparaître le corps… Ce mal de tête ne me réussissait pas !

— Cela concerne Mary.

Tiens, voilà un sujet qui pouvait se révéler intéressant.

J’attendis sagement la suite.

— Hier, je crois que vous avez été lui rendre visite. Cela a sans doute été laborieux pour vous car votre amie était dans un état assez inquiétant.

— Je l’ai constaté, en effet.

— J’aurais dû vous prévenir de cette éventualité. Vous voyez, Mary est une personne fragile et toutes ces histoires de meurtres qui circulent l’affectent beaucoup. Elle fait des cauchemars presque chaque nuit. Vous avez dû la trouver dans un triste état de fatigue émotionnelle.

— Elle me semblait en effet fort agitée.

— Oui, il faut la ménager, vous comprenez. Déjà qu’elle est chamboulée par la maladie de son frère, en plus, tous ces crimes horribles lui font éprouver de grandes craintes.

— Elle parlait sans cesse de sang.

— Vous avez très bien réagi hier, miss Helen, en la laissant se reposer au calme, c’était le mieux à faire. Je vous remercie pour votre attitude protectrice à son égard.

Et il m’offrit de nouveau un merveilleux sourire. Durant un instant, je me demandai si le Saint-Esprit ne lui était pas tombé sur la tête, tant son attitude était étrange. Puisqu’il la jouait obséquieuse et mielleuse, il ne me restait plus qu’à m’adapter !

— Mais c’est normal, docteur. Je connais bien Mary, elle a toujours été très délicate et vulnérable. Même si elle a grandi, son cœur est le même que celui de l’enfant que j’ai connu.

— Vous êtes une véritable amie.

Sur ces bonnes paroles, un domestique arriva, un plateau de thé dans les mains. Sans un mot, il vint le déposer devant nous et s’éclipsa. Le docteur entreprit de nous servir deux copieuses tasses. Il chantonnait tout bas et cette bonne humeur malsaine commençait à m’agacer au plus haut point.

— Docteur, Mary se porte-t-elle mieux aujourd’hui ?

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Chapitre 1

Rarement, ces rues, maintes fois parcourues, lui avaient semblé aussi sinistres.

Dans l’obscurité, le tueur la guettait depuis de longues minutes. Il observait, imperturbable, sa prochaine victime.

Chétive et tremblante, elle paraissait si faible, si fragile, si vulnérable. Et pourtant, c’était peut-être enfin elle. C’était peut-être sa mort qui allait lui apporter le repos.

Il imaginait déjà ses mains sur sa gorge offerte et le tranchant de la lame traverser sa chair. Il contemplait déjà les dessins écarlates qu’il peindrait sur son corps pâle, il voyait le sang dégouliner de ses plaies sur ses courbes gracieuses.

Son excitation grandissait peu à peu jusqu’à le rendre fou d’impatience. Et soudain, sa rage et sa colère explosèrent.

Un cri strident se fit entendre dans la nuit…

Un air de musique. En y repensant bien, c’était comme cela que tout avait commencé. Par cet air entêtant de violon, cet air fou. Comment s’appelait-il, déjà ? Je me sentais incapable de m’en souvenir. Le brouillard s’était peut-être insinué jusqu’au cœur de ma mémoire.

Les notes stridentes de l’instrument à cordes s’échappaient de la fenêtre d’une tabatière, quelques mètres au-dessus de moi, et parvenaient délicatement, en dansant, jusqu’à mes oreilles. Il était étrange d’entendre cette mélopée grinçante, en plein cœur de Londres, par cette nuit froide et solitaire, comme si le temps et l’espace s’étaient arrêtés pour m’offrir un îlot de paix, réveillant ma nostalgie !

Cela faisait maintenant de longues minutes que je me tenais là, immobile, dans cette ruelle, le dos appuyé contre les pierres grises. La pluie brumeuse commençait à coller mes vêtements sur mon corps, malgré mon épais manteau sombre.

Mon petit violoniste en herbe semblait être le seul dans cette cité à ignorer la peur collective qui faisait frémir tous les citoyens, dès la nuit venue. Les bonnes gens avaient pris l’habitude de s’enfermer dans leurs demeures et de calfeutrer leurs épais volets pour que le malheur ne s’approche pas d’eux.

Le soir, la capitale anglaise tremblait. Des femmes, prostituées de profession, trépassaient sous le couteau d’un terrible assassin.

Au début, les gazettes n’avaient mentionné qu’un insignifiant fait divers. On y reportait le sinistre meurtre d’une femme de mauvaise réputation, sans grand intérêt.

Puis une deuxième et une troisième. Chacune de ces catins avait eu la gorge tranchée et le corps lacéré par de puissants coups de lame. Une véritable boucherie. On prétendait que même les gens d’armes avaient eu des difficultés pour examiner les cadavres, tant ceux-ci étaient défigurés et lacérés de toutes parts.

La presse, quant à elle, faisait, chaque jour, grand bruit de cette affaire, accentuant le climat de terreur et ridiculisant Scotland Yard par d’arrogantes caricatures.

Ils l’avaient surnommé le Vampire de Whitechapel. Si les braves gens avaient seulement la moindre idée de ce qu’était un vampire, je suis certaine qu’ils lui auraient trouvé un autre qualificatif. Car, jamais, un être de la nuit n’aurait gâché autant de sang !

Cependant, en partie à cause de ce sobriquet grotesque, ces meurtres dérangeaient beaucoup la communauté des immortels de Londres. Et justement, j’en fais partie. Non pas de manière définitive, mais pour quelque temps, quelques siècles peut-être.

Qui sait, si je parviens à les supporter aussi longtemps !

Je me nomme Stella Hunyadi. Je suis un vampire depuis près de quatre siècles maintenant. Un âge qui commence à devenir intéressant mais n’impose pas encore le respect.

Je suis de naissance hongroise, or j’ai toujours aimé Londres. Je m’y sens chez moi alors que je suis si loin de ma belle patrie.

Cette ville est l’endroit idéal pour toutes les créatures de la nuit. Le soleil n’y est pas très puissant et, en hiver, les ténèbres envahissent les rues rapidement, nous offrant de longues soirées en compagnie des mortels inconscients.

La cité s’étend sur de nombreux kilomètres, riches en dédales sombres, vieilles demeures et campagnes boisées, autant de refuges possibles pour un vampire égaré.

Et surtout, il y a les Anglais, ces gens au respect et à la retenue si extraordinaires. Jamais Anglais n’ira fouiller dans les affaires d’autrui. Autre intérêt, les Britanniques ont, pour leur grande majorité, oublié les anciennes traditions païennes. Ils se sont convertis au christianisme et mettent la raison et la logique sur un piédestal. Même si une apparition magique ou démoniaque venait jouer de la clarinette devant eux, ils y trouveraient une explication scientifique cohérente et retourneraient bien vite à leur petite vie tranquille.

Pour l’heure, je me promenais dans les brumeuses rues londoniennes en compagnie de cette envolée de notes stridentes. J’avais déjà souvent entendu cet air dans ma vie, alors pourquoi étais-je incapable de me souvenir de son titre aujourd’hui ?

Peu importait, il était temps de reprendre ma route ; mon violoniste en herbe avait encore beaucoup à apprendre.

Cela faisait plusieurs minutes que le clocher de la vieille église de Westminster avait sonné les vingt-trois heures et quelqu’un m’attendait. Il l’ignorait, mais allait bientôt le découvrir !

Je parcourus les quelques rues qui m’éloignaient de Bourbon Street. Désertiques. Les humains et les animaux avaient-ils tous disparu de la surface de la Terre dans un cataclysme ? Je n’en aurais pas été si étonnée. Je resserrai instinctivement les pans de mon manteau contre mon corps. Le bas de ma robe était lourd tant il était détrempé. Je pressai le pas pour arriver au plus vite à destination.

Face à moi, la maison se dressait enfin et semblait abandonnée. Jolie bicoque en vérité. Je l’imaginais beaucoup plus miteuse. La porte du rez-de-chaussée était entrouverte. Après avoir vérifié que la chaussée était déserte, je m’approchai de l’entrée pour pousser le battant en bois. Il ne produisit aucun bruit. Voilà qui m’arrangeait car j’adore les arrivées en surprise.

Je me retrouvai dans le hall étroit et chargé de boiseries foncées. L’odeur de naphtaline et de vieux papier me prit à la gorge, tant elle était forte. Derrière cette senteur capiteuse, je percevais celle, plus subtile, d’un humain.

Pour être exacte, c’était surtout son « essence » que je ressentais. Elle virevoltait calmement dans le corps de son propriétaire, quelques mètres au-dessus de moi.

Un vieil escalier à hautes marches menait à l’étage.

Chacun de mes pas émit un léger grincement, malgré toutes mes précautions. C’était fort regrettable.

Quand j’arrivai sur le palier, une nouvelle porte se dressait sur mon passage. Sur le battant, on pouvait y lire les inscriptions suivantes « Jerry Mackenzie, détective privé, spécialiste en affaires criminelles ». Elle était aussi entrouverte, comme une invitation. Un filet de lumière jaune s’en échappait. Une lampe à pétrole. Mon hôte m’attendait peut-être, finalement !

Je pénétrai dans un prodigieux capharnaüm. Le bureau était fort meublé, surchargé. Journaux, livres, fioles, vaisselle, cigares, bouteilles de whisky, horloge s’entassaient dans un savant désordre.

Chaque meuble était recouvert d’une couche de poussière plus ou moins épaisse. Au centre de ce lieu, une table en merisier rougeâtre semblait épargnée par l’invasion. Des coupures de journaux la recouvraient en partie. Au premier coup d’œil, je constatai qu’on y parlait exclusivement des meurtres atroces de Whitechapel.

Au-delà de la luxueuse table, mon attention fut attirée par le dos d’un fauteuil, derrière lequells’échappaient de tranquilles volutes de fumée.

Brisant le silence intime, une épaisse voix masculine déclara :

— Vous êtes en retard, miss. J’attendais votre visite beaucoup plus tôt.

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Prologue

Le brouillard s’intensifiait dans les ruelles de Whitechapel.

Il recouvrait peu à peu chaque mur et chaque pierre d’une étrange pellicule grisâtre. Aucune lumière, aucune lueur, pas même la déesse lune, souveraine des nuits, ne parvenait à traverser cette brume épaisse. La rue, avec ses tristes pavés humides, ressemblait à un cauchemar.

L’air était froid et tranchant, meurtrissant la gorge à la moindre respiration.

Une femme déambulait seule dans ce lieu obscur, sa tête dodelinait avec lenteur sur ses épaules. Elle avait sans doute bu une ou deux bières, offertes par un docker, pour réchauffer son triste corps. Sa robe était moite et ses membres tremblaient sous cette fine étoffe bon marché.

Elle allait et venait sans but précis, laissant derrière elle des traînées de buée.

Aucun client ne se manifestait, ce soir. Les affaires étaient mauvaises, comme lors des nuits précédentes.

Seul le bruit de ses bottes sur les pavés venait rompre le silence envahissant.

Rarement, elle s’était sentie aussi seule et délaissée.

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C'est ce genre de personnalité hypersensible qui créée les meilleurs combattants et les plus implacables tueurs.

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Truc magique, voilà en deux mots à quoi se résumaient les connaissances en sorcellerie de notre chère Eva.

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J'avais enfin mis un nom sur cette musique, il s'agissait du Trille du Diable de Guiseppe Tartini, le compositeur qui avait vendu son âme au diable en échange d'un chef-d'oeuvre.

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