Ajouter un extrait
Liste des extraits
Mec serpent à deux têtes
Brouiller ma balade tranquille
De plus, les chaussures de Meg puent
(Google Traduction)
Afficher en entier[P214]
Être humain, c'est aller de l'avant, s'adapter, croire en sa capacité à améliorer les choses. Ce n 'est que de cette façon qu'on peut trouver un sens à la douleur et au sacrifice.
Afficher en entier[page 277]
Mais j'ai respecté son souhait. Mon fils Esculape, dieu de la médecine, me reprenait sans cesse à propos de l'assistance que doit apporter aux personnes handicapées.
"Tu peux les aider s'ils te le demandent. Mais attends toujours qu'ils le demandent. C'est à eux de choisir, pas à toi."
Afficher en entierIl a brandi son épée… et s’est figé. Il a blêmi atrocement. Son visage s’est ridé. Sa barbe est tombée, poil à poil, comme un sapin qui perd ses aiguilles. Puis sa peau s’est désagrégée, de même que sa chair et ses vêtements. Il n’est plus resté de chef G qu’un squelette blanchi à la chaux, une épée fourrée entre les métacarpes.
Afficher en entierLe changement, c'est délicat. Ca prend du temps, ça demande de l'éloignement. Les victimes de mauvais traitements comme Meg doivent instaurer de la distance entre elles et ceux qui leur ont fait du mal.
Afficher en entierNico di Angelo n'était pas physiquement imposant comme Sherman Yang. Il n'avait pas l'autorité nécessaire de Reyna Avila Ramirez-Arellano, ni la présence altière d'Hazel Levesque lorsqu'elle menait la charge sur sa monture. Mais je n'aurais pas voulu avoir Nico comme ennemi pour un empire.
Son calme était trompeur. Il semblait amnésique, fragile. Il se tenait toujours à l'écart. Mais Will avait raison : Nico avait surmonté de terribles épreuves. Né dans l'Italie mussolinienne, il avait survécu des dizaines d'années en suspension temporelle dans le casino Lotus. Il avait repris contact avec l'époque moderne, privé de tous ses repères et souffrant d'un grave choc culturel. Enfin parvenu à la Colonie des Sang-Mêlé, il avait presque aussitôt vu sa sœur Bianca périr à l'issue d'une quête dangereuse. Il s'était imposé un exil d'errance dans le Labyrinthe où un spectre malfaisant lui avait fait subir tortures et lavage de cerveau. Il avait surmonté la méfiance qu'il inspirait à tous et, au cours de la bataille de Manhattan, s'était conduit en héros. Capturé par des géants pendant le réveil de Gaïa, il s'était égaré seul dans le Tartare dont il était revenu vivant, nul ne savait comment. Et pendant tout ce temps, il lui avait fallu batailler avec son éducation de mâle italien catholique des années 1930 afin de pouvoir, au bout du compte, s'accepter comme jeune homme gay.
Afficher en entierAu volant, Colère a éructé :
- Où c'est qu'on va ?
- Colo...
Aussitôt, elle a mis le pied au plancher. Ma tête est partie buter contre le dossier et Manhattan s'est mué en une traînée sidérale, filant à la vitesse de la lumière. J'ai espéré que Colère ait compris que je m'apprêtais à dire << Colonie des Sang-Mêlé >> et pas << coloscopie >>, << coloration >> ou << Koh Lanta >>, car qui sait où elle nous aurait conduits...
Afficher en entierMon moral est remonté d'un moins un millimètre. Ce n'était pas une bonne nouvelle à proprement parler mais au moins, maintenant, le plan de Lu me paraissait un peu moins délirant. Le fascis, le faisceau de licteur de l'empereur : la hache en or qui symbolisait son pouvoir et qui était connectée à la force vitale de Néron. A San Francisco, nous avions détruit les fasces de Commode et de Caligula, affaiblissant juste assez les empereurs pour les tuer. Si nous pouvions en faire autant pour Néron...
Afficher en entierUne guerre totale contre Néron, ce ne serait pas une autre bataille de Manhattan. Lorsque l'armée de Cronos avait pris d'assaut l'Empire State Building - l'entrée du mont Olympe -, Morphée le Titan avait endormi tous les résidents mortels. Les pertes infligées à la ville elle-même et à ses habitants avaient été négligeables.
Ce n'était pas le mode opératoire de Néron. Il aimait le spectacle. Il aimait le chaos, les foules qui hurlent, les civils qui meurent en pagaille. Cet homme brûlait vives ses victimes pour éclairer ses garden-parties.
Afficher en entierJe crois que je n'ai jamais entendu Meg parler autant que ce soir-là, à la table de Sally et Paul, comme si la présence de figures parentales bienveillantes avait libéré quelque chose en elle.
Elle a détaillé nos batailles contre Commode et Caligula. Elle a expliqué que nous avions déjà libéré quatre Oracles anciens et que nous revenions maintenant à New York pour affronter le dernier et le plus puissant des empereurs, Néron. Paul et Sally l'écoutaient attentivement, ne l'interrompant que pour exprimer de l'inquiétude ou de la compassion. Lorsque Sally m'a regardé en disant : << Oh mon pauvre >>, j'ai failli craquer de nouveau. J'ai eu follement envie que Paul me fasse enfiler une grenouillère jaune et me berce jusqu'à ce que je m'endorme.
- Ainsi, Néron est à vos trousses, a-t-il fini par commenter. Le fameux Néron. Un empereur romain a établi son repaire maléfique dans un gratte-ciel au cœur de Manhattan.
Afficher en entier