Commentaires

J’ai apprécié lire ce livre et suivre l’évolution des carrières de ces médecins. Une lecture agréable mais par moment j’ai trouvé certains passages, certaines descriptions, un peu trop longues. Un livre à lire tout de même qui nous permet de voir l’évolution de la médecine vu par des étudiants dans les années 70.

Je n'aime pas le sujet de ce livre. La façon dont est décrit le mode estudiantin ne me plaît pas du tout. J'ai arrêté à la page 105.

Le roman de Martin Winckler raconte l'intinéraire de quatre étudiants en médecine (car comme les Trois Mousquetaires, ils sont en fait quatre) dans les années soixante-dix. Le récit alterne en fait des chapitres qui se déroulent au temps présent, en 2003, dans la salle d'un amphithéâtre de la fac de médecine de Tourmens, où un des quatre médecins va faire une conférence à l'attention des jeunes étudiants, et chapitres qui se passent pendant la formation des quatre personnages principaux. C'est aussi un récit polyphonique qui nous fait entendre les voix de diverses personnes qui fréquentent l'hopital ou la fac de médecine, de l'aide-soignante au chef de clinique, du gardien des amphis à la chercheuse en biologie. Le roman se lit très bien, il permettra à ceux qui ne sont pas du milieu de mieux connaître les différentes étapes de la formation médicale et il met surtout en évidence la hierarchie présente tout au long. A travers ses personnages, Martin Winckler oppose une médecine qui se voudrait surtout technique, hierarchique avec comme modèle le prestigieux internat et soumise aux jeux de pouvoirs à une médecine recentrée sur le soin, plus humaine et dont le coeur serait la médecine généraliste. Le portrait peu sembler parfois un peu caricatural même si certaines dérives dans la médecine hospitalière et la formation des médecins reposent sur des constatations réelles. Apparaît aussi clairement le féminisme de l'auteur (le roman débute juste à l'époque où la légalisation de l'avortement va être votée). J'ai apprécié de lire ce livre à un moment où les femmes et les hommes qui ont pour métier de soigner sont au coeur de l'actualité du Coronavirus.

Ce roman devrait être lu par tous les étudiants en médecine, tout comme "La maladie de Sachs". Martin Winckler y raconte l'histoire de quatre amis, quatre futurs médecins qui font leur apprentissage dans les années 1970. Comme dans les autres récits de l'auteur, on a droit à une diversité des points de vue, ce qui permet d'avoir une lecture bien rythmée. Les thèmes abordés au fil des pages sont très intéressants : droits des femmes (plus particulièrement en ce qui concerne l'IVG), rôle des soignants, libre arbitre... Je déplore cependant quelques longueurs et des passages qui ne servent pas vraiment le récit. En dehors de cela, j'ai apprécié ma lecture ainsi que la plume de Martin Winckler.

Raconté par plusieurs narrateurs, à la manière de La Maladie Sachs, l’ambition de ce roman polyphonique est non seulement de retracer comment Bruno Sachs est devenu ce qu’il est, mais aussi de décrire le monde qui, il y a trente ans, a préparé celui que nous connaissons aujourd’hui.

L'auteur nous entraîne dans le tourbillon de son histoire polyphonique, donnant la parole à de nombreux personnages, ce clan d'amis mais aussi les médecins établis, les patients, les aide-soignantes, des anonymes aussi qui se livrent au cours d'intermèdes de consultation qui ponctuent le roman.... Leurs témoignages sont souvent hyper-réalistes, et on ne peut s'empêcher de penser que Martin Winckler a recueilli ces anecdotes au fil d'un minutieux travail de terrain, d'écoute au quotidien. On pourrait être perdus par ses passages d'une voix à une autre, mais très vite cela devient particulièrement intéressant et attachant.

J'ai lu ce livre suite aux conseils du merveilleux site Pastiches Dumas.org. En effet, on y retrouve des personnages qui s'inspirent des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas : par exemple, Bruno Sachs s'inspire de d'Artagnan, le doyen de Louis XIII... C'est ce qui m'a beaucoup plu. J'ai apprécié aussi le contexte, le combat pour les droits des femmes à travers l'accès à l'IVG. En tant qu'ancienne élève de classe préparatoire, j'ai aussi pu me reconnaître dans les descriptions du quotidien des étudiants en médecine.

Un excellent livre. C'est le deuxième que je lis de Martin Winckler, et on y retrouve une vision de la médecine humaine, juste, absolument indispensable. A lire absolument par tous les étudiants en médecine, et les autres.

Ce roman, c'est d'abord l'histoire de quatre amis, quatre futurs médecins, quatre soignants... Mais c'est aussi, et surtout, l'histoire des confrères qu'il croisent, des patients qu'ils soignent. C'est l'histoire de leur découverte de la médecine et de la dimension très humaine du soin. L'histoire d'une initiation au monde de l’hôpital, un monde ou se côtoient les chirurgiens les plus dénués de sentiments et les patients les plus démunis face à des codes qu'ils ne maîtrisent pas. Un monde où nos quatre médecins vont apprendre à écouter, regarder, conseiller, tenir la main des souffrants, bref, à apprendre que soigner ce n'est par forcément opérer. C'est aussi un roman polyphonique, riche de ses différents points de vue et les nombreux parallèles avec "Les Trois Mousquetaires" sont un plus qui allègent le propos du roman. J'ai découvert Martin Winckler avec ce roman et je compte bien ne pas m'arrêter là.

Ce livre offre une vision de la pratique de la médecine, mais pas seulement. Ce roman raconte aussi l'histoire de plusieurs vies.

J'ai beaucoup apprécié ce livre. Je l'ai trouvé très instructif, et également interessant le fait d'avoir un point de vue "interne" de la pratique de la médecine.