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Commentaire ajouté par Fnitter 2020-02-09T19:46:54+01:00

Un monument de la littérature française.

Dans une France qui se divise entre Royaliste et Cardinaliste, les mousquetaires sont au service de leur capitaine royaliste et protecteur de la reine et vouent une haine farouche à l'endroit des gardes de Richelieu, au service de l'état français, beaucoup moins à celui du roi et pas du tout à celui de la reine.

Les quatre mousquetaires contre son éminence et ses âmes damnées, ses bras armés et ses armes de destruction massive dont la fameuse Milady, retorse et efficace.

Un début tonitruant, truculent avec un D'Artagnan susceptible et bagarreur et un peu niais aussi. Des bons mots et de la précipitation font de cette lecture un véritable plaisir, souvenir de jeunesse, je m'amuse de l'histoire, du vocabulaire, de l'écriture. Jusqu'au retour des ferrets de la reine, je suis en territoire connu, mais les souvenirs se font plus flous ensuite et je redécouvre l'histoire, mais aussi les lenteurs (dont cet interminable épisode de Milady chez Winter, où l'on prend certes toute la dimension du personnage mais qui m'a profondément ennuyé).

Il se dégage de ce roman un souffle (mais pas si épique) que ne ternissent pas les tournures de phrase, le vocabulaire et une grammaire que même mamie n'emploie plus. Wesh gros. J'irais même dire que l'écriture hautement mais désormais délicieusement retro participe à cette atmosphère. Et surtout dans la mémoire collective, et la mienne, cape et épée vont de pair avec l'imparfait du subjonctif. Parbleu.

On lisait cela en sixième ? On était bon à l'époque quand on voit ce qu'on file à lire de nos jours à nos chères têtes blondes à l'entrée au collège où « oui-oui à la ferme » est déjà limite avec des « mo tro conpliquai ».

Par contre dans mon souvenir, il y avait plus de bagarre, plus d'épée et moins de cape, plus de descriptions de ferraillage et de sang.

Par contre, enfin et c'est dommage, on reste dans le panache, l'honneur de gentilhomme, un monde à part, un peut trop propret et limite étincelant. On est loin de la pauvreté crasse, de la faim et en fait de la réalité de la majorité de cette époque. On meurt très, trop proprement, loin d'une atmosphère d'un roman historique de Cornwell ou de Follet (bien que pour ceux que je connais, l'époque n'est pas la même). Cela me fait penser au Western hollywoodien des années 50 avant que les spaghettis viennent nous rappeler que la terre et l'eau cela fait de la boue et que la boue c'est sale.

Une belle expérience donc, mais si quelqu'un peut me conseiller de la cape et de l'épée historique (pas de la fantasy) pleine de bruit, de fureur, de larmes et de crasse, je suis preneur. Du Hornblower de Forester, mais sur terre. Du Sharpe de Cornwell mais au 17ième. Et s'il le faut, tant pis pour l'imparfait du subjonctif.

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