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Extrait ajouté par bookbeach95 2012-07-24T12:10:09+02:00

L'OUBLI

Le temple est en ruine au haut du promontoire.

Et la Mort a mêlé, dans ce fauve terrain,

Les Déesses de marbre et les Héros d'airain

Dont l'herbe solitaire ensevelit la gloire.

Seul, parfois, un bouvier menant ses buffles boire,

De sa conque où soupire un antique refrain

Emplissant le ciel calme et l'horizon marin,

Sur l'azur infini dresse sa forme noire.

La Terre maternelle et douce aux anciens Dieux

Fait à chaque printemps, vainement éloquente,

Au chapiteau brisé verdir un autre acanthe ;

Mais l'Homme indifférent au rêve des aïeux

Écoute sans frémir, du fond des nuits sereines,

La Mer qui se lamente en pleurant les Sirènes.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-01T11:39:13+01:00

Les conquérants

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,

Fatigués de porter leurs misères hautaines,

De Palos de Moguer, routiers et capitaines

Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal

Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,

Et les vents alizés inclinaient leurs antennes

Aux bords mystérieux du monde Occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,

L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques

Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,

Ils regardaient monter en un ciel ignoré

Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-01T11:36:29+01:00

A Hermès Criophore

Pour que le compagnon des Naïades se plaise

A rendre la brebis agréable au bélier

Et qu'il veuille par lui sans fin multiplier

L'errant troupeau qui broute aux berges du Galèse ;

Il faut lui faire fête et qu'il se sente à l'aise

Sous le toit de roseaux du pâtre hospitalier ;

Le sacrifice est doux au Démon familier

Sur la table de marbre ou sur un bloc de glaise.

Donc, honorons Hermès. Le subtil Immortel

Préfère à la splendeur du temple et de l'autel

La main pure immolant la victime impollue.

Ami, dressons un tertre aux bornes de ton pré

Et qu'un vieux bouc, du sang de sa gorge velue,

Fasse l'argile noire et le gazon pourpré.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-11-01T11:36:06+01:00

A Claudius Popelin

Dans le cadre de plomb des fragiles verrières,

Les maîtres d'autrefois ont peint de hauts barons

Et, de leurs doigts pieux tournant leurs chaperons,

Ployé l'humble genou des bourgeois en prières.

D'autres sur le vélin jauni des bréviaires

Enluminaient des Saints parmi de beaux fleurons,

Ou laissaient rutiler, en traits souples et prompts,

Les arabesques d'or au ventre des aiguières.

Aujourd'hui Claudius, leur fils et leur rival,

Faisant revivre en lui ces ouvriers sublimes,

A fixé son génie au solide métal ;

C'est pourquoi j'ai voulu, sous l'émail de mes rimes,

Faire autour de son front glorieux verdoyer,

Pour les âges futurs, l'héroïque laurier.

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