Extraits

" ma fille va vous adorer. de toute sa vie, elle n'aura jamais reçut meilleur cadeau d'anniversaire."

Mais, à présent, il était bien plus qu'un étranger avec un nœud rouge autour du cou. Il était Greg, un homme qu'elle appréciait, avec qui elle aimait passer du temps, et qu'elle espérait plus que tout sauver des griffes de sa mère et de son oncle.

-Ça t'aiderait si je te disais que ça m'a plu la dernière fois? (Lissian na releva soudain les yeux, puis déglutit et passa sa langue sur ses lèvres. Elle se raidit alors que Greg tendait la main vers son visage et effleurait du bout du doigt la légère moiteur qu'elle y avait laissée.) Alors? demanda-t-il d'une voix qui s'était faite plus grave et plus rauque. Oserais-je espérer que tu vas nous satisfaire tous les deux et te nourrir de moi?

extrait du livre:

Cela fait des siècles que Lissianna Argeneau cherche l'âme soeur, l'homme idéal, bien sûr. Mais elle a un problème que sa mère s'est mis en tête de régler: elle s'évanouit à la vue du sang. Le comble pour un vampire et un véritable drame dans la célèbre famille des vampires Argeneau.

Alors Madame enlève le séduisant thérapeute pour l'offrir à son héritière. Quand Lissianna le découvre, attaché à son lit, elle pense qu'il s'agit d'un en-cas. Mais se pourrait-il que le docteur Gregory Hewitt soit en fait le plat de résistance? Enfin, pas trop coriace, car après tout Lissianna est, elle aussi, tout à fait irrésistible...

PROLOGUE

C'est juste un petit dîner.

-Mmmh.

Debout, Greg Hewitt plaça le combiné du téléphone dans le creux entre son épaule et son cou, le maintenant en place à l'aide de son menton, et commença à ranger son bureau avant de quitter son cabinet.

La voix d'Anne avait pris un ton enjôleur, signe qu'elle préparait un mauvais coup. Il soupira intérieurement tandis que sa sœur débitait son discours, lui exposait ce qu'elle avait prévu pour le dîner dans les moindres détails, dans l'espoir de le convaincre d'y assister. Il nota qu'elle s'était bien gardée de mentionner les noms des autres participants à ce petit dîner, mais se doutait déjà de la réponse. Seraient présents Anne, bien entendu, son époux John, et une jeune femme dont le cœur serait à prendre qu'elle espérait caser avec son célibataire endurci de grand frère.

-Alors?

Greg s'arrêta et reprit le combiné dans la main. Il venait de rater un élément important de la conversation. - Pardon, tu disais?

- Alors, à quelle heure viendras-tu demain soir?

- Je ne pourrai pas venir. (Il ne lui laissa pas le temps de geindre et ajouta aussitôt:) Je ne pourrai pas, j'aurai quitté le pays demain.

-Quoi? (Elle fit une pause, puis reprit d'un ton suspicieux.) Pourquoi ? Tu vas où?

- Au Mexique. Je pars en vacances. C'est pour ça que je t'ai appelée. Je m'envole pour Cancûn à la première heure demain.

Conscient qu'il venait de la prendre au dépourvu, Greg esquissa un petit sourire tout en jonglant avec le téléphone pour enfiler la veste qu'il avait mise de côté plus tôt dans la journée. - Le Mexique? reprit Anne après un long silence. Des congés? Toi?

Greg se demanda s'il devait s'amuser de son étonnement ou le considérer comme un triste commentaire sur son mode de vie. C'était la première fois qu'il s'offrait des vacances depuis qu'il s'était installé comme psychologue et avait ouvert son cabinet huit ans auparavant. En vérité, il n'était pas parti en vacances depuis sa première année d'université. C'était un bourreau de travail tout à fait classique, désireux de réussir et prêt à y consacrer des heures sans rechigner. Ce qui ne lui laissait pas beaucoup de temps libre pour entretenir une vie sociale. Il méritait bien un peu de repos!

-Écoute, il faut que j'y aille. Je t'enverrai une carte postale du Mexique. À plus!

Greg raccrocha sans laisser à sa sœur le temps de lui couper la parole, saisit sa serviette et s'éclipsa de son bureau à la hâte. Il ne fut pas surpris d'entendre le téléphone sonner tandis qu'il fermait la porte à clé; Anne était du genre coriace. Il n'y prêta pas attention, esquissa un léger sourire, puis rangea ses clés dans sa poche avant de longer le couloir en direction de l'ascenseur.

Le docteur Gregory Hewitt était officiellement en vacances.

À cette pensée, il sentit ses muscles se détendre à mesure qu'il s'éloignait de son cabinet. Il sifflotait. tandis qu'il entrait dans l'ascenseur et appuyait sur le bouton « P3 ». Il s'arrêta de siffler et tendit le bras sans réfléchir vers le panneau, cherchant des yeux l'interrupteur pour maintenir les portes ouvertes car il s'était aperçu qu'une femme courait pour rattraper l'ascenseur.

Mais son geste était inutile: elle était rapide et réussit à se glisser entre les portes justes avant qu'elles se referment.

Machinalement, Greg retira sa main et s'écarta avec politesse de façon à lui laisser sélectionner l'étage désiré. Elle s'avança face à lui; il l'observa de nouveau, intrigué, et se demanda en vain d'où elle avait bien pu surgir.

"Greg la cajola encore un peu puis se retira en douceur.

– Lissianna ? (Quand elle releva la tête, son visage était pâle. Greg fut tenté de l’embrasser, mais il devait d’abordait d’abord connaître la réponse à l’interrogation qui venait d’effleurer l’esprit.) Je suppose donc que vous n’avez jamais tué un hôte après vous en être nourrie. Vous ne les saignez pas complètement ?

– Bien sûr que non ! rétorqua Lissianna, outrée qu’il puisse poser une question pareille, et Greg sourit, relâchant le souffle qu’il n’avait même pas conscience de retenir.

La nouvelle le ravit tellement qu’il aurait pu l’embrasser. Cette pensée attira son regard vers ses lèvres, et il se retrouva soudain à se pencher vers elle, pour assouvir son envie.

Lissianna ne se retira pas et n’essaya pas de le repousser. Elle cligna brièvement des paupières avant de les fermer, puis sentit les lèvres de Greg caresser les siennes. Ils poussèrent tous deux un petit soupir, et la passion les submergea comme si elle avait été contenue tout ce temps et que les vannes cédaient enfin. Comme une marmite en ébullition qui déborderait, Greg ressentit le désir envahir tout son être. Il inséra sa langue entre les lèvres de Lissianna, puis se figea au son de la voix de Thomas qui infiltrait ses pensées.

– Comment pouvez-vous nous croire capable de saigner un mortel à blanc ? Il n’y a rien de plus stupide. C’est comme tuer une vache laitière. Comment voulez-vous traire le lait d’une vache laitière morte ?"

D'ordinaire, Greg dormait d'un sommeil lourd, mais avec la lumière qui lui piquait les yeux et les chuchotis autour de lui, il éprouvait des difficultés à demeurer enfoui dans les bras chaleureux et douillets de Morphée, et à contrecoeur se sentit tiré de sa léthargie. Lorqu'il finit par céder et ouvrit les paupières, il se trouva à regarder de ses yeux encore troubles six femmes splendides regroupées autour de son lit affublées des chemises de nuit les plus affriolantes qu'il ait jamais vues. Au premier abord, il pensa que c'était un rêve... et quel doux rêve, peuplé de somptueuses créatures à moitié nues, à peine couvertes par des nuisettes bien ajustees...Soudain, il s'arrêta sur la septième personne présente à son chevet.

_ Spider-Man? murmura-t-il, l'esprit encore embrumé.

allez sur calaméo, il y est en entier^^