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« Duchesse et toi êtes déjà mariés depuis trop longtemps, rétorqua Mallory.

Elle plaqua aussitôt sa main contre sa bouche en laissant échapper un juron étouffé.

Il me fallut un moment pour assimiler ce qu’elle venait de dire, pour comprendre qu’elle avait révélé le surnom qu’Ethan m’avait donné. Je me tournai vers lui, un sourcil arqué dans une imitation parfaite de son expression favorite.

— Duchesse ? C’est comme ça que tu m’appelles ?

— Dark Sullivan, répliqua-t-il, un sourire amusé sur les lèvres.

— Ce surnom-là est parfaitement approprié, argumentai-je.

— Parce que Duchesse ne l’est pas ?

— Je n’ai rien d’une aristocrate.

— Non, c’est vrai, mais ce n’est pas ce qui t’a valu ce surnom. Tu le dois au jour où tu es entrée dans mon bureau pour la première fois. Avec ton teint pâle, tes cheveux bruns et tes envoûtants yeux clairs remplis de douleur et de colère, tu ressemblais à la duchesse d’une belle et mystérieuse contrée. J’étais subjugué.

Je le dévisageai avec incrédulité. Il m’avait déjà offert des compliments, et, bien entendu, je savais qu’il m’aimait, mais jamais encore il ne m’avait présenté cette version de notre première rencontre.

— Et ensuite elle t’a provoqué en duel, rappela Mallory.

« — En effet. Elle était très autoritaire.

— Et toi, tu as dit : « Très bien, ma petite, vas-y, montre-moi ce que tu as dans le ventre », ajouta Mallory.

— Là, tu ne m’aides pas, la rabrouai-je en pointant mon index sur elle.

— Je ne suis pas d’accord, mais…

Sur ces mots, elle mima le geste de coudre ses lèvres.

— Elle a raison, approuva Ethan. C’est assez proche de ce dont je me souviens.

— Dis donc, Sullivan, Merit maîtrise à la perfection le regard noir du Maître en colère, intervint Catcher, qui refusa la bouteille que je lui tendais et la reboucha avant de la poser par terre. Tu ne devrais pas abuser de ce surnom.

— Il n’a pas tort, Duchesse, renchérit Ethan d’un air narquois. Tu m’imites très bien.

Je grondai. Peut-être devrais-je le provoquer en duel plus souvent, histoire de lui rappeler les limites.

Il se pencha pour m’embrasser sur les lèvres.

— Si ça peut te consoler, tu es très vite devenue « Sentinelle » pour moi.

— Les vampires de la Maison sont nombreux à être au courant ? lançai-je sans me départir de mon regard assassin.

— Moins nombreux que pour Dark Sullivan, répliqua-t-il, un éclat amusé dans les yeux. 

— Touché, admis-je avec réticence.

— Quand vous aurez fini de flirter, on pourra peut-être se mettre à la magie ? suggéra Catcher. »

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Traduction personnelle :

La Maison Cadogan était ancienne, majestueuse et luxueuse, une maison en pierre de trois étages bâtie sur une parcelle de gazon légèrement vallonnée dans le quartier de Hyde Park à Chicago. Elle était entourée d'une imposante clôture destinée à tenir nos ennemis à distance, gardée par des hommes et des femmes qui risquaient leur vie pour préserver la maison d’une attaque. Ce soir, l'été ayant cédé la place à l'automne, une brise fraîche se répandait à travers la sombre obscurité, tout était calme.

Katana à mes côtés, je terminais ma patrouille autour du vaste terrain, hochais la tête à l’attention du garde au portail, et gravis en courant les escaliers jusqu’au flamboyant perron. Un dernier coup d'œil, un dernier regard pour m’assurer de la tranquillité du royaume, puis j’ouvris la porte ... pour pénétrer dans le chaos.

Le joli foyer de la Maison Cadogan - le plancher en bois brut, la table à piédestal richement décorée de fleurs parfumées, le lustre étincelant - était rempli de gens et de bruit. Un vampire s'occupait de la réception, et trois autres – des quémandeurs espérant une rencontre avec Ethan Sullivan, Maître de la Maison - attendaient sur un banc sur le côté. Les vampires portaient des caisses vers les escaliers du sous-sol pour le camion qui les attendaient, sous le regard aiguisé d’Helen, la mère supérieure de la Maison.

Un vampire avec la peau foncée et à la tête rasée surgit d’un coin dans le foyer. C'était Malik, le Second d'Ethan. Il portait un costume sombre - l'uniforme officiel de la Maison Cadogan - sa peau contrastait vivement avec la chemise blanche et le vert pâle de ses yeux. Il parcouru la pièce du regard, me repéra et se dirigea dans ma direction.

"Nuit chargée", dit-il.

"En effet"

Le silence s’abattit sur la pièce, toutes les conversations et toutes les activités s'arrêtèrent alors que le Maître de la Maison entrait dans la pièce. Tous les yeux se tournèrent vers lui, y compris les miens.

Que nous nous connaissions depuis un an ne le rendait pas sa vue moins spectaculaire. Au contraire - qu'il soit à moi, et que je sois assurément sienne - rendait le choc encore plus puissant.

Il était grand et élancé, le corps d'un homme qui avait été soldat. Même maintenant, en tant que chef des vampires, il avait gardé le même physique ciselé. Ses cheveux étaient d'un blond doré et à longueur d'épaule, ses yeux étaient du vert émeraude le plus pur. Sa mâchoire était carrée, son nez droit, ses lèvres habituellement ourlées d’un rictus diabolique, ou tendues en une ligne sérieuse - l'expression d'un Maître avec le poids sur ses épaules.

Il portait lui aussi l'uniforme de la maison Cadogan - un costume noir qui lui allait à la perfection comme le vêtement cher et sur mesure qu'il était probablement. Il portait une chemise blanche en dessous, le bouton du haut ouvert pour dévoiler la larme argentée brillante de la médaille Cadogan qui pendait autour de son cou. C'était une marque de solidarité, d'unité, parmi les vampires de la Maison Cadogan. Et il la portait aussi bien que tout le reste.

A côté de lui se tenait une petite femme à la peau brune et aux cheveux foncés. C’était un vampire, si je me fiais au bourdonnement invisible de la magie autour d'elle. Et étant donné la tension autour de ses yeux, c’était un vampire avec des soucis.

"Nous restons en contact" promit Ethan, et elle noua ses doigts ensemble, inclinant la tête vers lui.

"Merci infiniment."

"Je vous en prie" dit-il, et nous la regardâmes tous se diriger vers la sortie.

Quand je tournais de nouveau la tête vers Ethan, son regard était fixé sur moi.

"Sentinelle", dit-il par le biais de notre connexion télépathique, admirant le cuir et l'acier de mon ensemble. "J'aime ton look".

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-Je suis enceinte.

Ethan se contenta de me dévisager. Ses yeux s'agrandirent comme des soucoupes avant de se baisser vers mon ventre et de revenir se poser sur mon visage.

-Quoi ?

-Je suis enceinte.

-Tu es. Comment sais-tu que... Comment ?

Repensant à la façon dont Mallory et lui m'avaient taquinée, je répliquai :

-Eh bien, tu sais, quand un homme et une femme...

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Soudain il me considéra avec horreur. Mon coeur s'emballa aussitôt.

-Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

-Tu vas manger pour deux.

Je lui frappai le torse du plat de la main.

-Ne me refais plus jamais ça. J'ai cru qu'il y avait un gros problème.

-Nous avons un gros problème. Tu as idée de ce que ça va me coûter ?

Je secouai la tête.

-Tu en as encore beaucoup comme ça en stock ?

-Tu imagines à quoi vont ressembler tes envies ? poursuit-il avec un plaisir puéril.

-Et toi, tu t'imagines donner le biberon à un vampire ?

Sa bouche s'ouvrit, puis se referma.

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Gabriel tira une flasque de la poche de sa veste et me la tendit au moment où Ethan nous rejoignait.

-Puis-je t'offrir une gorgée pour te féliciter, chaton ?

-Je te serais reconnaissant de ne pas appeler ma femme «chaton», commenta Ethan avec un sourire d'une réfrigérante affabilité.

-Je me demandais quand tu me dirais ça, rétorqua Gabriel, la mine réjouie.

-Maintenant tu le sais.

-Exact.

-Et alors ma gorgée ? quémandai-je.

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— Ethan…

— Je suis ton mari, ton ami et ton amant, m’interrompit-il en avançant d’un pas vers moi, des flammes dans le regard. Mais je suis aussi un soldat. Un vampire. Un monstre, en somme. (Des éclats argentés apparurent dans ses iris, semblant livrer bataille au vert émeraude.) Si je dois me montrer sous ce jour pour te protéger, si je dois en arriver à cette extrémité, je n’hésiterai pas. Et j’espère que Dieu aura pitié de leurs âmes, car, moi, je n’en aurai aucune.

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-Je t'aime aussi, tyran.

Il émit un reniflement de dédain avant de me prendre la main.

-Appelle-moi Dark Sullivan, Duchesse.

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-Seigneur ! souffla Ethan à côté de mois tandis que mon sourire s’élargissait.

Des anecdotes embarrassantes sur mon sublime mari, voilà qui me semblait un moyen parfait pour oublier mes petits déboires familiaux.

-Vas-y !criai-je.

-Eh bien, il y a ce jour où nous n’avons trouvé pour toute monture qu’un âne à la mine très triste. Fermez les yeux, si vous voulez bien, et imaginez l'auguste Ethan Sullivan à califourchon sur Bourriquet. Jusqu'au moment où Bourriquet, fatigué de le porter, l'éjecta d'une ruade au beau milieu de la rue.

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-Mesdames et messieurs, déclama mon grand-père, attirant l’attention de la foule. Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour célébrer l’union d’Ethan Sullivan et de Caroline Evelyn Merit par les liens sacrés du mariage.

-Wouhou !

Je ne savais pas qui avait crié, mais, à en juger par les gloussements qui fusèrent dans l’assistance, cet enthousiasme était partagé.

-C’est aussi mon avis, approuva mon grand-père.

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-Ethan Sullivan, acceptez-vous de prendre Caroline Evelyn Merit pour épouse légitime, de l'aimer et de la chérir à partir de ce jour, et jusqu'à ce la mort vous sépare ? De nouveau, je veux dire.

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