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Liste des extraits
- Il est vrai que l'histoire de Satan est le moteur de la narration.
- Qu'y avait-il de mal à rester au paradis ? Jouer de la lyre et voler dans les nuages, c'était si nul que ça ? Je ne crois pas.
[...] - Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis. Mieux vaut être indépendant, être le maître de son propre monde, qu’être esclave.
Afficher en entierTraquer les Croatan était aussi habituel, pour eux, que chasser des rats des champs l'était pour un chat. Nécessaire et efficace.
Afficher en entierDire qu'il n'y avait pas si longtemps, elle rêvassait dans une salle de classe, perdue dans un monde qu'elle s'était fabriqué, vivant comme si elle dormait à moitié, fleur des champs dans le fossé, jeune fille privée de voix.
Afficher en entierIl la prit par le cou et l'attira pour lui déposer un rapide baiser au sommet de la tête. Ces baisers-là étaient ses préférés : elle adorait l'assurance avec laquelle il la tenit contre lui. Ils appartenaient vraiment l'un à l'autre, désormais.
C'était peut être ce qu'avait voulu dire Allegra, songea Theodora, en lui conseillant de cesser de se battre, de cesser de fuir son bonheur. Peut être était-ce aussi ce que sa mère avait voulu lui faire comprendre.
Afficher en entierAu lieu de craindre l'avenir, je devrais apprécier l'instant présent.
Afficher en entierElle comprenait les émotions sombres et violentes qui ôtaient des vies et poussaient les gens à brûler et torturer leurs meilleurs amis, à décider qu'il ne valait pas un tas de sciure de bois. Elle avait vu les effets que pouvait avoir l'amertume, l'envie et la jalousie sur une amitié apparemment étroite.
Afficher en entierLes moyens de cacher la vérité, même à soi même, ne manquaient pas ; mais tôt ou tard, l'innocence de surface s'ouvrait sur le coeur noir de la culpabilité.
Afficher en entierC'est tout ce dont Jack avait besoin. Avec un puissant rugissement, il brisa ses liens et prit sa forme terrible d'ange de la Destruction. De superbes ailes noires se déployèrent dans son dos, ses cornes se recourbèrent en fines pointes de diamant, et ses yeux prirent une effrayante teinte écarlate. Il ramassa le chasseur de primes qui tremblait de peur et broya entre ses serres.
- Jack, non. Ne le tue pas ! s'écria Theodora.
[Faisons en sorte qu'il n'y ait pas d'effusion de sang aujourd'hui. ]
- Ecoutez-la, bredouilla le tueur à gages.
Theodora posa une main légère sur les plumes des ailes d'Abbadon. Elle percevait une puissance majestueuse sous leur masse soyeuse. Elle avait eu peur une fois, à le voir sous ce jour, mais désormais, confrontée à son terrifiant visage véritable, elle le trouvait beau.
Il se tourna vers elle ; transformé en Abbadon, il ne ressemblait plus du tout à Jack, et pourtant c'était lui, plus que jamais. [Il allait te faire du mal. ]
[Je t'en prie, mon amour. ]
Alors il fut de nouveau Jack, élégant, les joues rouges. Il hissa le chasseur de primes sur ses pieds.
- Va-t'en. Va dire à ma soeur que son parasite a échoué. Dis-lui que rien ni personne ne me ramènera.
Le tueur à gage ne demanda pas son reste. Il prit ses jambes à son cou.
Theodora s'effondra dans les bras de Jack, et ils restèrent ainsi un moment.
J'ai cru que j'allais te perdre, lui dit-elle.
[Jamais. Jamais nous ne serons séparés. ]
Il inclina la tête vers son épaule, et elle s'appuya contre son torse pour entendre son coeur battre avec le sien sur un rythme stable et maîtrisé.
[Jamais. ]
Afficher en entierIls devaient ressembler à un couple heureux et insouciant, pas à une paire de captifs sur le point de se faire la belle.
Afficher en entierÀ une minute près, qui sait ce qu'il serait advenu de lui…
Qui sait ce qui serait arrivé…Qui sait…
<< fait taire ces doutes, mon amour. Je savais que tu me retrouverais >>
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