Ajouter un extrait
Liste des extraits
Samson était si plongé dans son baiser que le coup qu'il reçut entre ses jambes le heurta de plein fouet. Immédiatement, il la lâcha et se plia en deux.
Bon sang, personne ne l'avait jamais frappé dans les parties. Pile là où cela faisait le plus mal. La nausée l'envahit. En tant que vampire, il pouvait supporter la douleur, mais même pour lui, il s'agissait de l'endroit le plus sensible.
Lorsqu'il leva la tête, il vit Delilah se ruer hors de la cuisine. Incapable de lui courir après tandis qu'il contrait sa nausée, il donna un ordre à son ami.
"Ramène-la."
Le temps qu'Amaury revînt avec elle, Samson s'était remis de la douleur et pouvait de nouveau se tenir droit. Amaury la tenait, trop près de lui au goût de Samson. Une pointe de jalousie le toucha. Ce n'était pas bon.
"Ma douce, il faut que tu arrêtes de me taper. Je suis sûr qu'on peut trouver un autre moyen pour que tu me prouves ton affection."
Il devait le lui accorder. Elle avait beaucoup de cran et l'apprivoiser serait très drôle, bien qu'épuisant et, par moments, probablement douloureux.
Afficher en entier« Le problème c’est que je ne me lasse jamais d’elle. Chaque fois que je la regarde, je veux plus. Dès que je la touche, je ne peux plus m’arrêter. Quand je suis loin d’elle, elle me manque. Quand un autre homme la regarde, je pourrais le tuer. Vous voyez le tableau ? »
« Vous ne pouvez pas me poursuivre pour ça. Je vous ai dit de coucher avec elle une fois puis de passer à autre chose. »
Le médecin leva les mains en signe d’impuissance.
« Oh, taisez-vous, le charlatan ! » l’interrompit-elle. « Quel genre de médecin dit à ses patients de coucher avec quelqu’un ? Où avez-vous étudié la médecine ? Dans un bordel ? »
Si tant était qu’il eût étudié la médecine, ce pour quoi elle émettait une certaine réserve.
Afficher en entier« Delilah et moi sommes ici car nous avons besoin d’aide en ce qui concerne notre relation. »
« Relation ? » demanda le psy.
« Il n’y a aucune relation qui tienne ! » protesta Delilah.
Il valait mieux mettre les choses au clair dès le départ.
« Ah, je crois que je vois où est le problème, » percuta rapidement le médecin.
ilovethehost.overblog.com
Afficher en entier« Si nos enfants ont, ne serait-ce que la moitié de ton intelligence, on va avoir des petits Einstein à la maison. J’espère que tu es prête à y faire face. »
Afficher en entierIl pencha la tête sur le côté et montra ses canines. Samson n’avait mordu personne depuis des années mais ses canines étaient cependant en parfaite condition ; le fil dentaire et le dentifrice étaient la base primordiale pour tout vampire.
ilovethehost.overblog.com
Afficher en entierCool, un psy travaillant dans un donjon et affublé d’une Barbie en guise de garde !
« Monsieur Woodford. Entrez, je vous prie. Le docteur Drake vous attend, » l’invita-t-elle de sa voix haut-perchée.
A peine entré dans le bureau de Drake, Samson sut qu’il avait commis une erreur. En lieu et place d’un divan se tenait un cercueil dont l’un des côtés en bois avait été retiré afin qu’une personne vivante puisse s’y allonger, confortablement, comme s’il s’était agi d’une méridienne.
Le gars devait être un halluciné. Aucun vampire moderne digne de ce nom n’aurait voulu être vu dans un cercueil ! Les vampires de San Francisco succombaient à la tendance et s’adaptaient au style de vie des humains. Les cercueils étaient has-been tandis que les matelas Tempur-Pedic étaient à la mode.
Afficher en entierIlona lui aboya dessus.
"Tu crois que tu peux l'avoir,lui et tout son argent ? Réfléchis-y deux fois. Il est juste en train de jouer avec toi : Samson n'a jamais aimé personne d'autre que lui-même. C'est un homme égoïste et un amant encore plus égoïste. Il va se lasser de toi et alors il te larguera."
"Que tu n'aies pu lui donner ce dont il avait besoin ne veut pas dire que j'en suis incapable aussi. Et pour ce qui est de l'égoïsme, ça ne t'arrive jamais de te regarder dans un miroir ? Tu verrais qui l'est vraiment. Oh pardon, j'avais oublié. Tu ne peux pas te regarder dans un miroir, pas vrai? Alors je crois que tu ne peux pas vraiment savoir combien tu es laide. Dans ce cas, je vais faire court : tu es une putain de sorcière."
Afficher en entierIl attendit qu'on prit l'appel.
«Carl, j'ai oublié quelque chose.»
Alors qu'il commençait, Delilah sembla réaliser ce qu'il étais sur le point de demander et rougit. il n'avait jamais rien vu d'aussi mignon que ses joues roses. Il sourit de toutes ses dents, honteusement.
«pouvez-vous arrêter dans un night-shop et m'acheter une boite de préservatif?»
Il fit une pause, ne sachant répondre à la question suivante de son majordome.«Je ne sais pas.»
Delilah le savait peut-être, elle.
«Quelle taille?»
«Extra-large.» Elle éclata de rire.
«Vous avez entendu, Carl?»
Afficher en entierSamsom et Dalilah
- Vous voulez me protéger ?
- Bien sûr que je le veux. Samson la regarda de travers.
- Et c’est tout ?
Elle était certaine que sa déception transparaissait. Elle n’avait jamais été douée pour cacher ses sentiments. Alors qu’elle le regardait dans les yeux, elle put y détecter une flamme. Puis, soudain, il sourit.
Il secoua la tête.
- Non, ce n’est pas tout. Si je voulais seulement vous protéger, alors vous iriez dans la chambre d’amis.
Quelque chose dans son ventre fit un bond. Un sourire se forma sur ses lèvres.
- Et je ne reste pas dans la chambre d’amis ?
Elle avait hâte d’entendre sa réponse et retint sa respiration.
- Vous pouvez toujours, si vous insistez.
Samson lui caressa la mâchoire du pouce, les yeux demeurant rivés sur ses lèvres.
- Je ne voudrais, en aucun cas, vous forcer à faire quoi que ce soit que vous n’ayez envie de faire. Mais j’avais dans l’espoir que vous choisiriez mon lit à la place.
Afficher en entier- Je ne suis pas lourd.
- Si, tu l'es. Une femme comme Delilah ne veut ni argent, ni biens matériels. Elle veut un homme qui sera toujours sincère avec elle. Quelqu'un qui ne lui mentira jamais, quelqu'un sur qui elle pourra toujours compter.
Afficher en entier