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A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s'effondre. C'est la dépression, le burn-out.
Tandis qu’elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l’oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : « association cherche volontaire pour mission d'écrivain public ». Elle déchante lorsqu’elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés… Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l’accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables. A la faveur d’un cours de Zumba, d’une lettre à la Reine d’Angleterre ou d’une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa vocation : l'écriture.
Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l’Armée de Salut, elle rêve d’offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa bataille porte un nom : le Palais de la Femme.
Le Palais de la Femme existe. Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.
Tous les deux ou trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint, dans ce pays qu'on dit civilisé. Jusqu'à quand ? Dans la nature, aucune autre espèce ne se livre à ce jeu de massacre. La maltraitance des femelles n'existe pas. Pourquoi, chez les humains, ce besoin de détruire, de briser ?
Dans ce nouveau roman, Leatitia Colombani décide de nous dresser le portrait de plusieurs femmes : une avocate, une femme de l'armée et toutes les résidentes du Palais de la Femme à Paris.
Solène et Blanche sont les deux personnages principales et bien qu'elles n'évoluent pas dans la même time-line, leur chemin vont finir par se croiser grâce au Palais de la Femme.
Plus qu'une histoire, "Les Victorieuses" tire la sonnette d'alarme sur les chiffres exorbitants de toutes les femmes qui sont obligées de vivre dans la rue et faire la manche. Leatitia Colombani nous montre qu'avec un peu de volonté, du temps et de la patience, on peut accomplir beaucoup tout en faisant peu.
Un bon roman, très court, qui nous remet à notre place et qui nous oblige à regarder plus loin que le bout de notre nez.
Je ne peux rien dire d'autre qu'un grand bravo à Laetitia Colombani. Merci d'avoir fait vivre Blanche Peyron entre vos pages, merci d'avoir dépeint la vie de ces femmes meurtries, merci de parler de ces sujets si importants que sont l'entraide, l'engagement, l'amitié, le soutien, la solidarité dans ce monde qui va si mal. Merci de permettre de le rendre un peu meilleur en sensibilisant des milliers de lecteurs et de lectrices à des causes comme la protection de la femme, de l'enfance, des personnes sans domicile fixe. Merci d'écrire.
Un livre qui m'a beaucoup émue, bien plus que la Tresse !
Je ne suis pas une grande fan des livres avec différents POV mais j'ai adoré lire les chapitres sur Blanche Peyron. Même si sa vie est romancé, ça nous permet d'apprendre l'existence de cette femme que je trouve admirable. Elle s'est battue pour imposer sa présence dans un milieu normalement composé d'homme et surtout pour créer des refuges pour les femmes.
D'un autre côté, il y a Solène et par son intermédiaire les résidentes du Palais des femmes qui m'ont fait vivre beaucoup d'émotions.
En somme, Les Victorieuse est un petit livre, rapide à lire mais qui marque les esprits !
La lecture de ce livre m'a permis de découvrir Blanche Peyron, une femme qui a lutté toute sa vie pour les femmes seules avec ou sans enfants à une époque où, elles n'existaient pas pour la société ( l'entre deux guerres).
Et en parallèle, on découvre Solène qui a mené la vie que les autres lui destinait. Mais à la suite d'un drame, elle change de vie et reprend le flambeau de Blanche au Palais des femmes.
Que feriez-vous pour redonner un sens à votre vie ? ✍🏻💛
Les Victorieuses, c’est l’histoire de Solène, avocate en burn out. Pour sortir de sa dépression, elle trouve une mission d’écrivain public au sein du palais de la Femme, un foyer pour femmes en situation de précarité. Un siècle plus tôt, Blanche Peyron a dédié sa vie à l’Armée du salut et à la rénovation de ce bâtiment.
Le premier roman de Laetitia Colombani, La Tresse, m’avait profondément marquée. J’ai retrouvé avec plaisir cette plume si agréable, si juste en même temps, qu’on pourrait lire ce roman d’une traite.
Ce livre-ci n’a pas été un nouveau coup de cœur. Je ne me suis pas vraiment attachée au personnage de Blanche dans le passé, même si j’étais heureuse de découvrir cette figure féminine ayant réellement existé. Dans le présent, l’évolution de Solène et le message porté sont attendus. Néanmoins, cette histoire de reconstruction et de passion retrouvée pour l’écriture ne pouvait que me plaire. J’ai beaucoup aimé découvrir les tranches de vie des différentes résidentes du palais de la Femme, j’aurais voulu en savoir plus sur leur avenir une fois qu’on connaît leur passé.
Les victorieuses de Laëtitia Colombani aux @editionsgrasset Quelle merveilleuse histoire encore !!! Je ne me lasse pas. A quand le prochain? J’ai hâte 😉
Les Victorieuses de Laetitia Colombani est un roman poignant qui entrelace les destins de deux femmes à des époques différentes, toutes deux unies par leur quête de justice et de solidarité féminine. L'histoire se déroule autour de Solène, une avocate parisienne qui, après un burn-out, commence à travailler bénévolement dans un foyer pour femmes en difficulté, et Blanche Peyron, une figure historique méconnue qui a œuvré au début du 20e siècle pour offrir refuge aux femmes sans abri.
L'auteure nous offre un récit émouvant et inspirant qui met en lumière les défis et les injustices auxquels les femmes font face, tout en célébrant leur résilience et leur capacité à se soutenir mutuellement. Le roman est écrit avec une sensibilité particulière, rendant hommage à la force et à la détermination des femmes, qu'elles soient célèbres ou anonymes.
Les thèmes de la solidarité, du féminisme, et de la reconstruction personnelle sont au cœur de ce livre, faisant écho à des problématiques toujours d'actualité. La plume de Colombani est à la fois douce et percutante, permettant au lecteur de s'immerger dans les vies des protagonistes et de ressentir leur courage et leur espoir.
Cependant, j'ai trouvé que le roman était trop court et survoler certains sujets qui me paraissaient pertinent. C'est dommage, mais cela reste un bon roman.
Résumé
A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s'effondre. C'est la dépression, le burn-out.
Tandis qu’elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l’oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : « association cherche volontaire pour mission d'écrivain public ». Elle déchante lorsqu’elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés… Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l’accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables. A la faveur d’un cours de Zumba, d’une lettre à la Reine d’Angleterre ou d’une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde entier. Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa vocation : l'écriture.
Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l’Armée de Salut, elle rêve d’offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa bataille porte un nom : le Palais de la Femme.
Le Palais de la Femme existe. Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.
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